L'EUROPE PEUT-ELLE ENCORE ETRE EMBRASÉE DE L'ESPRIT DE DIEU ?

 

L’EUROPE PEUT-ELLE ENCORE ÊTRE EMBRASÉE

DE L’ESPRIT DE DIEU ?

 

          C’était en 1904. Tout le Pays de Galles était en feu. La nation s’était détournée de Dieu et l’état spirituel du peuple était à son déclin. Les cultes étaient désertés et le péché régnait en maître partout.

 

          Puis soudain, avec la violence d’une tornade inattendue, l’Esprit de Dieu descendit sur le pays comme un vent impétueux, irrésistible. Les chapelles se remplirent à déborder ; les réunions se prolongèrent de 10 heures du matin jusqu’au milieu de la nuit, à raison de trois par jour. Evan Roberts était l’instrument choisi de Dieu pour ce ministère, mais il passait peu de temps à la prédication. Les chants spontanés, le témoignage, la prière étaient les principaux éléments de ces rencontres. On n’avait pas de recueils de cantiques, mais tout le monde les savait par cœur depuis l’enfance. Pas de chœurs d’église, car tous les assistants prenaient part au chant. Pas de collectes, et aucune espèce de publicité.

 

          Rien de pareil ne s’était jamais produit dans ce pays, avec des résultats aussi durables. Les plus incrédules se convertissaient ; ivrognes, et joueurs étaient merveilleusement sauvés et des milliers parmi les plus bas tombés, étaient rendus à une vie respectable. De tous côtés éclataient des confessions révélant les plus horribles délits et d’anciennes dettes étaient réglées. Le théâtre de la ville dut fermer ses portes, faute de spectateurs. Les mulets, dans les mines, refusaient de travailler, n’étant plus habitués aux bons traitements. Dans l’espace de cinq semaines, environ 20.000 personnes vinrent grossir les rangs des congrégations.

 

          Dirons-nous comme Gédéon : « Où sont tous ces prodiges que nos pères nous racontent.. ? » (Juges 6.13) ; ou entendrons-nous l’appel pressant du Saint-Esprit, appel d’une brûlante actualité : « Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, - je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays » ? (2 Chroniques 7.14)

 

          L’Europe peut-elle encore, pour un temps très court certes, être embrasée du feu de l’Esprit ? C’est à l’Église d’en décider. Jamais le peuple de Dieu n’a eu comme dessein de subir l’Histoire. Quand elle vit le Réveil divin, l’Église fait l’Histoire.

 

          Que les ministres de l’Évangile et les communautés de croyants entendent cet ultime son de la trompette céleste, avant qu’il ne soit trop tard !

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr