LA FIÈVRE DU CERVEAU OU L’ARDEUR DU CŒUR ?
« Vous sondez les Écritures. »
Jean 5.39
En voyant les docteurs de la Loi, tous ces vieux savants nourris des Écritures depuis leur tendre enfance, faire obstacle à Jésus avec acharnement et demeurer toujours les plus lents à le croire, tu t’es peut-être souvent dit que méditer ta Bible n’était pas après tout si utile. Qui donc espérerait en tirer rien de bon quand ces dignes rabbis, après être restés des cinquante ans penchés tout je jour sur les textes, sont si peu avancés ?
C’est très vrai que tu peux « sonder les Écritures. », lire ta Bible chaque jour et malgré ça n’y rien trouver.
Par exemple, si tu n’y cherches rien ; si tu lis par devoir, en bâillant, pressé de finir le chapitre que tu t’es imposé.
Ou encore si tu y cherches ce qui ne s’y trouve pas : une explication scientifique du Monde, ou un système philosophique complet.
Pour « sonder l’Écriture » avec fruit, il faut d’abord y « chercher la vie éternelle » ; il faut « attendre Dieu » ; il faut venir interroger la longue suite d’hommes par lesquels il te parle ainsi qu’on vient puiser une eau dont on a soif.
Mais, même en sachant que la Bible contient le secret de la vie éternelle, on peut – l’exemple des pharisiens le prouve – ne pas l’y découvrir parce qu’on ne cherche pas dans les dispositions qu’il faut. C’est dans l’humilité, avec l’ardeur du cœur plus que la fièvre du cerveau, qu’il faut chercher, comme un malade attend la guérison, et non comme un savant construit sa découverte.
Enfin, pour que tu trouves, il faut que le Maître révèle. Tous les préparatifs, et tes dispositions, ne suffisent pas s’il ne parle lui-même à ton cœur, s’il n’ « ouvre tes oreilles pour que tu entendes ».
Philippe VERNIER
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