RESPONSABILITÉ FRATERNELLE
« Israël lui dit : Va, je te prie, et vois si tes frères sont en bonne santé
et si le troupeau est en bon état, et tu m’en rapporteras des nouvelles. »
(Genèse 37.14)
Quelque temps après son premier voyage missionnaire, l’apôtre Paul dit à Barnabas : « Retournons visiter les frères dans toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur pour voir en quel état ils sont. » (Actes 14.36)
Notre Père céleste cherche des fils prêts à accomplir une telle mission, avec amour et sagesse. La santé de nos frères, et l’état du troupeau de Dieu, devraient être nos principales préoccupations. Mettons, en cette affaire, beaucoup d’empressement. Ni l’égoïsme, ni l’indifférence, ne sont de mise dans la sainte famille des enfants de Dieu. « Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres. » (Hébreux 10.24)
L’état de l’âme de notre frère est-il prospère ? La foi de tel nouveau converti est-elle ferme au sein des tribulations présentes ? Telle sœur, éprouvée, abattue, n’a-t-elle pas besoin d’une parole consolante ? Tel autre, en danger spirituel, ne doit-il pas être averti, avec douceur et humilité ? Qu’un amour ardent et sincère nous rende serviteurs les uns des autres !
Toutefois, que notre démarche soit sage et équilibrée. Il ne s’agit pas de nous exposer à la souffrance en nous ingérant dans les affaires d’autrui. Ne prêtons pas une oreille indiscrète à des conversations qui ne nous regardent pas. Ne mettons pas fréquemment le pied chez notre prochain. Ne sombrons pas dans les familiarités dangereuses, les confidences abusives, ou les critiques destructrices. Tenons notre esprit loin de telles friandises.
« Et tu m’en rapporteras des nouvelles ». Cherchons la face de notre Père, et prions pour tous les saints, avec ardeur et persévérance. La prière d’un intercesseur auprès du trône de la grâce vaut mieux que dix mille propos insensés dans le cercle des sots bavards. Une telle prière obtient pour les frères la consolation, l’édification, l’affermissement, la guérison, le redressement. En un mot, la vie. C’est une grande responsabilité. Mais elle est bénie.
Paul BALLIERE
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