DÉPENDRE DE DIEU

 

DÉPENDRE DE DIEU

 

« Quand la nuée s’élevait de dessus la tente, les enfants d’Israël partaient ;

et les enfants d’Israël campaient dans le lieu où s’arrêtait la nuée.

Les enfants d’Israël partaient sur l’ordre de l’Éternel,

et ils campaient sur l’ordre de l’Éternel. »

(Nombres 9.17-18)

 

          La nuée, couronnement d’une obéissance minutieuse, servit de guide aux Israélites dans chacune de leurs pérégrinations.

 

          Tout au long de ma vie chrétienne, je dois apprendre à dépendre du Seigneur. C’est lui qui fixe les étapes, décide des départs, trace l’itinéraire, et choisit l’endroit et la durée du « « campement ». La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir ; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas » (Jérémie 10.23). Mon privilège et ma sécurité sont d’avoir Jésus comme berger. Il marche devant moi, et je le suis.

 

          O, mon cœur, désire être conduit par l’Esprit ! Dirige constamment tes regards sur le Maître. Un instant d’inattention te serait fatal. Tu es si prompt à t’égarer ! Sois sensible à la voix du Seigneur. Ne t’embourbe pas dans les ornières d’une religiosité routinière. Mets-toi en route vers de nouveaux progrès, chaque fois que Dieu le veut. Fais plier ta volonté devant celle de ton Roi. N’étends pas tes cordages sur la terre du contentement aveugle et de la suffisance vaniteuse. N’affermis pas tes pieux dans les prés de la paresse. Lorsque ton Dieu se lève, marche à la clarté de sa face. Ne mets pas tes pieds dans les ceps d’une habitude desséchante. Chausse plutôt le zèle ardent de l’évangile, quand Dieu sonne de la trompette pour partir. Mais dompte le bouillonnement de ton impatience, quand l’arrêt voulu par la sagesse divine te semble un peu trop long.

 

          Partir sans Dieu, ou rester sans lui, est l’expression d’un cœur insouciant. Son issue, c’est la mort.

          Dépendre de Dieu est une rude école. Nous y sommes pour toute la vie. Nous devons y apprendre toutes nos leçons, parfois dans la souffrance. C’est à ce prix que le Père forme en nous le caractère de son Fils, de celui qui a dit : « Moi et le Père nous sommes un ». (Jean 10.30)

 

Paul BALLIERE

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