AH ! LES PETITES CHOSES...
« Voici, cette ville est assez proche pour que je m'y réfugie, et elle est petite. Oh! Que je puisse m'y sauver...n'est-elle pas petite ?.. et que mon âme vive !»
(La Bible, Genèse 19.20)
L'ordre de Dieu était précis: « Sauve-toi, pour ta vie; ne regarde pas derrière toi, et ne t'arrête pas dans toute la plaine; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses. » (La Bible, Genèse 19.17)
Ce que Dieu demandait à Lot était possible. Jamais Dieu ne demande l'impossible aux siens. Le désastre ne peut atteindre ceux qui marchent dans l'obéissance aux ordres de Dieu. Cependant Lot contesta l'injonction divine: « Je ne puis me sauver à la montagne, avant que le désastre m'atteigne, et je périrai. » (La Bible, Genèse 19.19) Lot parlait de désastre là même où Dieu avait préparé un salut parfait; de péril, là où pouvaient éclater la grâce et la miséricorde divines. Il pouvait arriver à Tsoar sans trop d'efforts, mais atteindre la montagne désignée par le Seigneur lui semblait plus difficile, trop difficile. Disons-le: impossible. Dieu dit: « Va ! » Lot répondit: « Je ne peux pas ! » Cet homme manquait tout simplement de foi dans la parole de Dieu. Il ne voyait pas la vie, la sécurité, le repos dans ce que Dieu lui proposait, mais dans ce que lui choisirait. Certes, il n'était pas question de rester là où le jugement de Dieu allait fondre, mais Lot n'était pas disposé à aller jusqu'où Dieu le voulait. « Couper la paille en deux » lui semblait être une issue honorable dans cette transaction avec le Créateur. Une position à mi-parcours serait tellement plus aisée ! Lot se consolait de la petitesse de son infidélité, de la petitesse de sa désobéissance.
Tsoar était petite, mais ennemie de Dieu. Que le Seigneur nous garde du comportement de Lot ! Ne nous réfugions pas dans les choses du monde, dans les infidélités et le péché, sous prétexte qu'ils sont petits à nos yeux. Préférons les richesses de Dieu aux lambeaux de cette terre. Les chrétiens qui aiment trouver refuge « dans la vallée » sont encore trop nombreux. Ce sont les petites choses qui ravagent les Églises, attristent le Saint-Esprit et nous font perdre la communion du Seigneur. D'ailleurs, existe-t-il un petit mensonge, une petite désobéissance, une petite jalousie, une petite rancune...et un petit enfer ?
Paul BALLIERE
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