ISRAËL DANS LE SOUFFLE PROPHÉTIQUE
(1° partie)
« Comme Jésus s’en allait, au sortir du temple, ses disciples s’approchèrent pour lui en faire remarquer les constructions. Mais il leur dit : Voyez-vous tout cela ? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. Il s’assit sur la montagne des Oliviers. Et les disciples vinrent en particulier lui faire cette question : Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ?...Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte. » (Matthieu 24.1-3, 32-33)
Dans la Bible, le figuier – comme la vigne, d’ailleurs – est souvent un symbole d’Israël. Longtemps le tronc de ce peuple a été sec et mort. Maintenant, de toutes parts, les bourgeons éclatent et les feuilles poussent. Nous savons, nous les chrétiens, qu’Israël est l’un des grands signes annonciateurs du retour prochain de Jésus-Christ.
Jésus va bientôt paraître pour enlever son Église.
Sans parler de toutes les prophéties bibliques jalonnant l’histoire d’Israël, considérons celles qui concernent ce peuple depuis le temps du Christ jusqu’à aujourd’hui.
Les prophéties de Jésus se sont accomplies à la lettre
« Mais il leur dit : Voyez-vous tout cela ? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée . » (Matthieu 24.2)
Jésus dit encore : « Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Car il y aura une grande détresse dans le pays, et de la colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations. » (Luc 21.23-24)
C’est exactement ce qui s’est produit en l’an 70, lorsqu’un million de Juifs périrent sous les coups de Titus. Jérusalem fut détruite, le temple fut incendié par 100.000 soldats romains. L’État juif fut définitivement anéanti par les Romains en 132-135. A cette époque encore, il y eut 500.000 morts. L’empereur Adrien fit passer la charrue sur l’emplacement du temple.
Jésus avait dit vrai.
Il avait prophétisé en ces termes : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre maison vous sera laissée déserte » (Matthieu 23.37-38) ; et encore : « Il viendra sur toi [Jérusalem] des jours où tes ennemis t’environneront de tranchées, t’enfermeront, et te serreront de toutes parts ; ils te détruiront toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre... »
Dans le livre du Deutéronome, nous découvrons une autre prophétie, annonçant les souffrances du peuple juif : « Et l’Éternel te ramènera sur des navires en Égypte, et tu feras ce chemin dont je t’avais dit : Tu ne le reverras plus ! Là, vous vous offrirez en vente à vos ennemis, comme esclaves et comme servantes ; et il n’y aura personne pour vous acheter. » (Deutéronome 28.68)
Savez-vous que l’Histoire confirme la véracité de cette prophétie ? Les Romains, en effet, vendirent en foule ceux des Juifs qu’ils n’avaient pas tués, à tel point que les marchés d’Alexandrie en furent encombrés !
La dispersion mondiale d’Israël
Cette dispersion mondiale avait été prédite depuis longtemps. En effet, Jésus avait annoncé : « Il y aura une grande détresse dans le pays, et de la colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations. » (Luc 21.23-24)
Moïse, lui-même, inspiré par l’Esprit de Dieu, avait annoncé cette longue et sombre période de l’histoire d’Israël : « L’Éternel vous dispersera parmi les peuples, et vous ne resterez qu’un petit nombre au milieu des nations où l’Éternel vous emmènera » (Deutéronome 4.27) ; et encore : « L’Éternel te dispersera parmi tous les peuples, d’une extrémité de la terre à l’autre... » (Deutéronome 28.64)
(à suivre)
Paul BALLIERE
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