BRÛLEZ D'AMOUR POUR LES PERDUS !

 

BRÛLEZ D’AMOUR POUR LES PERDUS !

 

          Pour obtenir de réels succès dans l’évangélisation, il faut absolument posséder l’amour des âmes, c’est-à-dire, la soif de sauver les perdus.

          Sans cet amour, nos efforts seront toujours sans puissance et sans résultats. Nous aurons beau posséder l’art de nouer un entretien, de savoir quel message donner à telle ou telle âme, sans cet amour nous n’arriverons pas à toucher le cœur. Mais si, comme l’apôtre Paul, nous sentons peser sur notre cœur ce poids de souffrance dont il parle dans ses Épîtres, cette douleur pour ceux qui sont perdus, notre voix vibrera et toute notre attitude impressionnera les plus indifférents. De plus, si nous possédons cet amour des âmes, nous serons toujours à l’affût des occasions qui nous permettront de parler à ces âmes, soit dans la rue, soit dans les magasins, soit à la maison, soit en voyage.

 

          Vous me direz peut-être : « Que faut-il faire pour avoir cet amour des âmes ? » Il est facile de répondre à cette question. Tout d’abord, souvenons-nous que cet amour est, comme toutes les autres grâces chrétiennes, le fruit de l’Esprit dans notre cœur. Si donc nous sentons que cet amour nous fait défaut, la première chose à faire est d’aller à notre Dieu et de lui confesser ce qui nous manque, en réclamant ce qu’il nous a promis, par le Saint-Esprit. « Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée. » ( 1 Jean 5.14-15) « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. » (Philippiens 4.19)

 

          Puis, en second lieu, rappelons-nous que Jésus-Christ possédait cet amour intense des âmes perdues. « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » (Luc 19.10). C’est à son contact intime que nous recevrons cette grâce qui lui était si naturelle.

 

          Troisièmement, n’oublions pas que nos sentiments résultent de nos pensées. Si nous désirons ressentir tel ou tel sentiment, il faut que nos pensées se fixent sur les sujets propres à produire ce sentiment. Si une âme sauvée médite assez longuement sur le danger et le malheur d’une âme perdue, sans Christ, sur la valeur de cette âme immortelle aux yeux de Dieu, cette âme sauvée sera remplie du désir d’amener au Sauveur celle qui est encore perdue, loin de lui.

 

R.A. TORREY

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