UN LIT POUR VOTRE AME

 

UN LIT POUR NOTRE ÂME

 

« Mon âme, retourne à ton repos, car l’Éternel t’a fait du bien. »

Psaume 116.7

 

          Quel croyant n’a pas à rougir d’avoir perdu, un instant dans sa vie, le repos de Dieu ? Élie le perdit devant Jézabel, David devant Bath-Schéba, et les disciples devant la tempête. Que notre lecteur livre son cœur à l’examen divin pour découvrir les raisons de son trouble. Comment avez-vous pu perdre le repos de Dieu ?

          Êtes-vous victime d’une injustice ? La déception piétine-t-elle votre joie ?

          Attendez-vous depuis longtemps la délivrance au sein de votre épreuve ? Êtes-vous envahi de lassitude ?

          Avez-vous été blessé par la calomnie, et laissé seul au bord du chemin ?

          Avez-vous soif d’une réelle et profonde affection, et souffrez-vous de ce que personne ne vient à vous ? Votre âme est-elle vide, désemparée ?

          La maladie vous ronge-t-elle ? Vous agitez-vous de droite et de gauche, ne trouvant pas la guérison ?

          Le mauvais état spirituel d’un être aimé vous soucie-t-il au point d’ôter votre sérénité et de ternir votre rayonnement ?

          Le chagrin vous enferme-t-il dans sa prison ?

          Comment faire entrer votre âme dans la chambre de la paix, et l’étendre sur le lit du repos ? Rejetez votre fardeau sur l’Éternel. Déposez-le à ses pieds, et il vous soutiendra. Sans dépôt, pas de repos. Abandonnez votre souffrance aux pieds de l’Homme de douleur. Confiez-lui votre désarroi, votre déception, votre blessure. Dans un élan de foi, faites un abandon solennel de toute votre situation entre les mains de Dieu. Ne vivez plus au rez-de-chaussée du mensonge, de l’infidélité, de l’ingratitude, de la méchanceté qui vous environnent. Montez à l’étage du triomphe parfait. Asseyez-vous avec Christ dans les lieux célestes au-dessus de tout ce qui fait la guerre à votre repos.

          Commandez à votre âme de retourner à son repos. Vous en êtes le capitaine, et non le subalterne.

          Enfin, soyez remplis du Saint-Esprit, et laissez-vous conduire par lui, selon qu’il est écrit : « L’Esprit de l’Éternel les a menés au repos » (Esaïe 63.14)

 

Paul BALLIERE

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