MARCHER AVEC DIEU DANS LE BONHEUR

 

MARCHER AVEC DIEU DANS LE BONHEUR

 

« Heureux ceux... »

(Matthieu 5.3-11)

 

          Une attraction incroyable est dans ce mot. Tous, sans exception, non seulement veulent leur part de bonheur, mais emploient, parfois inconsciemment, mille moyens divers pour y parvenir. Pourquoi ?

 

          Parce que l’homme naturel est malheureux.

          Malheureux dans la société qui ne peut lui donner ce qu’il cherche. Même les plus privilégiés de la richesse ont le sens d’un vide s’ils vivent loin de Dieu. La Bible dit : « Quand les richesses s’accroissent, n’y attachez pas votre cœur » (Psaume 62.11).

          Dans la famille, même la plus unie, l’homme ne peut pas trouver ce que Dieu seul peut lui donner.

          Malheureux est l’homme quand il se regarde lui-même. Il distingue inévitablement une disproportion inouïe entre ses aspirations et la réalité. l’homme est toujours tenté de demander à la vie ce qu’elle ne pourra jamais lui donner. Dans sa course au bonheur, l’homme échoue lamentablement.

 

          L’homme tel que Dieu le voudrait…

          Heureux dans la maladie comme dans la santé ; dans l’épreuve comme dans la joie ; Jésus dit : « Heureux les affligés, car ils seront consolés » (Matthieu 5.4). Heureux dans l’infortune comme dans le succès ; quand tout va mal comme quand tout va bien, voilà l’intention de Dieu.

          Autrement dit : Dieu veut que le bonheur de l’homme soit indépendant des fluctuations de cette terre. Attacher son bonheur à une fleur qui s’ouvre, au soleil qui se lève, à une lettre qu’on attend, quelle erreur !...L’orage peut briser la tige de la fleur, les nuages obscurcir le ciel et la lettre s’égarer…

 

          Comment parvenir au vrai bonheur ?

          « J’ai appris à être content de l’état où je me trouve », écrit Paul (Philippiens 4.11). Apprendre ! Le bonheur suppose un apprentissage !

          D’abord, il faut apprendre à déplacer le centre de gravité : Plus moi, mais Dieu. Voilà le secret. La mobilité de mes sentiments, la fragilité de mon existence, la passivité de mon être ne peuvent plus me servir de point d’appui. Je sors de moi-même, je vais à Dieu par Jésus-Christ.

          De ce fait, je ne regarde plus aux choses visibles palpables, passagères. Je m’attache à celles qui demeurent. L’apôtre Paul écrit : « Nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. » (2 Corinthiens 4.18)

          Surtout, ancré sur ce rocher solide : Dieu, je marche désormais avec lui, dans la voie du devoir, de l’obéissance, de la foi, de l’amour. L’Éternel a dit à Abram : « Je suis le Dieu tout-puissant. Marche devant ma face, et sois intègre » (Genèse 17.1).

 

          Et tout à coup, j’éprouve une sérénité, une paix et même dans ces jours troubles une sécurité incroyable. David dit : « Je me couche et je m’endors en paix, car toi seul, ô Éternel ! tu me donnes la sécurité dans ma demeure » (Psaume 4.9).

          C’est infiniment plus que le bonheur cherché ! « Si l’homme n’est pas fait pour Dieu, pourquoi n’est-il heureux qu’en Dieu ? », a écrit St Augustin.

          Faisons comme lui. Sortons du monde et de nous-mêmes pour nous perdre et nous retrouver en Dieu. Là est l’unique chemin du bonheur parfait. « Oui, les justes célébreront ton nom, les hommes droits habiteront devant ta face » (Psaume 140.14). Dieu a fait cette promesse : « Je leur ouvrirai une source abondante de paix et de fidélité » (Jérémie 33.6).

 

                                                                       Le parfait bonheur

                                                                       C’est de mettre

                                                                       Tout mon être

                                                                       A tes pieds, Seigneur

 

Marcel ARNAL

www.batissezvotrevie.fr