UN DESERT QUI REFLEURIT, ISRAEL DANS LA PROPHETIE BIBLIQUE

 

UN DÉSERT QUI REFLEURIT,

ISRAËL DANS LA PROPHÉTIE BIBLIQUE

 

          Selon la Bible, le pays désertique devait refleurir et être changé en verger.

          Dieu avait dit : « Le pays dont tu vas entrer en possession n’est pas comme le pays d’Égypte, d’où vous êtes sortis, où tu jetais dans les champs ta semence et les arrosais avec ton pied comme un jardin potager. Le pays que vous allez posséder est un pays de montagnes et de vallées, et qui boit les eaux de la pluie du ciel ; c’est un pays dont l’Éternel, ton Dieu, prend soin, et sur lequel l’Éternel, ton Dieu, a continuellement les yeux, du commencement à la fin de l’année...Je donnerai à votre pays la pluie en son temps, la pluie de la première et de l’arrière-saison, et tu recueilleras ton blé, ton moût et ton huile ; je mettrai aussi dans tes champs de l’herbe pour ton bétail, et tu mangeras et te rassasieras. » (Deutéronome 11.10-12, 14-15)

 

Quand le verger se change en désert...

 

          Une malédiction s’est abattue sur la Terre Promise à cause de la méchanceté d’Israël. L’Éternel avait déclaré : « Je vous disperserai parmi les nations, et je tirerai l’épée après vous. Votre pays sera dévasté, et vos villes seront désertes. Alors le pays jouira de ses sabbats, tout le temps qu’il sera dévasté et que vous serez dans le pays de vos ennemis. » (Lévitique 26.33-34)

          Et encore : « Les générations à venir, vos enfants qui naîtront après vous et l’étranger qui viendra d’une terre lointaine, à la vue des plaies et des maladies dont l’Éternel aura frappé ce pays – à la vue du soufre, du sel, de l’embrasement de toute la contrée, où il n’y aura ni semence, ni produit, ni aucune herbe qui croisse, comme au bouleversement de Sodome, de Gomorrhe, d’Adma et de Tseboïm, que l’Éternel détruisit dans sa colère et dans sa fureur – toutes les nations diront : Pourquoi l’Éternel a-t-il ainsi traité ce pays ? Pourquoi cette ardente, cette grande colère ? Et l’on répondra : C’est parce qu’ils ont abandonné l’alliance contractée avec eux par l’Éternel, le Dieu de leurs pères, lorsqu’il les fit sortir du pays d’Égypte. » (Deutéronome 29.22-25)

          Et encore : « Je les ai dispersés parmi toutes les nations qu’ils ne connaissaient pas ; le pays a été dévasté derrière eux, il n’y a plus eu ni allants ni venants ; et d’un pays de délices, ils ont fait un désert. » (Zacharie 7.14)

 

          Les prédictions de la Bible précisent que la pluie allait aussi être retenue. Et cela devait ajouter à la désolation du pays, qui ne pouvait compter sur les rivières pour son irrigation. Le prophète Esaïe avait annoncé de la part de l’Éternel: « ...Les ronces et les épines y croîtront ; et je donnerai mes ordres aux nuées, afin qu’elles ne laissent plus tomber la pluie sur elle [la terre d’Israël]. » (Esaïe 5.6)

 

          C’est un fait notoire que depuis près de 2 000 ans, la Palestine avait pris l’aspect d’un désert, et que les pluies y étaient devenues rares. Il n’était plus cultivé ni boisé comme autrefois, ce qui avait contribué à changer le climat. Le pays était donc devenu un désert, avec ici et là une oasis de verdure.

          Les Arabes n’aiment pas cultiver la terre, et préfèrent laisser brouter à leurs troupeaux ce qui pousse, c’est-à-dire presque rien. Les Turcs, eux, ne replantaient guère un arbre qu’après en avoir coupé un. Ils mettaient même un impôt sur ceux qui subsistaient. Pendant le dernier siècle de leur domination, l’impôt était si exorbitant, qu’on trouvait plus avantageux de couper les arbres que de payer l’impôt. Ainsi, sans végétation suffisante, sans soins et sans eau, la Palestine était tombée très bas. Dieu avait dit vrai, comme toujours.

 

Quand le désert se change en verger...

 

          Mais depuis des dizaines d’années, une grande transformation s’est opérée en Israël. Et c’est là l’accomplissement des prédictions de la Bible sur le pays :

 

          « Sur la terre de mon peuple croissent les épines et les ronces, même dans toutes les maisons de plaisance de la cité joyeuse. Le palais est abandonné, la ville bruyante est délaissée ; la colline et la tour serviront à jamais de cavernes ; les ânes sauvages y joueront, les troupeaux y paîtront, jusqu’à ce que l’Esprit soit répandu d’en haut sur nous, et que le désert se change en verger, et que le verger soit considéré comme une forêt. » (Esaïe 32.14-15)

 

          « Le désert et le pays aride se réjouiront ; la solitude s’égaiera, et fleurira comme un narcisse; elle se couvrira de fleurs, et tressaillira de joie, avec chants d’allégresse et cris de triomphe ; la gloire du Liban lui sera donnée, la magnificence du Carmel et du Saron. Ils verront la gloire de l’Éternel, la magnificence de notre Dieu. » (Esaïe 35.1-2)

 

          « Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier ; je mettrai dans les lieux stériles le cyprès, l’orme et le buis, tous ensemble », dit l’Éternel (Esaïe 41.19).

 

          Dieu dit encore : « L’arbre des champs donnera son fruit, et la terre donnera ses productions. Elles [les brebis de l’Éternel, son peuple] seront en sécurité dans leur pays ; et elles sauront que je suis l’Éternel, quand je briserai les liens de leur joug, et que je les délivrerai de la main de tous ceux qui les asservissaient...J’établirai pour elles une plantation qui aura du renom ; elles ne seront plus consumées par la faim dans le pays, et elles ne porteront plus l’opprobre des nations. » (Ézéchiel 34.27, 29)

 

          « J’appellerai le blé, et je le multiplierai ; je ne vous enverrai plus la famine. Je multiplierai le fruit des arbres et le produit des champs, afin que vous n’ayez plus l’opprobre de la famine parmi les nations...La terre dévastée sera cultivée, tandis qu’elle était déserte aux yeux de tous les passants ; et l’on dira : Cette terre dévastée est devenue comme un jardin d’Éden ; et ces villes ruinées, désertées et abattues, sont fortifiées et habitées. » (Ézéchiel 36.39-30, 34-35)

 

          Sans préjuger de l’avenir, constatons que le pays est devenu méconnaissable.

          Depuis la fin du XIXe siècle, les Juifs ont cherché à établir dans le pays des colonies agricoles de plus en plus nombreuses.

          Jusqu’en 1914, le baron Edmond de Rothschild avait investi dans cet effort des millions de francs or.

          Une puissante organisation, le Keren Kayemeth Lesraël, a été fondée pour favoriser l’achat et la culture des terres. En 1935, les Juifs étaient arrivés à acquérir 1 200 000 hectares de terrain, malgré l’opposition grandissante des Arabes. Les résultats qu’ils ont obtenus touchent au prodige ; ils ont planté des millions d’arbres. La plaine du Saron était abandonnée aux dunes de sable. Maintenant, c’est une immense forêt d’orangers. La production des agrumes (oranges, citrons, pamplemousses) s’est considérablement développée. C’est vraiment « une plantation qui a du renom » car les oranges venant de là sont parmi les plus appréciées sur le marché international.

          Un autre exemple typique est la remise en valeur de la plaine d’Esdrélon (ou de Jizréel), autrefois réputée pour sa fertilité. En 1920, elle était entièrement en friche, envahie par des herbes plus hautes qu’un homme, coupée de marais et infestée de malaria. Sur la plaine, pas d’arbres, ni de maisons ; il n’y avait sur des collines que quatre ou cinq petits villages arabes (la plaine a 35 km de longueur). Maintenant, on voit partout des maisons, des vergers, des pâturages, des fermes. Mais sur les 8 000 premiers colons, 6 000 sont morts de maladies qui ravageaient les lieux. Voici comment l’hebdomadaire « Minerve » relatait ces faits : « On a souvent dit et répété que le Juif déteste le travail manuel et qu’il excelle à faire travailler les autres à son profit. Cela n’est pas vrai pour la Palestine. Le Juif a été, et reste, l’élément constructeur de ce pays. J’ai connu la vallée de Jizréel après la guerre de 1914-1918. Ce n’était qu’un vaste marais pestilentiel, où la malaria régnait souverainement. Tous ceux qui avaient tenté de s’établir en cette contrée y avaient trouvé la mort. Quand les premiers pionniers (Maloutsim, en hébreu) visitèrent cette région, on leur répondit : « Un village disparu...Les Allemands y habitaient. - Où sont-ils aujourd’hui ? - Ils sont morts. - Et depuis lors, personne ne s’est établi ici ? - Des Arabes sont venus. Ils sont morts, tous morts. - Il faut nous établir ici ! dit l’ancien. Et ils s’y établirent. Beaucoup sont morts...Mais chaque fois que tombait un pionnier, il s’en trouvait un autre, immédiatement, pour reprendre la pelle et la pioche du disparu » (30 novembre 1945). Ainsi les résultats dépassèrent-ils l’imagination.

          En 1935, la Palestine Land Development Company a acheté toute la région de la Mérom, pour y faire le même travail d’assainissement. C’était jusque-là un pays désertique, infesté de fièvres, où ne subsistaient que quelques familles bédouines. Et l’on pourrait ainsi multiplier les exemples. Les Juifs, que l’on croyait impropres à l’agriculture, s’y sont mis en grand nombre et avec un entrain incroyable..

 

          Des siècles auparavant, Esaïe avait prophétisé en ces termes : « Ainsi l’Éternel a pitié de Sion, il a pitié de toutes ses ruines ; il rendra son désert semblable à un Eden, et sa terre aride à un jardin de l’Éternel. » (Esaïe 51.3)

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Meillerais (lundi, 25 février 2019 09:27)

    Ce commentaire Est très bien réalisé!
    Merci beaucoup pour ce sujet
    Que notre Seigneur Jésus-Christ vous bénisse pleinement tous les jours...