ASSIÉGÉ PAR LES SOUCIS ?
« …Je suis assiégé chaque jour par les soucis… »
(2 Corinthiens 11/28)
« C'est à quoi je travaille, en combattant avec sa force
qui agit puissamment en moi. »
(Colossiens 1/29)
Les soucis ne sont pas uniquement propres à la civilisation occidentale ni au vingt-et-unième siècle. L'apôtre Paul était conscient de la réalité des soucis intenses de son époque. Il était sans aucun doute un homme profondément absorbé par son travail. Seuls les êtres humains lui importaient. Il se préoccupait de leur condition spirituelle. C'est à Lucifer, le père du mensonge, qu'il s'opposait. Il ne fait aucun doute que cet homme savait ce qu'étaient les soucis et les tensions.
Dans 2 Corinthiens 11.28, Paul dit : « Et, sans parler d'autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Églises. »
Il est certain que c’était le résultat de sa philosophie exprimée dans 1 Thessaloniciens 2.8, qui consistait à " donner sa propre vie ".
Dans 2 Corinthiens 11, Paul mentionne le prix qu'il a dû payer afin de prendre part au ministère : « Je le suis plus encore: par les travaux, bien plus; par les coups, bien plus; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort, cinq fois j'ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j'ai été battu de verges, une fois j'ai été lapidé, trois fois j'ai fait naufrage, j'ai passé un jour et une nuit dans l'abîme. Fréquemment en voyage, j'ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères. J'ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité. Et, sans parler d'autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis... »
Paul était non seulement aux prises avec ses propres épreuves et ses difficultés, mais il prenait également en charge celles de ceux qu'il servait. « Qui est faible, que je ne sois faible ? Qui vient à tomber, que je ne brûle ? », disait-il. Il attribuait tout cela à son œuvre pour le Seigneur. Comme cela était fatigant ! Comment a-t-il triomphé ? Comment a-t-il fait face à la lutte constante contre l'opposition ? Comment est-il arrivé à porter son propre fardeau et celui de ceux qu'il aimait ? La pléthore actuelle de livres et de séminaires sur " Comment dompter le stress " n'existaient pas à l'époque ! Et même s'ils avaient existé, il n'en aurait pas eu besoin. Il dévoile son secret dans ses écrits. Dans son épître aux Colossiens, il dit : « C'est à quoi je travaille, … avec sa force, qui agit puissamment en moi. » Il écrit aussi à l'église de Philippes : « Je puis tout par celui qui me fortifie. »
Nous prions que vous puissiez faire cette merveilleuse expérience chaque jour. Quels que soient vos objectifs, quels que soient les soucis qui assaillent votre vie aujourd'hui, quelle que soit l'opposition, poursuivez votre chemin ! Allez de l'avant ! Continuez votre travail ! Mais faites-le en vous appuyant sur la force du Seigneur.
Paul est si éloquent à ce sujet que nous ne pouvons conclure sans lui donner le dernier mot : « Et il (Jésus) m'a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. » (2 Corinthiens 12.9-10)
Père, je me glorifie de ma faiblesse humaine et je continue d'avancer dans mon travail ; je ne cesse de lutter avec une confiance extrême, sachant que lorsque je suis faible, je suis fort par la force divine. Aide-moi à toujours être conscient de ma faiblesse humaine afin qu'en la voyant, je puisse toujours te faire confiance ! Je t'aime. Amen
Don TUCKER
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