TÉMOINS DU VIVANT
« Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage
de la résurrection du Seigneur Jésus. »
(La Bible, Actes des apôtres 4.33)
La résurrection de Jésus, c’est le printemps après l’hiver, la gloire après l’ignominie, le trône après la croix. Le divin laboureur a jeté le Germe en terre. Le Roi s’est humilié pour des impies. « C’est la divine folie dans la divine bonté ». Dès lors, le Père ne cesse de serrer dans ses greniers une récolte magnifique et glorieuse, fruit du travail de l’âme de son Oint.
La grande puissance avec laquelle les apôtres témoignaient de leur Seigneur, résultait, sans nul doute, de leur conviction profonde. Jésus leur était apparu. Ils avaient mangé et bu avec lui, après qu’il fut ressuscité des morts. Quelle assurance pour proclamer la vérité ! Dieu avait suscité à son peuple un puissant Sauveur. Après la croix, il l’avait ressuscité. Les envoyés de Dieu n’étaient pas les colporteurs d’une doctrine froide et sèche, mais les messagers d’une expérience particulière. Ce qu’ils avaient entendu et vu, ils l’annonçaient. Comment auraient-ils pu ne pas en parler ? C’était un flot jaillissant de leur cœur, que rien ni personne ne parvenait à dompter. Le Saint-Esprit agissait en eux et par eux.
On ne peut bien témoigner du Christ vivant qu’avec la force d’une pleine persuasion.
La résurrection de Jésus fut la déclaration suprême de sa divinité. Les vieilles promesses de l’Écriture ne pouvaient périr dans le sépulcre du Messie. Celui qui tient les clefs de la mort vit aux siècles des siècles. Une telle vérité ne peut être balbutiée. Vous, les hérauts de l’immortalité, sonnez de la trompette avec éclat, et annoncez le triomphe de la cause du grand Roi.
Christ est mort pour nous racheter de la condamnation. Bien plus, il est ressuscité pour nous donner, dans sa douce intimité, une vie victorieuse du péché, une vie sainte, qui nous arrache plus sûrement encore à la condamnation et à la mort, puisqu’elle est déjà la vie éternelle commencée ici-bas.
Jésus-Christ est vivant, notre foi n’est pas vaine
Du péché dégradant, il a brisé la chaîne !
Chante, ô mon cœur, ta liberté
Jésus-Christ est ressuscité !
Paul BALLIERE
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