L’HISTOIRE DES RÉVEILS
Telle a été l’histoire des réveils au cours des siècles. Soir après soir, le message a été donné sans aucun résultat, jusqu’au moment où quelque diacre ou ancien éclatait soudain en une confession angoissée et allait demander pardon à un frère auquel il avait fait du tort. Ou bien c’était une dame influente de la paroisse qui, tout en larmes, avouait qu’elle avait péché par sa langue, en médisant, et se trouvait en froid avec une autre sœur. Alors, une fois la confession faite, accompagnée s’il convient de restitution, une fois le dur terrain brisé par la charrue de l’Esprit, le péché reconnu et jugé, alors seulement l’Esprit de Dieu put descendre sur l’assemblée et le réveil s’étendit à toute la communauté.
Le plus souvent, il n’y a qu’un seul interdit, un seul obstacle à la bénédiction, comme ce fut le cas autrefois pour Acan (Josué 6). Dieu met le doigt sur le point névralgique, et ne le retire pas avant que le mal ait été jugé et abandonné.
Ainsi donc, frères et sœurs, sachons présenter à notre Dieu la supplication de David : « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’éternité ! » (Psaume 139.23-24) L’obstacle du péché ne sera pas plus tôt enlevé que Dieu se manifestera dans la puissance merveilleuse du réveil.
Oswald SMITH
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