MARCHER AVEC DIEU, AVEC UN CŒUR OUVERT
« Le Seigneur lui ouvrit le cœur. »
Actes 16.14
L’homme ne peut se passer de Dieu, il porte sans cesse dans son cœur. le besoin de Dieu.
« Lydie était une femme craignant Dieu et elle écoutait » (Actes 16.14). Dieu ouvre le cœur de ceux qui le craignent, croient en lui, ont du respect pour lui et l’aiment déjà.
Lydie est dans la situation de beaucoup de personnes ayant des sentiments religieux, bien disposées, possédant une certaine piété non formaliste, mais personnelle, et dans une mesure, vivante. Esprit naturellement curieux, ouvert, la question religieuse, disons chrétienne, l’intéresse.
Quand Paul passe à Philippes, elle écoute avec attention le message qu’il apporte. Elle est de plus en plus intéressée. La lumière grandit dans son esprit.
« Le Seigneur lui ouvrit le cœur. ». Nous croyons et disons souvent que l’homme ouvre son cœur à Dieu et se donne à lui. Révisons cette façon de voir. N’est-ce pas plutôt Dieu qui ouvre le cœur de l’homme par son Esprit et place dans ce cœur le désir de lui appartenir ? Tel est le cas de Lydie. Cette façon de comprendre réduit considérablement le rôle de l’homme et sa responsabilité et donne à Dieu toute sa souveraineté.
On objecte : Mais alors, puisque le changement des cœurs et des vies est exclusivement l’œuvre de Dieu, pourquoi ne change-t-il pas tous les cœurs ? Puisqu’il est le Tout-Puissant, pourquoi y a-t-il encore tant d’indifférents et d’incrédules ? Nous répondons : les mots « indifférents », « incrédules » éclairent la question. Pourquoi Lydie a-t-elle eu le cœur ouvert par le Seigneur ? C’est parce qu’elle l’aimait et le cherchait. Dieu ne force pas la porte des cœurs. Quand on soupire après lui, il se laisse trouver, il se donne.
Autre exemple : les disciples, dans la chambre haute, au soir de la Résurrection, aimaient le Seigneur Jésus, mais avec beaucoup de préjugés dans leur cœur. Ils ont été l’objet d’une intervention : « Jésus leur ouvrit l’esprit afin qu’ils comprennent les Écritures. » (Luc 24.45)
Notre cœur. est-il ouvert ? Vers quoi est-il incliné ? Vers le monde, la vanité, les éléments éphémères de cette terre ? Si nous sommes satisfaits par tout ce qui passe, pourquoi le Seigneur ouvrirait-il notre cœur. à sa grâce dont nous n’éprouvons nul besoin ?
Souffrons-nous, au contraire, de la passivité de tous les éléments dont nous sommes entourés ? Soupirons-nous après ce qui demeure ? Aspirons-nous aux biens spirituels ? Cherchons-nous un point d’appui hors du monde ? Nous sommes dans la disposition requise. Dieu pourra s’approcher de nous…
Et quelle grâce il nous communiquera ! Elle nous satisfera au-delà de nos espérances. Elle comblera le vide de notre cœur. « Car en lui [Jésus-Christ] vous avez été comblés de toutes les richesses qui concernent la parole et la connaissance. » (1 Corinthiens 1.5)
Elle illuminera notre chemin. « Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. » (Psaume 119.105)
Elle nous remplira de paix et de joie par le Saint-Esprit. « Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » (Philippiens 4.7)
Nous aurons alors le sens d’une plénitude sans laquelle nous serons étonnés d’avoir pu vivre jusqu’ici.
En maintenant notre cœur ouvert, Dieu, chaque jour, renouvellera sa grâce et, comme pour Lydie, nous rendra attentif à sa voix. « Ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point. » (Esaïe 40.31)
Le cœur ouvert pour être attentif…
Le Seigneur lui ouvrit le cœur pour qu’elle soit attentive à ce que disait Paul. Désormais, l’attention de Lydie est fixée. Elle a trouvé Celui qui satisfait à la fois le cœur et l’esprit. Cette attention deviendra de plus en plus grande. Rien au monde ne la détournera plus de son Sauveur et Maître.
Suivons les traces de Lydie. Que nos âmes cherchent toute leur satisfaction en lui seul.
Marcel ARNAL
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