Nous publions ci-dessous la fin de l’étude présentée par le pasteur W.H. BEUTTLER, en mai 1959, lors de la Convention nationale des Assemblées de Dieu de France.
Ce texte provient de la traduction orale. Nous avons cru bon de le garder tel quel, afin d’en conserver toute la valeur spirituelle.
LA DIRECTION DIVINE
(15° et dernière partie)
Dirigés par trois pendules ou trois lumières
Cet été, je vais dans le Pacifique ; un missionnaire veut m’y conduire pour que je puisse accomplir mon ministère. C’est une île, près de l’Indonésie, et lorsqu’on y arrive, il n’y a aucune garantie qu’on puisse en repartir, du moins pour quelques mois, en raison de certaines circonstances. Mais, lorsque j’arriverai en Indonésie et que j’aurai dans mon cœur le témoignage de la volonté de Dieu, nous irons alors dans cette île quelles que soient les circonstances !
Voici ce que qui m’a beaucoup aidé. Lorsque, en 1925, je suis allé pour la première fois aux États-Unis, les bateaux étaient alors différents de ce qu’ils sont aujourd’hui. En ce temps-là, le capitaine du bateau avait trois horloges pour lui donner l’heure. Maintenant, on n’a plus besoin de ces trois pendules, les moyens de navigation sont différents. Si vous aviez demandé au pilote pourquoi il avait trois pendules différentes, qui marquaient la même heure, il vous aurait répondu ceci :
« Nous n’avons pas confiance dans une seule pendule (il avait besoin de l’heure exacte pour fixer la position du bateau). Une seule peut faire une erreur, nous donner une mauvaise heure, et cela pourrait être désastreux pour le bateau. Deux pendules aussi peuvent faire erreur, mais il est presque impossible que trois pendules ne donnent pas l’heure exacte, au même moment ».
Vous avez compris ? Si l’une des horloges ne donne pas la bonne heure, le pilote sait que quelque chose ne va pas, parce que les deux autres marquent la même heure. Il en est de même quant à la direction divine. Vous pouvez vous tromper quant à la direction du Saint-Esprit ; vous pouvez mal la comprendre ; vous pouvez même mal comprendre les circonstances, mais Dieu nous a donné trois pendules :
- La parole
- L’Esprit
- Et les circonstances
et ces trois devraient nous dire la même heure, c’est-à-dire : les circonstances devraient être en accord avec la parole, et l’Esprit devrait concorder avec la parole et les circonstances. Il devrait y avoir une harmonie entre ces trois choses.
Il y a quelques années, le frère Le Marquand et moi-même, nous sommes allés en Algérie. J’ai vu pour la première fois ce que je savais qui existait depuis longtemps. Nous avons pris le bateau de Marseille à Oran et nous avons passé la nuit entre ces deux îles qui se trouvent dans la Méditerranée, en face de Barcelone : les Îles Baléares. Il y a là un port nommé Palma.
J’étais déjà couché lorsque ce frère est venu vers moi et m’a dit : « Frère Beuttler, voulez-vous voir les Îles Baléares ? » Je suis monté et là, j’ai vu ce que je désirais voir depuis de nombreuses années.
Il y avait, dans le lointain, trois lumières, bien brillantes et elles étaient à une grande distance l’une de l’autre. Le bateau a fait comme un tour devant cette ville et alors, les trois lumières se sont réunies et finalement, des trois il n’en demeurait plus qu’une seule. Vous voyez bien ce que cela veut dire. Il y a trois lumières sur l’île ; elles sont arrangées de telle manière que lorsque le pilote d’un navire veut rentrer dans le port, il dirige son bateau de façon que les trois lumières soient dans une seule ligne ; elles n’en forment plus qu’une, et lorsque c’est ainsi, le pilote sait qu’il est dans la bonne direction ; tout ce qu’il faut qu’il fasse, c’est de surveiller que ces trois lumières n’en fassent qu’une seule. Comme elles sont l’une derrière l’autre, s’il suit une seule lampe il est au milieu du canal. Il peut ainsi entrer sain et sauf dans le port.
Les trois lampes n’en font plus qu’une ! Dieu nous a donné aussi trois lampes :
- La parole
- L’Esprit
- Et les circonstances
Ces trois lampes devraient être en accord, pour n’en former qu’une. Si c’est le cas, nous pouvons être sûrs que nous ne faisons pas d’erreur.
Maintenant, pour conclure, nous allons lire le psaume 23, et le verset 1 :
L’idée du berger suggère la pensée de direction. Le Seigneur est celui qui me guide ; le Seigneur dirige ma vie ; je ne manquerai de rien…
Ceci nous donne la leçon suivante :
Seule une vie pleinement conduite est une vie réellement heureuse et satisfaisante. Si nous permettons à Dieu de nous conduire dans notre voie, et si nous le suivons dans le chemin de l’obéissance, nous serons comme le roi David lorsqu’il dit :
« Je ne manquerai de rien »
On a demandé, un jour, à l’école, à un petit garçon de réciter le 23e psaume. Il a commencé à lire le verset 1 de la façon suivante : « Le Seigneur est mon berger, j’ai tout ce qu’il me faut ! »
Si donc, nous faisons du Seigneur notre berger, notre guide, nous ne manquerons de rien, nous aurons tout ce qui est nécessaire et nous vivrons réellement une vie contente et heureuse, car ainsi que Jérémie l’a dit lui-même :
« O Seigneur ! Tu es le guide de ma vie ! »
Que le Seigneur bénisse chacun d’entre vous, vous donnant une pleine direction de la part de notre Dieu merveilleux et que tous, vous puissiez jouir du bonheur et de la paix qui proviennent d’une vie dirigée par Dieu.
W.H. BEUTTLER
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