UNE TERRIBLE PRIÈRE
« Et tout le peuple répondit: Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants. » Matthieu 27.25
Ainsi s’écria le peuple devant Pilate. Prélude effrayant du Calvaire. Cette prière reçut un exaucement qui mérite réflexion.
Avant même que Jésus meure, cloué sur la croix, Judas le traître, s’est pendu de désespoir.
L’année suivante, Caïphe, le grand sacrificateur, fut déposé de ses fonctions.
Le roi Hérode, quant à lui, détrôné par César, mourut dans l’exil et l’infamie.
Pilate, peu de temps après la mort de Jésus, fut destitué comme procurateur romain et banni de son pays natal.
La maison d’Anne (le beau-père du souverain sacrificateur) fut pillée par une foule de Juifs. Son fils fut traîné dans les rues, et frappé cruellement jusqu’à la mort.
Et Jérusalem ! Assiégée par les Romains, elle fut finalement détruite. Des centaines de milliers de ses habitants furent crucifiés, à tel point, raconte l’historien Flavius Josèphe, que les abords de Jérusalem furent remplis de croix et qu’il n’y avait plus la moindre place pour en dresser de nouvelles. Aujourd’hui, Jérusalem demeure une pierre pesante pour les nations, et le peuple juif est haï et persécuté. Le Christ n’avait-il pas prophétisé ces choses ? « Il viendra sur toi des jours où tes ennemis t’environneront de tranchées, t’enfermeront, et te serreront de toutes parts ; ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée. » (Luc 19.43-44)
Comment échapperez-vous, si vous négligez un si grand salut ? Il vous est offert par Dieu lui-même, dans la personne de son Fils bien-aimée. Plutôt que de rejeter votre Sauveur, laissez-le régner dans toute votre existence. « Baisez le Fils, de peur qu’il ne s’irrite », disait le psalmiste (Psaume 2.12)
Paul BALLIERE
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