NOTRE MARCHE AVEC LES AUTRES
« Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère,
c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit,
comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous avons de lui-même ce
commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère. »
(1 Jean 4.20-21)
L’une des caractéristiques importantes de la voie sainte, c’est que nous n’y marchons pas seuls. Tout d’abord, il y a le Seigneur Jésus, mais il y a aussi d’autres pèlerins, et la règle de la route, c’est que notre communion avec eux est aussi importante qu’avec le Seigneur lui-même. Les deux choses sont étroitement liées ; on ne saurait interrompre l’une sans interrompre l’autre. Tout ce qui intercepte notre communion avec notre prochain, telle l’impatience, l’envie, la rancune, intercepte notre communion avec Dieu. Parfois, ces barrières ne sont que des voiles, encore plus ou moins transparents ; mais, si nous ne les éliminons pas immédiatement, ces voiles se transforment en rideaux épais, et nous nous trouvons séparés de Dieu et de nos frères, enfermés en nous-mêmes. Cela se comprend aisément : Dieu est amour et, dès l’instant où je n’aime pas mon prochain, je ne suis plus en communion avec Dieu, car Dieu continue à l’aimer.
De plus, le résultat d’un tel péché est toujours de nous faire « marcher dans les ténèbres », c’est-à-dire de masquer, de cacher nos sentiments réels. C’est bien là le sens du mot « ténèbres » à travers toutes les Écritures : la lumière révèle, les ténèbres cachent ; nous ne sommes plus nous-mêmes, tant avec Dieu qu’avec les hommes. Et, bien entendu, ni Dieu, ni un homme ne peut avoir communion avec quelqu’un d’irréel.
Le retour à la communion avec le Seigneur nous rendra aussi à la communion fraternelle. Tout manque d’amour doit être reconnu et confessé comme un péché, afin qu’il puisse être couvert par le sang de Jésus ; alors, nous pourrons nous mettre en ordre également avec notre frère, et l’amour de Christ pour lui remplira notre cœur. Nous aurons le désir de l’exprimer par des actes, et la communion sera pleinement rétablie.
Telle est la vie de la voie sainte. Ce n’est ni une nouvelle doctrine, ni un nouveau sujet de prédication ; cela n’a rien de spectaculaire. C’est simplement la vie de chaque jour, là où Dieu nous a placés. Si nous commençons dès aujourd’hui à vivre cette vie, nous expérimenterons le réveil, car, qu’est-ce que ce dernier, sinon vous et moi marchant dans une complète unité sur cette voie sainte, où notre coupe est constamment purifiée et constamment débordante ?
Roy HESSION
www.batissezvotrevie.fr