LA PORTÉE DE LA JUSTIFICATION
1) Actes 13.39 : « Quiconque croit est justifié par lui de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse. »
En Christ, quiconque croit est justifié de toutes choses.
Toute la dette du croyant est effacée. Dieu n’a absolument plus rien à relever contre celui qui croit en Jésus-Christ.
Comparez Romains 8.1, 33, 34 : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ...Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! »
2) 2 Corinthiens 5.21 : « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. »
Philippiens 3.9 : « Afin de gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi. »
Le croyant devient en Christ justice de Dieu. Il a une justice qui n’est pas la sienne, mais « qui vient de Dieu par la foi ».
Comparez Romains 3.21-22 : « Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de distinction. »
Il y a un échange absolu de positions entre Christ et le croyant justifié.
Christ a pris notre place, la place de la malédiction. Galates 3.13 : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous – car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois... »
Il a été fait péché. 2 Corinthiens 5.21 : « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. »
Esaïe 53.6 : « L’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. »
Matthieu 27.46 : « Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Eli, Eli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Et lorsque nous sommes justifiés, nous prenons sa place – la place de Celui qui est accepté. Nous sommes faits justice de Dieu en lui.
Être justifié, c’est encore plus que d’être pardonné. Le pardon est un acte négatif, l’effacement du péché. La justification est le côté positif, l’imputation d’une justice positive et parfaite à un homme. Le croyant est tellement uni à Jésus-Christ que Dieu nous attribue sa justice. Dieu nous voit en lui et nous voit justes comme il l’est lui-même. Lorsque l’œuvre de Christ en nous sera complète, nous serons en réalité ce que nous sommes maintenant, en principe, devant Dieu.
1 Jean 3.2, version Darby : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons tel qu’il est. »
Mais notre position présente devant Dieu est absolument parfaite, quoique notre état actuel soit encore bien loin de la perfection.
Jean 17.23 : « Moi en eux, et toi en moi, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. »
Le moment de la justification
Actes 13.39 : « Quiconque croit est justifié par lui de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse. »
En Christ, chaque croyant est justifié de toutes choses.
A l’instant même où un homme croit en Christ, il est uni à lui, et Dieu lui impute la justice de Christ.
R.A. TORREY
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