PENTECÔTE D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
«Ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler
en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.»
(La Bible, Actes des apôtres 2.4)
Lorsqu’il s’agit de l’expérience de Pentecôte, Dieu parle toujours en termes de plénitude. Jésus lui-même avait dit : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein... » (La Bible, Évangile de Jean 7.38) Le jour de la Pentecôte, les disciples furent baptisés du Saint-Esprit. Plus tard, Étienne, Saul, le centenier Corneille et ses amis, les disciples d’Antioche de Pisidie, ceux d’Éphèse et une multitude d’autres, furent remplis du Saint-Esprit.
C’est une expérience subite. Bien qu’attendue dans la foi comme une promesse divine, elle n’est ni programmée, ni fabriquée par un homme. Elle n’est pas le produit d’un conditionnement psychique.
Elle ne jaillit pas d’en bas, comme un geyser d’excitation charnelle. Elle vient du ciel. Son essence et son origine sont divines. Elle est puissante. Le baptême du Saint-Esprit est un revêtement de la force divine.
Elle est brûlante. Jésus baptise les siens du Saint-Esprit et de feu. Leur cœur est alors enflammé. Ils brûlent d’amour, de zèle, de hardiesse, et de foi. Ils ont la passion des âmes perdues dans le péché. Ils sont missionnaires, conquérants, vainqueurs. La gloire de Dieu est leur préoccupation. Ils sacrifient tout à cette cause.
C’est une expérience individuelle. Chacun des premiers disciples fut rempli de l’Esprit. Chacun a été immergé dans la gloire divine. Tous eurent leur part, et tout entière.
L’expérience de Pentecôte est surnaturelle. Les disciples parlèrent en d’autres langues qu’ils n’avaient jamais apprises, et qu’ils ne comprenaient pas. Mais les Juifs pieux venus à Jérusalem des nations alentour, les entendant magnifier Dieu dans leurs propres langues, avaient la preuve indubitable du miracle divin.
C’est de la chambre haute, qu’une poignée de gens ordinaires, enflammés par l’Esprit-Saint, bouleversa par l’Évangile, en une génération seulement, le monde connu d’alors.
L’Église d’aujourd’hui brûlera de ce feu, ou elle mourra.
Paul BALLIERE
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