MARCHER AVEC DIEU DANS LA VICTOIRE SUR LE DOUTE
« Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Matthieu 14.31
L’histoire du doute…
Son origine, son développement, ses conséquences ou ses fruits sont produits ou menés de main de maître par l’adversaire de Dieu. Il serait intéressant de considérer comment et pourquoi naît le doute. Car si le doute a son histoire, il a aussi une physionomie.
Démasquons-le pour mieux le déraciner.
Combien d’âmes doutent sans le savoir : de la puissance, de la sagesse, de l’amour de Dieu. Si une fois pour toutes elles pouvaient avoir une représentation de Dieu, jamais elles ne douteraient.
Satan a tout intérêt à cacher Dieu aux âmes…
Il est vrai qu’en se révélant, Dieu se cache parfois. « Pourquoi, ô Éternel ! te tiens-tu éloigné ? Pourquoi te caches-tu au temps de la détresse ? », écrivait le Psalmiste (Psaume 10.1); et encore : « Jusques à quand, Éternel ! te cacheras-tu sans cesse… ? (Psaume 89.47) Il est vrai qu’ici est employée la forme interrogative qui est peut-être une interprétation plus ou moins juste de l’attitude de Dieu.
Mais voici qui est plus grave : « Tu es un Dieu qui te caches, Dieu d’Israël, Sauveur ! » dit Esaïe (Esaïe 45.15), prophète choisi, préparé par Dieu, vivant et marchant avec Dieu. En aurait-il fait l’affligeante expérience ?
Comment Dieu se cache-t-il pour nous ? Il se cache derrière les catastrophes : Les forces de la nature relèvent de Dieu ; la foudre qui tue ; l’orage en mer qui noie marins et pêcheurs ; les icebergs qui coulent les paquebots ; les glissements de montagne qui enlisent les villages...En faut-il davantage pour introduire le doute dans le cœur de l’homme ? Pourquoi Dieu tout puissant et bon permet-il cela ?
Allons plus loin : dans nos déchirements, au départ prématuré de nos bien-aimés ; quand nous n’avons plus la faculté de raisonner, que de tragiques « pourquoi » ? Dieu se cache. Satan en profite…
Marcher avec Dieu dans le doute vaincu par la foi…
Comment le doute se dissipe-t-il ? Dans la parabole de l’ivraie, il y a une explication : « C’est un ennemi qui a fait cela » (Matthieu 13.28). Devant les forces de la nature, Dieu est le plus fort, mais il laisse faire comme dans l’histoire de Job...C’est alors l’épreuve de la foi.
N’entretenons pas des foyers de doute en nous. Comment ? En considérant Jésus. Jésus a été vaincu par la souffrance, semble-t-il. En réalité, il en a été vainqueur. Il l’a combattue chez les autres. Il l’a acceptée pour lui-même en se remettant à Dieu.
Remettons-nous à Dieu, nous aussi. Faisons crédit à Dieu. Misons sur Dieu. « Quand bien même tu me tuerais, je ne cesserais d’espérer en toi », disait Job. Prenons le parti de la foi contre le doute ; de la paix contre le trouble ; de la vie contre la mort. Doute, trouble, mort viennent du diable. Foi, paix, vie viennent de Dieu.
Marcel ARNAL
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