VOUS AVEZ DIT « RÉVEIL » ?
« J.H. était un homme à la vie réglée, d’une parfaite moralité, assistant régulièrement au culte et participant à la Sainte Cène, très zélé pour l’Église et opposé à tout mouvement de dissidence. Ayant appris qu’il se passait des choses anormales dans nos réunions, il voulut s’en rendre compte par lui-même. Ensuite, il se rendit chez tous ses amis, jusqu’à une heure avancée de la nuit, pour les convaincre qu’il s’agissait là d’une contrefaçon satanique.
Peu après, nous apprîmes que J.H. était devenu fou furieux. En effet, après la lecture d’un sermon sur le salut par la foi, il avait changé de couleur, était tombé de sa chaise et s’était mis à crier, se frappant la tête contre le plancher.
Les voisins alarmés s’étaient attroupés dans la maison, et je les trouvai tous là, quand j’arrivai vers 2 heures de l’après-midi. Sa femme aurait voulu les éloigner ; mais il s’écriait : « Non, laisse-les tous voir le juste jugement de Dieu ! » Deux ou trois hommes essayaient de le tenir de leur mieux. En m’apercevant, il me fixa du regard et tendant ses mains vers moi s’écria : « Ah ! Voilà celui que j’ai accusé de tromper le peuple ; mais Dieu m’a vaincu ! J’ai dit que c’était de la comédie ; mais je sais que ça n’en est pas une ! » Puis il hurla de toutes ses forces : « Satan, maudit, légion de démons ! Tu ne resteras pas là ! Christ te chassera ! Tu peux me mettre en pièces si tu veux, mais tu ne pourras pas me nuire ! » Et il continuait à se frapper la tête contre le sol tandis que de grosses gouttes de sueur coulaient de son front.
Nous nous mîmes à prier, les angoisses du malheureux ne tardèrent pas à s’apaiser et il fut bientôt entièrement délivré. » (John Wesley)
« La puissance de Dieu était là. Les gens venaient pour être sauvés et ils ne furent pas déçus. Les cris et les sanglots étaient merveilleux à entendre. Il semblait que Dieu fût descendu parmi nous avec les terreurs du jugement. L’Esprit pénétrait dans toutes les régions profondes de l’âme humaine, mettant en lumière les recoins les plus secrets et s’attaquant à toutes les forteresses de péché dressées dans les cœurs ; il se révélait comme le grand ennemi du mal sous toutes ses formes. Il accumulait sur chacun des auditeurs ses condamnations, alors l’âme bouleversée jetait un appel suprême pour obtenir miséricorde et s’écriait : « O Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur ! » Ou encore : « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Sauve-moi, Seigneur, ou je péris ! Guéris mon âme, car j’ai péché contre toi ! » (James Caughey)
« La puissance de Dieu semblait descendre sur l’assemblée, telle un vent impétueux balayant tout sur son passage. Je restai stupéfait devant elle qui agissait sur presque tout l’auditoire. Elle ressemblait à un torrent irrésistible couvrant de ses flots tout ce qu’il rencontrait. Presque tous les assistants, depuis les vieillards endurcis dans le péché et l’ivrognerie jusqu’à des enfants de 6 à 7 ans, semblaient dans la détresse au sujet de leur âme. Les cœurs les plus rebelles étaient obligés de capituler. Entre autres, il se trouvait là un chef indien, homme distingué et très sûr de lui, du fait qu’il en savait plus long que ses frères et qu’il se disait chrétien déjà depuis dix ans. Il fut profondément convaincu de péché. Il se mit à pleurer amèrement. Un homme âgé, ancien meurtrier et ivrogne invétéré, versait des larmes abondantes, conscient soudain du péril qui le menaçait...De toutes parts les gens criaient grâce, tant dans la salle qu’au dehors, et chacun était tellement préoccupé de son propre état spirituel qu’il ne faisait pas attention à ses voisins, mais priait pour son propre salut. » (David Brainerd)
Oswald SMITH
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