PAS UN ESPRIT DE TIMIDITÉ
« Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné,
mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. »
(2 Timothée 1.7)
Ne t’es-tu pas quelquefois demandé pourquoi les apôtres, pourquoi les grands serviteurs de Dieu dont nous parle l’histoire, avaient tant d’audace, et pourquoi nous en avons si peu ?
Pense à Paul : « je suis prêt, non seulement à être lié, mais à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus ! » (Actes 21.13) Et pense à Luther : « quand même il y aurait à Worms autant de diables que de tuiles sur les toits, je m’y rendrai... »
Cette hardiesse est surtout étonnante chez les plus simples d’entre eux, chez ces pauvres pêcheurs du lac de Tibériade qui n’avaient pas l’instruction d’un Paul ou d’un Luther. C’est à ces humbles, à ces ignorants brusquement transformés en prédicateurs et en chefs d’églises, à ces petites gens qui vont « rendre témoignage devant les gouverneurs et devant les rois », qu’il te faut demander le secret de la hardiesse.
Ils l’ont reçue tout d’un coup, le jour où est descendu sur eux l’Esprit de leur Maître. Dès ce jour ils ont été mieux soutenus qu’on ne l’est par les plus puissants amis, mieux éclairés que par les plus sages conseils, plus riches que des plus immenses trésors, plus en sécurité que dans la plus sûre retraite.
Il ne faut pas prétendre que le temps est passé de ces enthousiasmes, ou qu’ils soient seulement le lot de quelques êtres d’exception ; on rendrait ainsi normaux les chrétiens anémiques.
Si la hardiesse manque, c’est que l’Esprit manque ; il ne reste plus qu’à le demander ; tu sais que ton Maître l’a promis à ceux qui le demanderaient.
Philippe VERNIER
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