LA BIEN-AIMÉE TOUTE BELLE
« Tu es toute belle, mon amie...»
(Cantique des cantiques 4.7)
Salomon reprend ici la description de la beauté de Sulamith, interrompue par la jeune fille elle-même (voyez le verset 6).
Au début du chapitre quatre, Salomon avait déclaré: « Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! » (4.1). Nous découvrons maintenant que Sulamith n'est pas seulement belle, mais « toute belle ».
Dans nos précédentes études, nous avons mis en évidence les sept traits de la beauté de l'épouse. Sept est le chiffre de la perfection. La beauté parfaite de la Sulamithe est confirmée dans ce verset sept.
La beauté de l’Église
Qu'en est-il de l'Église ? Lavée dans le sang de son divin rédempteur, et revêtue de la justice de son Seigneur, elle est belle de la beauté de Jésus.
Nous sommes « favorisés » en Christ :
« En lui, Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé. » (Éphésiens 1.4-6)
« Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption. » (1 Corinthiens 1.30)
Nous avons pris place en lui. Nous sommes en lui, comme les sarments demeurent attachés au cep de la vigne (Jean 15). Ses pensées, ses sentiments, ses paroles, ses actes deviennent les nôtres. Sa vie tout entière devient la nôtre. Jésus n'a pas honte de considérer la beauté de son Église. Il l'admire publiquement.
La parole de Dieu, ou le Seigneur lui-même, n'a pas omis adroitement de faire allusion aux défauts de la bien-aimée. Elle n'en a pas ! C'est aussi ce que Dieu disait d'Israël :
« Il n'aperçoit point d'iniquité en Jacob, il ne voit point d'injustice en Israël » (Nombres 23.21).
Aucune cicatrice, ni la moindre déformation n'altèrent la beauté de la jeune fille. Il en est ainsi de l'Église de Jésus-Christ. Tout ce qui était mauvais, à cause du péché, a été ôté. L'épouse est désormais libre du moindre défaut. Devons-nous voir ici la promesse qu'un jour les défauts seront enlevés ? Non ! C'est dans le temps présent, c'est maintenant que la bien-aimée vit cette beauté parfaite. Elle est déjà accomplie :
«...Christ a aimé l'Église, et s'est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. » (Éphésiens 5.25-27)
Jésus dit à ses disciples:
« Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. » (Jean 15.3)
Parfois, nous nous égarons. En certaines occasions, nous nous fâchons avec le Seigneur. Il nous arrive d'attrister son Esprit. Mais lui ne permet pas à nos fautes d'affecter son amour. Il nous réprimande lorsque c'est nécessaire, mais l'Église reste son « amie ». Il ne tient pas un livre de souvenirs de nos folies, mais il pardonne.
Si vous maintenez votre position dans le Christ, le Seigneur « peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l'allégresse (Jude 24).
Paul BALLIERE
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Schuler (lundi, 28 janvier 2019 20:16)
L'Eglise sans tâche, la bien-aimée toute belle, est-elle l'Eglise locale que nous fréquentons? Ou faut-il voir l'Eglise composée de tous les rachetés véritables éparpillés sur la terre et pas forcément des ADD? Si nous sommes le temple du Saint-Esprit nous sommes l'épouse, l'Eglise qui se prépare, sans tâche, ni ride ou rien de semblable! Je veux faire partie de cette bien-aimée toute belle!