SA MAISON, C’EST NOUS...
« C’est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus, qui a été fidèle à celui qui l’a établi, comme le fut Moïse dans toute sa maison. Car il a été jugé digne d’une gloire d’autant supérieure à celle de Moïse, que celui qui a construit une maison a plus d’honneur que la maison même. Chaque maison est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu. Pour Moïse, il a été fidèle dans toute la maison de Dieu, comme serviteur, pour rendre témoignage de ce qui devait être annoncé ; mais Christ l’est comme Fils sur sa maison ; et sa maison, c’est nous... » (La Bible, Hébreux 3.1-6)
Sa maison, c’est nous. En Christ, nous sommes édifiés pour être une habitation de Dieu en esprit (Éphésiens 2.22). De son corps, l’Église, comme de chaque croyant individuellement, Christ déclare : « Nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14.23). Dans le domaine spirituel, chaque partie forme aussi un tout vivant. Collectivement et individuellement, nous sommes de la maison de Christ. Pour connaître la fidélité de Christ, il faut consentir à être sa maison, à lui remettre à lui seul toutes les clefs, et à lui permettre d’y régner souverainement comme Fils.
Sa maison, c’est nous. On verra plus loin comment la grande œuvre de notre Souverain Sacrificateur est de nous frayer le chemin du divin sanctuaire, de la présence constante de Dieu. Pour le moment, pénétrons-nous de la pensée que c’est nous qui devons être le sanctuaire et laisser entrer Dieu en nous. Le cœur de Dieu doit être notre habitation ; notre cœur, l’habitation de Dieu. En disant : « Demeurez en moi et moi en vous », Jésus enseignait ces rapports mutuels intimes. Plus mon cœur s’élance vers Jésus pour vivre en lui, plus il fait constamment sa demeure en moi.
Sa maison, c’est nous. Si nous voulons savoir par expérience tout ce que cela signifie, « considérons Jésus » comme Fils, disposant souverainement de sa propre maison. A mesure que notre épître [Hébreux] nous dévoile le sens des symboles de l’Ancienne Alliance, rappelons-nous que nous n’avons pas à en chercher l’accomplissement dans d’autres symboles, si parfaits qu’ils puissent être, mais dans ces expériences vivantes que font ceux en qui Jésus demeure. Soyons sa maison, nous confiant en sa fidélité : il achèvera fidèlement tout ce qui nous concerne, en s’installant dans notre cœur comme Prophète, comme Sacrificateur et comme Roi.
Andrew MURRAY
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