RAHAB
Lectures bibliques : Josué 2.1-21 ; 6.22-25 ; Hébreux 11.31 ; Jacques 2.24-26 ; Matthieu 1.1,5
Dans nos études précédentes, nous avons vu deux classes de personnes appelées à traverser le Jourdain pour entrer dans le pays de la promesse ; d’une part, le peuple d’Israël, et d’autre part les deux tribus et demie dont le caractère moral et spirituel n’était malheureusement pas à la hauteur de leur vocation, mais qui prennent part au combat pour assurer à Israël la possession de son héritage.
Rahab et sa maison constituent une troisième classe de personnes : les païens, partageant par la foi, en commun avec l’ancien peuple de Dieu, l’héritage des promesses et de la bénédiction divines.
Le personnage
Rahab la prostituée était une païenne ; elle appartenait par sa naissance à cette vaste classe dont parle l’Écriture: « C’est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l’homme, souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. » (Éphésiens 2.11-12)
De plus, Rahab est une femme dégradée parmi les païens eux-mêmes, menant une vie de péché misérable et connue de tous. Son nom signifiant « insolence, violence, large, spacieux » résume bien sa vie de souillure. Mais la parole de Dieu vient à elle. L’Évangile de la grâce, en gestation dans l’Ancienne Alliance, s’étend à tous les êtres humains :
« Comme Jésus était à table dans la maison, voici beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples. Les pharisiens virent cela, et ils dirent à ses disciples : Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie ? Ce que Jésus ayant entendu, il dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Allez, et apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » (Matthieu 9.10-13)
« Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » (Luc 19.10)
« Lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit. » (Tite 3.4-5)
« Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé. » (Romains 5.20b)
« C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs... » (1 Timothée 1.15)
« Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. A peine mourrait-on pour un juste ; quelqu’un peut-être mourrait pour un homme de bien. Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Romains 5.6-8)
Quand le salut vient à nous
Dans sa grâce, l’Éternel permet que sa Parole vienne jusqu’à Rahab. « Nous avons appris... », dit-elle aux espions. (Josué 2.10) Elle n’avait rien demandé. Elle ne savait rien. Elle n’attendait rien. La grâce de Dieu est venue jusqu’à elle d’une manière providentielle.
Qu’a-t-elle appris, elle et son peuple ? Tout d’abord, les promesses de Dieu pour Israël : « L’Éternel, je le sais, vous a donné ce pays. » (Josué 2.9a) Ensuite, les miracles que Dieu a opérés pour son peuple : « Nous avons appris comment, à votre sortie d’Égypte, l’Éternel a mis à sec devant vous les eaux de la mer Rouge… » (Josué 2.10a) Enfin, les victoires remportées par Israël : « …et comment vous avez traité les deux rois des Amoréens au-delà du Jourdain, Sihon et Og, que vous avez dévoué par interdit.» (Josué 2.10b)
C’était une parole qui établissait la grâce et la délivrance pour les uns, le jugement pour les autres. Tout allait dépendre de l’attitude et de la réponse du cœur face à la parole entendue. Mes amis, le salut que Dieu nous offre, est personnel. Nous ne devons pas nous préoccuper de la position et de la décision des autres, mais réfléchir à notre décision et à notre engagement personnel.
La foi dans le message de Dieu conduit immédiatement Rahab à considérer la notion d’un jugement tout à fait juste : « Nous l’avons appris, et nous avons perdu courage, et tous nos esprits sont abattus à votre aspect… » (Josué 2.11a) Comme son peuple, elle est remplie de crainte. Le message entendu a porté un coup fatal à l’orgueil de tous les habitants de Jéricho et a fait fondre leur cœur comme de la cire ; plus encore, le message reçu a fait naître la foi dans le Dieu unique, infiniment grand et tout-puissant : « C’est l’Éternel, votre Dieu, qui est Dieu en haut dans les cieux et en bas sur la terre. » (Josué 2.11b) Ce peuple païen, et probablement Rahab elle-même, avaient une multitude de dieux en pierre, en bois...Mais la vraie foi nous amène toujours à nous humilier devant Dieu, à désespérer de nous-mêmes, à perdre nos illusions, à craindre Dieu, et à confesser notre impuissance et notre faiblesse.
Considérez la grande différence entre Rahab et les habitants de Jéricho (des rebelles ; la Bible dit : « C’est par la foi que Rahab, la prostituée, ne périt pas avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions avec bienveillance. » (Hébreux 11.31) Tandis que son peuple perd tout courage, la crainte de cette femme est pour elle le commencement de la sagesse, car elle est la crainte de l’Éternel. Cette sainte crainte amène Rahab à regarder à Dieu. Elle va crier avec force pour son salut et pour celui de sa famille ; elle va se réfugier dans la bonté et la fidélité de Dieu. La parole de Dieu déclare : « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. » (Romains 10.13)
Que ferez-vous devant le message de Dieu ?
(à suivre)
Paul BALLIERE
www.batissezvotrevie.fr
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Sylvie (mardi, 23 octobre 2018 07:08)
Message percutant, merci Mr Ballière, très heureuse de vous lire
Rene (mardi, 23 octobre 2018 08:52)
Merci frère de reprendre tes exhortations
Dieu te bénisses
Myriam (mardi, 23 octobre 2018 10:17)
Un tout grand merci pour vos messages qui sont pour moi très édifiants.
Soyez bénis
Evelyne (mardi, 23 octobre 2018 14:06)
Trop heureuse de vous relire .je rends grâce à notre Seigneur pour vos méditations. Que Dieu vous bénisse cher frère
Christopher (mardi, 23 octobre 2018 17:55)
Beau mesage
Carine (jeudi, 25 octobre 2018 11:31)
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