LA MARQUE DE LA BÊTE
« Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves,
reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne
puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou
le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence
calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme,
et son nombre est six cent soixante-six. »
(La Bible, Apocalypse 13.16-18)
Nous comprenons bien, à la lecture de la Parole de Dieu, que la marque, ou le nom, ou le nombre de la bête (l’Antéchrist des temps de la fin), sera omniprésent dans les transactions commerciales à l’échelle planétaire.
Quand acheter et vendre ne sera plus possible...
« Acheter et vendre est l’exercice d’une liberté essentielle ; refuser à un homme cette liberté, c’est l’exclure de la société et lui rendre la vie impossible. » (Louis Bonnet, Bible annotée). En ce qui concerne la vision de Jean dans l’Apocalypse, Louis Bonnet ajoute dans son commentaire : « Ce droit élémentaire n’était accordé qu’à ceux qui avaient la marque, le nom de la bête, c’est-à-dire la marque qui consistait dans le nom de la bête, ou le nombre de son nom, c’est-à-dire son nom écrit en chiffre. »
Dans son livre « L’Apocalypse, révélation de Dieu pour le temps présent », le regretté pasteur A. Thomas-Brès écrit au sujet de la marque de la bête : « Les incroyants ont souvent tourné en ridicule ce passage. On sait qu’autrefois, les esclaves, les galériens, certains prisonniers recevaient souvent, dans leur chair, une marque imprimée au fer rouge. Mais cette coutume avait disparu. Elle convenait, disait-on, à des époques encore imprégnées de barbarie. Mais, la civilisation n’était-elle pas venue adoucir les mœurs ? N’oublions pas que la civilisation n’est qu’un vernis qui s’écaille très vite. Ainsi, on a vu reparaître, dans certains pays, l’usage que l’on avait cru pour toujours aboli. Les S.S. portaient fièrement, dans leur chair, la marque de leur appartenance à leur führer ; tandis que les Juifs et les Gitans étaient marqués, comme un vil bétail ! Dans certains milieux, on a proposé sérieusement que tout homme soit marqué, à la racine des cheveux, par un signe distinctif permettant le contrôle électronique de toutes ses activités financières ! De tels faits ne corroborent-ils pas de manière frappante ce que l’Esprit de prophétie avait montré à Jean, il y a vingt siècles ! ». A. Thomas-Brès rédigeait ces lignes, il y a plus d’un demi-siècle !
« Les empereurs romains marquaient leurs soldats et leurs esclaves au front, précise John H. Alexander ; cette empreinte témoignaient de leur appartenance à leur maître. Au temps de l’Antéchrist, les hommes porteront au front une marque qui sera la marque de la bête sur ses adorateurs […]La marque de la bête est mentionnée six fois dans l’Apocalypse. Il semble qu’elle revête trois aspects particuliers, selon le verset 17 :
- la marque de la bête,
- le nom de la bête,
- le nombre de son nom.
Le signe distinctif de la bête, quel qu’il soit, sera imprimé soit sur la main droite, soit sur le front, pas nécessairement sur les deux (v.16)
Aujourd’hui déjà, les experts étudient la possibilité d’insérer sous l’épiderme de la main de chaque individu une cellule électronique où seront enregistrés sa date de naissance, son adresse, son groupe sanguin, son numéro de compte en banque et son curriculum vitae. Lorsque l’Antéchrist régnera, les marques de la main et du front seront peut-être aussi des cellules électroniques reliées à un puissant ordinateur qui programmera toute la vie économique, sociale et culturelle de l’humanité. Nul ne pourra donc agir (la main droite) sans l’autorisation du surhomme qui, par le truchement de la cybernétique, exercera un contrôle absolu sur les actions et les transactions des hommes. Et, ce qui est pire, les cerveaux seront conditionnés ; nul n’osera penser librement (le front) ; le super-ordinateur de l’Antéchrist détectera-t-il même les réflexions et les sentiments intimes de l’individu ?
Ainsi les sujets du royaume universel de Satan ne raisonneront que selon des schémas imposés ; toute pensée sera amenée captive à l’obéissance de l’Antéchrist. L’idéologie de l’homme de péché aura à ce point imprégné les esprits qu’aucune opinion non conforme ne pourra se faire jour. » (L’Apocalypse, verset par verset)
La puce RFID
Une entreprise suédoise a rendu obligatoire pour ses salariés l'implantation d'une puce RFID (Radio Frequency Identification) dans la main. Pour quels avantages accepter une telle sujétion ? Ouvrir quelques portes sans sortir son badge, payer le café à la cafétéria de l’entreprise, se servir de la photocopieuse etc.
Avec cette puce – qui permet la géolocalisation par satellites de l'individu porteur, qui intègre des tas de données personnelles, d'identité, d'adresse, de santé, de coordonnées bancaires, de cartes de crédit... - l’être humain devient aussi traçable que l’animal.
Depuis un certain temps, la puce électronique est arrivée en France. Sans trop y réfléchir, des gars et des filles, ont payé 200 euros pour se faire planter, entre le pouce et l'index ou sur le dos de la main, une puce électronique, la même qu'on implante aux vaches. Avantages : cette puce peut permettre d'ouvrir leur porte, leur box de parking, d'entrer dans leur salle de sport, d'entrer et de payer leur consommation dans leur discothèque et autres broutilles comme déverrouiller leur ordinateur ou leur smartphone...
Bien sûr, les promoteurs de ce puçage insistent sur le fait qu'il s'agit d'améliorer les capacités des êtres humains par la biotechnologie, de les rendre plus efficaces, d'optimiser leur intégration dans leur environnement urbain et professionnels. Il s’agit aussi de préparer l’opinion publique à ce qui sera demain la norme quand les pouvoirs publics rendront le puçage obligatoire. Les volontaires de ce marquage électronique dernier cri ne sont en réalité que les cobayes d’un projet d’envergure qui vise à rendre l’individu totalement transparent et à le livrer pieds et poings liés aux dispositifs de surveillance et de contrôle. La finalité, c'est de laisser aux individus le moins de liberté possible. En connaissant tout d'eux, identité, coordonnées bancaires, santé, cercle d'amis, photos, etc.
La technologie RFID permet d’identifier un objet ou un être vivant, d’en connaître les caractéristiques et d’en suivre le cheminement, le tout à distance et sans contact, grâce à une étiquette émettant des ondes radio, attachée ou incorporée à l’objet. Les informations sont stockées sur le produit où l’étiquette est collée ou implantée, et transmises au lecteur RFID par ondes radio. La RFID est utilisée pour la traçabilité de certains produits ou objets, l’identification des animaux d’élevage (remplaçant le tatouage) ou des individus (par stockage des données biométriques dans les badges électroniques, passeports, cartes d’identité ou d’assurance maladie, titres de transport ou permis de conduire).
Le danger principal est surtout d’offrir aux récents projets de surveillance généralisée des populations (voir Loi sur le renseignement, pire que le Patriot Act yankee) un outil parfaitement adapté et efficient. Implanté dans le corps de l’individu, la RFID devient l’instrument de contrôle social sans doute le plus redoutable jamais conçu. Le stockage quasi-illimité des données personnelles permet de l’identifier à distance, de savoir (presque) tout de lui et de le suivre dans tous ses déplacements.
Depuis une quinzaine d'années, des lois en cascades réduisent les libertés publiques, sous prétexte de « lutter contre le terrorisme ». La RFID, comme les autres outils technologiques de surveillance et de contrôle alimentant le renseignement préventif, servira-t-il le projet totalitaire d’une société d’individus dans laquelle toute notion de vie privée sera abolie et placée sous la domination totale et permanente de l’appareil d’État ?
Nous connaissons, sans nul doute, une accélération de l’Histoire. Les prophéties bibliques s’accomplissent sous nos yeux, avec une impressionnante précision. Jésus revient. Redressons-nous et levons nos têtes, parce que notre délivrance approche.
Paul BALLIERE
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