NOTRE RÉDEMPTEUR, MAÎTRE DES CIRCONSTANCES
« Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains ; ils périront, mais tu subsistes, ils vieilliront tous comme un vêtement, tu les rouleras comme un manteau, et ils seront changés ; mais toi, tu reste le même, et tes années ne finiront point. »
Hébreux 1.10-12
Tu as pour rédempteur ton créateur, celui qui a formé ton cœur et qui en connaît seul les innombrables besoins, les points faibles et peut-être les plaies secrètes ! Une des grandes causes de faiblesse et de recul pour la plupart des chrétiens est l’influence des circonstances. Combien fréquemment ne se plaint-on pas des difficultés de l’existence, du souci du main quotidien, des tentations ou des ennuis suscités par l’entourage, tout cela servant d’excuse à notre éloignement de Dieu et à nos chutes ! C’est que nous oublions que notre rédempteur est notre créateur. N’est-il pas le maître des circonstances ? Ne saura-t-il pas veiller à ce que nous ne soyons pas tentés au-delà de nos forces ? Soyons certains qu’il n’abandonne pas ses rachetés aux caprices du hasard. Il sait utiliser les circonstances pour notre éducation. Chacune d’elles fait partie du plan d’amour qu’il a tracé pour nous. Si seulement nous le croyions ! Comme nous accueillerions joyeusement toutes choses dans un esprit d’adoration et de foi ! Notre créateur qui ordonne tout, est aussi notre rédempteur, qui transforme tout en bénédiction.
Qu’on ne s’imagine donc pas – comme je l’ai fait moi-même – que parce qu’on croit fermement à la divinité de Jésus-Christ, on n’ait qu’à passer rapidement sur ce chapitre [le chapitre 1 de l’épître aux Hébreux]. Si le Saint-Esprit insiste pareillement sur ce point, c’est qu’il a une importance capitale pour notre vie spirituelle. C’est en vertu de sa divinité que Christ a pu venir à bout du péché, nous en purifier réellement, qu’il peut nous communiquer la vie divine et venir faire sa demeure en nous. Si nous laissons la vérité pénétrer dans nos cœurs, nous arriverons à la conviction que tout ce que nous pourrons encore apprendre quant à la personne et à l’œuvre de Christ tire sa valeur du fait qu’il est Dieu, notre créateur, celui de qui nous tenons la vie et qui seul peut nous donner la vie nouvelle. Parce qu’il est Dieu, chaque parcelle de son œuvre en nous porte un cachet divin.
Paul disait (Philippiens 3.8) : « Je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur. » Faisons de même. Ce qu’il y a de plus important pour la vie chrétienne, la « seule chose nécessaire », c’est la connaissance de Christ, la connaissance vivante, connaissance du cœur, expérimentale, qui vient de la foi et de la communion avec lui, et qui s’accroît dans l’amour et l’obéissance.
Andrew MURRAY
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