COMMENT DEVONS-NOUS CROIRE POUR ETRE SAUVES ?

 

COMMENT DEVONS-NOUS CROIRE POUR ÊTRE SAUVES ?

 

Le caractère de la foi qui sauve

 

          1) Romains 10.9-10 : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Écriture. »

 

          La foi qui sauve est celle du cœur.

 

          Pour être sauvés, il nous faut croire du cœur. Dans la Bible, le cœur représente la pensée, les sentiments et la volonté. La foi du cœur est donc une foi qui gouverne la pensée, les sentiments et la volonté. La foi du cœur se manifeste par des actes en accord avec cette foi.

 

          Comparez Hébreux 11.7, 8, 17, 19, 20, 22, 24-26, 28 : « C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ; c’est par elle qu’il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi. C’est par la foi qu’Abraham lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait...C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut mis à l’épreuve, et qu’il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses...Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection. C’est par la foi qu’Isaac bénit Jacob et Esaü, en vue des choses à venir...C’est par la foi que Joseph mourant fit mention de la sortie des fils d’Israël, et qu’il donna des ordres au sujet de ses os...C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de L’Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération...C’est par la foi qu’il fit la Pâque et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites », et Romains 4.18-21 (version Darby) : « Qui, contre espérance, crut avec espérance, pour devenir père de plusieurs nations, selon ce qui a été dit : « Ainsi sera ta semence ». Et n’étant pas faible dans la foi, il n’eut pas égard à son propre corps déjà amorti, âgé qu’il était d’environ cent ans, ni à l’état de mort du sein de Sara ; et il ne forma point de doute sur la promesse de Dieu par incrédulité, mais il fut fortifié dans la foi, donnant gloire à Dieu, et étant pleinement persuadé que ce qu’il a promis, il est puissant aussi pour l’accomplir. »

 

          2) Jacques 2.14, 21, 22, 25 : « Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres ?..Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit son fils Isaac sur l’autel ? Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres, la foi fut rendue parfaite...Rahab, la prostituée, ne fut-elle pas également justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers et qu’elle les fit partir par un autre chemin ? »

 

          La foi qui sauve accomplit les œuvres que Celui qui est l’objet de cette foi, lui ordonne de faire.

 

          3) Galates 5.6 : « Car, en Jésus-Christ, ni la circoncision ni l’incirconcision n’a de valeur, mais la foi qui est agissante par la charité. »

 

          La foi qui sauve est agissante par la charité.

 

          4) Jean 1.12 : « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. »

 

          La foi qui sauve reçoit Jésus-Christ lorsqu’il se donne à nous et s’approprie tout ce qu’il est lui-même pour nous.

 

          Il s’est offert lui-même pour porter nos péchés. La foi qui sauve l’accepte comme tel et fonde toutes ses espérances de pardon sur son sang expiatoire. Il s’est offert lui-même pour nous délivrer de la puissance du péché (Jean 8.34, 36). La foi qui sauve l’accepte comme tel, compte entièrement sur lui, et s’attend à lui pour cette délivrance. Il s’est offert lui-même comme notre Maître et Seigneur (Jean 13.13). La foi qui sauve l’accepte comme tel et soumet son esprit sans réserve à ses enseignements et sa vie à son contrôle absolu.

 

          5) 2 Timothée 1.12 (version Darby) : « C’est pourquoi aussi, je souffre ces choses ; mais je n’ai pas de honte, car je sais qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder ce que je lui ai confié, jusqu’à ce jour-là. »

 

          La foi qui sauve est celle qui se confie en Jésus-Christ.

 

          6) Romains 10.13-14 : « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? » etc.

 

          La foi qui sauve est celle qui invoque le nom du Seigneur.

 

          Note. Le contexte montre clairement que le Seigneur dont il est question ici est le Seigneur Jésus-Christ, (verset 9). Invoquer son nom implique : Premièrement, que nous reconnaissons notre besoin profond du salut. Secondement, que nous désirons ardemment être sauvés. Troisièmement, que nous abandonnons tout espoir de nous sauver d’une autre manière. Quatrièmement, que notre espérance de salut est en lui. Si donc, nous avons la foi qui nous amène à reconnaître que nous sommes perdus, qui provoque un désir intense de salut, qui nous fait abandonner tout autre moyen que le Seigneur Jésus et nous amène à nous assurer en lui pour cela, et le met à l’épreuve en criant à lui, cette foi est la foi qui sauve.

 

          7) Romains 10.9 (version Darby) : « Si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. »

 

          La foi qui sauve est celle qui confesse Jésus comme Seigneur.

 

          8) Hébreux 10.38-39 : « Et mon juste vivra par la foi ; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. » (voyez le contexte : v.32-37)

 

          La foi qui sauve est celle qui ne recule pas devant la confession du nom de Jésus et devant son service dans le danger et l’épreuve.

 

R.A. TORREY

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