QU’EN EST-IL DE NOTRE INSTINCT DE RETOUR VERS DIEU ?
« Même la cigogne connaît dans les cieux sa saison ;
la tourterelle, l’hirondelle et la grue observent le temps de leur arrivée ;
mais mon peuple ne connaît pas la loi de l’Éternel. ».
Jérémie 8.7
A leur manière, les oiseaux nous lancent aussi un défi. Outre leur faculté de migration annuelle, nombre d’entre eux ont un instinct hautement développé qui leur permet de retrouver leur nid. Même si on les emmène dans un lieu inconnu et qu’on les y relâche, ils réussissent quand même à retrouver le chemin de leur nid. Cette faculté a par exemple rendu les pigeons célèbres depuis plusieurs siècles, en fait, depuis que la colombe de Noé retrouva son chemin pour revenir dans l’arche (Genèse 8.8-12). Pendant la Seconde guerre mondiale, le transport de dépêches par pigeons voyageurs devint si précieux que le Ministère de l’Air Britannique instaura un registre des pigeons voyageurs et chercha à détruire tous les faucons pèlerins, qui sont les prédateurs principaux des pigeons. En 1943, le « Peoples Dispensary for Sick Animals » (Dispensaire du peuple pour les animaux malades) décerna une médaille spéciale à un pigeon appelé « Winkie », parce qu’il avait aidé à secourir l’équipage d’un « Bristol Beaufort », qui s’était écrasé dans la Mer du Nord, en portant un message d’urgence sur plus de 190 kilomètres.
Un autre exemple de cet instinct de retour des oiseaux à leur nid...Dans le sud-ouest du Pays de Galles, au large de la côte du Pembrokeshire, se trouvent les îles de Skomer et de Skokholm, sur lesquelles on estime que plus de 200.000 couples de puffins de Manx (la moitié de la « population » mondiale) se reproduisent. Les puffins de Manx sont des oiseaux de pleine mer, qui hibernent dans des lieux aussi méridionaux que la côte de l’Argentine. Ils viennent sur terre uniquement pour se reproduire, et déposent leur œuf unique sous terre, au fond d’un terrier de lapin. En 1952, on prit l’un de ces oiseaux sur l’île de Skokholm et on le relâcha à Cambridge, qui se trouve à environ 400 kilomètres de là ; l’oiseau fut de retour dans son terrier sept heures plus tard. Une autre fois, un puffin de Manx fut emmené à 4850 kilomètres de Skokholm, de l’autre côté de l’Atlantique, et fut relâché sur l’Aéroport International Logan à Boston. Douze jours et demi plus tard, il était revenu à son terrier d’origine, ayant parcouru en moyenne 400 kilomètres par jour.
Si seulement nous avions un instinct de retour au gîte spirituel aussi puissant que l’instinct physique des oiseaux ! Si nous savons reconnaître que Dieu est le véritable refuge de l’esprit humain et que, sans lui, nous sommes des enfants abandonnés, alors même le moindre sentiment de lui avoir déplu nous paraîtra douloureux, et nous retournerons à lui promptement. Car, en fait, quand nous revenons à lui, c’est à la maison que nous rentrons.
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