ATTENDRE UN MORT ?
« Par la fenêtre, à travers le treillis, la mère de Sisera regarde,
et s’écrie : Pourquoi son char tarde-t-il à venir ? »
Juges 5.28
Quel triste tableau ! La mère de Sisera assise, anxieuse, à sa fenêtre, guettant le retour de celui qui était mort dans la tente de la femme d’Héber. Elle attendait un homme qui ne viendrait jamais. C’est attendre vainement que d’attendre un mort.
Pourquoi regardait-elle en vain par la fenêtre ? Parce qu’elle ne connaissait pas la vérité. C’est pour cette même raison que des multitudes de gens attendent ce qui n’arrivera jamais.
Vous attendez un mort vous qui tentez de faire la paix avec Dieu sans le précieux sang de Jésus. L’Écriture affirme que « Dieu a voulu par Jésus réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. » (Colossiens 1.20)
Ami(e) lecteur(trice), si vous attendez le salut de votre âme sans croire au Fils de Dieu, vous guettez par la fenêtre de votre illusion ce qui ne viendra jamais. Le Christ lui-même déclare : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jean 3.36)
Vous scrutez en vain l’horizon à travers le treillis de votre ignorance, cher frère, chère sœur en la foi, si vous espérez vivre une vie chrétienne puissante, sans être baptisé(e) du Saint-Esprit. Jésus a dit : « Vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins. » (Actes 1.8) Toute la puissance divine est dans le Saint-Esprit. C’est lui qui agit au travers des croyants.
Trouvez-vous que le char d’une nouvelle promotion spirituelle tarde à venir ? Vous mourrez dans votre vain espoir, si vous n’êtes pas fidèle dans le service que vous accomplissez présentement. Le Seigneur nous a avertis : « Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. » (Luc 16.10)
La connaissance de la vérité, aussi exigeante, aussi incisive, aussi dérangeante soit-elle, a l’avantage de nous faire espérer les choses sûres. Attendez ces dernières avec confiance.
Paul BALLIERE
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