PROMESSES A PEINE CROYABLES
Quand un jour nous serons avec Christ dans la gloire et jetterons un regard en arrière sur l’histoire achevée de notre vie, le trait caractéristique le plus étonnant de cette vie passée sera son manque de prière.
Nous serons saisis d’étonnement en constatant que nous avons, en réalité, passé si peu de temps à faire des prières d’intercession. Ce sera notre tour de « nous étonner ». Au cours du dernier entretien que le Seigneur Jésus eut avec ses disciples, juste avant la plus merveilleuses de toutes les prières, le Maître éleva à plusieurs reprises son sceptre d’or royal et dit en quelque sorte : « Quelle demande avez-vous ? Elle vous sera accordée, même si cela doit aller jusqu’à mon royaume tout entier : »
Croyons-nous cela ? Nous le devons si nous prenons la Bible au sérieux. Ne devrions-nous pas, une fois, lire très tranquillement et en méditant l’une des promesses de notre Seigneur qui sont tant de fois réitérées ? Si nous ne les avions jamais lues auparavant, nous ouvririons des yeux remplis d’étonnement, car ces promesses sont à peine croyables. Sortant des lèvres de n’importe quel homme ordinaire, elles ne seraient absolument pas dignes de foi, mais c’est le Seigneur du ciel et de la terre qui parle. Il parle au moment le plus solennel de sa vie, à la veille de sa passion et de sa mort. Il s’agit d’un message d’adieux. Maintenant, écoutez !
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ; et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai... » (Jean 14.12-13) Or, peut-il y avoir des mots qui soient plus simples et plus clairs que ceux-là ? Une promesse peut-elle être plus grande ou plus belle ? Y a-t-il quelqu’un qui ait quelque part ou à une certaine époque offert davantage ?
A quel point les disciples ont dû être émus ! Ils en croyaient certainement à peine leurs oreilles. Cependant, cette promesse est tout aussi valable pour toi et pour moi. Afin qu’aucun doute ne puisse naître de leur côté ou du nôtre, le Seigneur réitéra cette promesse quelques instants plus tard. Oui, et le Saint-Esprit poussa Jean à répéter encore une fois ces paroles par écrit : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. » (Jean 15.7-8)
Ces paroles sont d’une si grande importance et ont tant de signification que le Sauveur du monde ne se contente même pas d’une triple déclaration. Il exhorte ses disciples à obéir à son commandement de « demander ». En fait, il leur fait observer qu’un signe permettant de reconnaître qu’ils sont « ses amis » est celui de l’obéissance absolue à ses commandements (verset 14). Puis il répète encore une fois ses désirs : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais moi je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure ; alors, ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. » (Jean 15.16)
On pourrait penser que notre Seigneur a maintenant dit assez clairement qu’il désirait voir prier ses disciples, qu’il avait besoin de leurs prières, et que sans la prière, ils ne pouvaient rien faire. Cependant, à notre très grande surprise, il revient encore sur le même sujet en disant à peu près les mêmes mots. « En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. » (Jean 16.23-24)
Avant cela, jamais notre Seigneur n’avait insisté de cette façon sur une promesse ou un commandement. Jamais ! Cette promesse réellement merveilleuse nous est faite six fois. Six fois, notre Seigneur nous commande presque d’une seule traite de demander ce que nous désirons. C’est la plus grande – la plus merveilleuse – promesse qui, de tout temps, ait été faite à l’homme. Pourtant, la plupart des hommes – des chrétiens – l’ignorent pratiquement. N’en est-il pas ainsi ?
L’extrême grandeur de cette promesse semble nous subjuguer. Cependant, nous savons qu’il « peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons. » (Éphésiens 3.20) Toutefois, la dernière exhortation que notre divin Maître donne avant d’être saisi, lié et flagellé, avant que ses gracieuses lèvres, sur la croix, n’aient été réduites au silence, est celle-ci : « Vous demanderez en mon nom...car le Père lui-même vous aime ». Nous passons souvent beaucoup de temps à méditer sur les sept paroles de Jésus sur la croix, et c’est certainement bien de le faire, mais avons-nous jamais réfléchi pendant une heure sur cette exhortation à prier, que notre Sauveur a faite sept fois ?
Auteur inconnu
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