GRACIE
« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation
pour ceux qui sont en Jésus-Christ. »
(Romains 8.1)
Grâces soient rendues à Jésus-Christ ! Moi aussi je peux entonner ce chant de triomphe, défiant la puissance du péché, du monde, de Satan, et de ma propre nature déchue.
En Jésus-Christ, je suis délivré de la condamnation divine pour l’éternité. Je ne vais pas au-devant d’un juge terrifiant, mais d’un Père miséricordieux. Je suis maintenant revêtu de la justice de mon Sauveur. J’ai reçu l’Esprit d’adoption qui me fait crier : « Abba ! Père ! » Délivré de l’angoisse et de la mort, et des affres du jugement, j’avance d’un pas tranquille vers le royaume éternel. « Qui me condamnera ? Christ est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour moi » !
En Christ, je suis délivré de la condamnation de Satan. Sans mon divin Avocat, ma cause serait perdue d’avance. Que ferais-je en face de « l’accusateur des frères » ? Mon terrible ennemi aurait tôt fait de rappeler mes fautes passées, de me couvrir de honte à la vue des défaillances présentes, et de me faire trembler devant un avenir incertain. Mais mon Sauveur fidèle m’a tenu jusqu’à ce jour, et personne ne me ravira de sa main. N’est-ce pas lui qui a ôté mes vêtements sales et m’a revêtu d’habits de fête ?
En Christ, je suis délivré de la condamnation de ma propre conscience. Autrefois, mes pensées s’agitaient, s’entrechoquaient, bouillonnaient au-dedans de moi, et m’accusaient sans relâche. Aujourd’hui, le Saint-Esprit parle à mon cœur de paix, de réconciliation, de justification. Lui-même rend témoignage avec mon esprit que je suis enfant de Dieu.
En Christ, je suis délivré de la condamnation de mes semblables. Personne ne peut crier assez fort contre moi pour atteindre le trône de Dieu. Personne ne peut descendre assez bas dans l’abîme pour en faire remonter les péchés que Dieu y a jetés et oubliés pour toujours. Aucune créature ne peut dresser la longue liste de mes iniquités passées ; elles ont été lavées dans le sang précieux de l’Agneau divin. Je peux donc aller en paix, dans la joie du salut, lançant avec foi ce cri de victoire : « Le sang de Jésus purifie de tout péché ».
Paul BALLIERE
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