UN FARDEAU SUR LES HOMMES DE LA FOI
« Ce fardeau m’écrasait jusqu’à l’agonie. En rentrant dans ma chambre, je trébuchais sous le poids dont mon âme était oppressée ; si intense était ma lutte spirituelle que je ne pouvais formuler aucune parole intelligible pour présenter à Dieu ma requête, je ne pouvais que gémir et pleurer tandis que l’Esprit intercédait en moi par des soupirs inexprimables. Je proposai d’observer une semaine de prière, chacun dans notre chambre, pour obtenir un réveil de l’œuvre de Dieu, et de prier ainsi au lever du soleil, à midi et au coucher du soleil, pendant une semaine, et ensuite de nous réunir pour voir ce qui restait à faire. Nous ne fîmes rien d’autre que prier, mais l’esprit de prière se répandit sans tarder sur les nouveaux convertis. Avant la fin de la semaine, j’appris que plusieurs d’entre eux, tandis qu’ils priaient, ne pouvaient plus se relever, ni même se mettre à genoux, ils étaient prosternés, priant et gémissant. Résultat : l’Esprit de Dieu se répandit, les lieux de réunion furent bientôt combles et l’intérêt pour les choses de Dieu devint prédominant. » (Charles Finney)
« Je l’ai souvent vu descendre de sa chambre le matin, les yeux encore gonflés de larmes, après avoir passé plusieurs heures dans la prière. Il nous disait alors : « Je suis un homme au cœur brisé ! Si je me sens si malheureux, certes, ce n’est pas pour moi-même, mais pour les autres. Dieu m’a donné une telle révélation de la valeur infinie des âmes que je ne puis vivre davantage si les âmes ne sont pas amenées au salut. Oh ! Seigneur, donne-moi des âmes, ou bien c’est la mort pour moi ! » (Vie de John Smith).
« Dieu m’a amené à une telle agonie dans la prière, ce matin, que j’étais tout en sueur, bien que dans un lieu ombragé, exposé au vent. Mon âme s’est envolée bien loin de ce monde, aspirant au salut de multitudes d’âmes perdues ! » (David Brainerd)
« Cet après-midi, Dieu m’a accordé la grâce de combattre avec ardeur dans l’intercession pour mes amis. Puis, vers le soir, il m’a visité puissamment dans la prière, et jamais mon âme n’a connu une telle agonie. Je ne sentais aucune contrainte, car les trésors de sa grâce m’étaient ouverts, et j’ai pu lutter pour le salut de multitudes d’âmes, ainsi que pour les enfants de Dieu...Quand je me relevai, je me sentis d’une faiblesse extrême et tout mon être était entièrement brisé. » (David Brainerd)
« La prière doit être à la base de notre service, tout autant que la proclamation du message de salut, et nul ne peut prêcher de tout son cœur s’il n’a pas la même ferveur dans la prière d’intercession. Si nous ne savons pas obtenir de Dieu qu’il donne la repentance et la foi, nous n’obtiendrons pas davantage de résultats par notre prédication. » (Richard Baxter)
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