Merci à Samuel qui nous a transmis ce message.
L'insatisfaction: le signe précurseur du Réveil
Dieu a fixé une limite à la décadence de son Eglise. Quand la nuit atteint son point le plus sombre, l’aube commence à paraître. L’histoire intime des réveils est caractérisée par un profond sentiment d’insatisfaction qui se réveille dans beaucoup de cœurs. Une période de morosité voit le jour, la lassitude et l’épuisement envahissent le cœur, les plaisirs du monde ne donnent plus de satisfaction. Malades dans l’âme, les hommes se tournent dans un soupir vers Dieu. Tout doucement, ils s’éveillent à la prise de conscience qu’en voulant échanger les choses célestes contre des joies terrestres, ils n’ont rencontré que de grandes pertes; que, dans la dégénérescence d’une vision spirituelle, le monde perd la beauté de son âme. Tout doucement, ce mal languissant grandit, le cœur de l’homme commence à crier à Dieu, pour obtenir des certitudes spirituelles et des visions fraîches. A partir d’un désir vacillant au départ, ce mouvement se multiplie alors qu’il prend de l’ampleur, jusqu’à devenir un immense besoin humain ; jusqu’à ce que, dans l’urgence, il semble frapper, avec violence, aux portes même du ciel.
A l’intérieur de l’Eglise elle-même, également, à travers toutes ses époques de décadence, beaucoup n’ont pas plié le genou devant Baal, beaucoup ont pris le deuil devant sa perte de puissance spirituelle, et n’ont jamais cessé de prier avec ferveur pour un réveil dans sa vie spirituelle. Pendant longtemps leurs prières ne semblent pas trouver d’exaucement, comme si Dieu semblait avoir oublié d’être gracieux. Progressivement, cependant, les nombres semblent augmenter ; la prière devient plus urgente et plus confiante; la condition de l’Eglise, son manque de vie spirituelle, la faiblesse de son témoignage spirituel, le besoin d’un tout nouveau baptême de puissance spirituelle, tout cela devient apparent. Ce besoin pèse de plus en plus sur le cœur des gens pieux. L’aspiration à des choses meilleures devient une intense douleur. Les hommes commencent à se rassembler avec d’autres compagnons pour prier; ils ne cessent de crier à Dieu jour et nuit, souvent avec des larmes, Le suppliant de visiter avec sa divine puissance les âmes humaines, et de déverser dans les citernes vides une puissante averse de vie divine. Dans beaucoup d’endroits différents, plutôt déconnectés les uns des autres, se réveille cet esprit d’intercession, et avec lui une attente qui ne sera pas refusée, une prémonition que l’aube de jours meilleurs se tient à portée de main.
Ainsi, nous voyons comment, dans de telles conditions, toutes choses semblent s’unir pour réclamer un réveil; les eaux se rétractent au loin, s’amoncellent, écument et s’excitent derrière la barricade. Les temps sont mûrs; l’âme de l’homme, lasse d’avoir erré, crie à Dieu; un esprit d’intense attente, d’insatisfaction par rapport au passé, de recherche fervente concernant l’avenir, s’anime de tous côtés. Une fois de plus, la longue et amère nuit s’est achevée; l’aube est sur le point de naître, car " la pleine manifestation des temps " est arrivée.
James BURNS
www.batissezvotrevie.fr