AVEZ-VOUS PENSE A CHANGER D’HEURE ?
Le passage à l’heure d’hiver, chaque année, à la fin octobre, fut une décision des autorités, et non celle du citoyen Lambda. Imaginez ce qui se serait produit si le changement d’heure avait été laissé au choix de chacun ! Notre vie aurait viré au cauchemar !
Et si vous, par exemple, aviez refusé ce matin de vous mettre à l’heure d’hiver ? « Pas très grave, me direz-vous, nous sommes dimanche ! » Oui, mais à partir de demain, les choses se compliqueraient quelque peu, n’est-ce pas ? Votre vie deviendrait très difficile, voire impossible. Vous ne prendriez pas le train habituel pour vous rendre à votre travail, vous emmèneriez vos enfants une heure trop tôt à l’école, vous penseriez que la personne avec laquelle vous aviez rendez-vous, vous a « posé un lapin » et n’a pas eu la courtoisie ou le courage de vous en informer. Bref ! votre existence, si bien « huilée » d’ordinaire, charrierait son flot d’ennuis, de contrariétés, de déceptions et d’échecs.
Dans un tout autre domaine - celui de Dieu - êtes-vous passé(e) à « l’heure d’été » ? Lorsque l’on suit Jésus sur la voie douloureuse et ensanglantée le menant au Calvaire, nous éprouvons le sentiment glacial d’un épouvantable et injuste « hiver ». Le Christ innocent, sans tache, le Saint et le Juste, meurt pour des coupables. Il expie nos péchés. Il se charge de nos maladies et de nos infirmités.
Mais l’apparente défaite du Messie rejeté et trahi est, en fait, le triomphe de Dieu sur le diable, son pouvoir, et ses œuvres. Car Dieu, trois jours plus tard, passe à l’heure d’été. Il l’avait annoncé.
Ils n’avaient pas compris. Ils n’avaient pas cru. Mais rien ne pouvait arrêter l’exécution du dessein de Dieu. Christ sort vivant de la tombe. Qui aurait pu l’en empêcher ? Les gardes devant le tombeau ? Allons donc ! Pilate ? Hérode ? Les chefs religieux et leurs sbires ? Les moqueurs et autres incrédules ? Même le diable et toutes ses troupes infernales ne pèsent pas lourd en cette heure de triomphe de la vie sur la mort, de la joie sur la tristesse, de l’espérance sur le désespoir. Le charpentier de Nazareth est déclaré une fois de plus, et de quelle manière, fils de Dieu, avec puissance, par sa résurrection d’entre les morts. Où sont les philosophes d’antan, les stars d’un jour, les politiques d’autrefois, les fondateurs de religion ? Dans la poussière.
Jésus vit. De son sépulcre vide, jaillissent la véracité, l’actualité, et l’espérance de l’évangile. Dès lors, les siens s’en vont proclamer, par tout le monde, l’heureuse nouvelle. Le Christ est vivant. Il est le même aujourd’hui. Dieu veut mettre le monde à l’heure d’été, à l’heure du ciel.
Vous êtes libre de rester à « l’heure d’hiver ». Vous savez, cet « hiver » et son incrédulité glaciale, ses passions mordantes, ses péchés avilissants, ses souffrances et ses chagrins indélébiles…
Le dimanche matin de Pâques, eux non plus, n’avaient pas changé d’heure. Par incompréhension ? C’est probable. Par incrédulité ? C’est certain. A cause de la dureté de leur cœur ? C’est navrant.
Eux, ce sont les disciples barricadés dans leur crainte.
Eux, ce sont aussi ces deux, en route vers le petit village d’Emmaüs, et tournant le dos à Jérusalem, la ville où le Tout-Puissant vient de rouler la pierre de toute leur faillite.
Eux, ou plutôt elles, ce sont ces femmes allant au cimetière, précisément à l’heure où le ciel s’illumine de lumière et de vie impérissable.
Aussi, pleurent-ils, tandis que les anges éclatent en louanges, emplissant les voûtes célestes d’une allégresse indicible.
Vous pouvez décider de régler votre cœur à l’heure de Dieu. La Bible dit : « Si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » (Romains 10.9)
Lorsqu’une âme passe à « l’heure d’été », la paix s’invite, la joie sonne à la porte, accompagnée d’un saint enthousiasme. La vie renaît. La pureté balaie la souillure, et le feu divin embrase le cœur.
A quelle heure êtes-vous ? C’est le moment de « régler » votre vie comme Dieu le désire. Pour votre bonheur, présent et éternel.
Paul BALLIERE
www.batissezvotrevie.fr