Wang-Ming tao, pasteur au ministère fécond en Chine, a été condamné en 1955 à la prison à perpétuité par le régime communiste de Mao Tsé-Toung. Vingt-trois ans plus tard, à près de 80 ans, il a été libéré. Le 28 juillet 1991 (trois jours après avoir célébré son 91e anniversaire) il a été repris par le Seigneur.
Voici quelques-unes de ses réflexions qui ne manqueront pas de nous interpeller...
UN ÉCHO POSITIF ET UN ÉCHO NÉGATIF
« Et l’Éternel me dit : Ne dis pas:Je suis un enfant. Car tu iras
vers tous ceux auprès de qui je t’enverrai, et tu diras tout ce que
je t’ordonnerai. Ne les crains pas, car je suis avec toi
pour te délivrer, dit l’Éternel. » (Jérémie 1.7-8)
Lorsque je suis invité par une église pour un ministère de prédication, je prévois généralement de ne m’y rendre qu’une seule fois. La raison en est la suivante : peu importe ce que la communauté aimerait entendre, je suis chaque fois poussé à apporter le message et les avertissements que Dieu met sur mon cœur. Si mes paroles suscitent de la colère, je ne suis généralement pas invité une seconde fois. Il est clair que ce n’est jamais mon intention de fâcher un auditoire, car Dieu n’aime pas que nous nous disputions. La raison pour laquelle je dénonce si clairement le péché et la corruption est que ces choses me causent beaucoup de peine ; je ne puis donc passer par-dessus. Une autre raison : je suis parfaitement convaincu que Dieu m’a confié une telle mission. Et malheur à moi si je ne prêche pas ce qu’il m’a demandé ! Je préférerais être attaqué par des hommes plutôt que de provoquer la colère de Dieu. A la réflexion, il est étonnant de voir que j’ai été souvent invité une seconde fois, voire une troisième, quatrième ou cinquième fois en des endroits où je ne pensais prêcher qu’une seule fois. Cela démontre qu’il y a encore dans les églises des croyants disposés à se mettre à l’écoute des exigences de Dieu.
Mais il y a bien sûr aussi des églises qui m’ont considéré, après un seul message, comme un intervenant négatif.
Je dois dans ce cas-là subir de l’animosité de leur part. Mais leurs critiques ne vont en général pas au-delà de remarques telles que : « fier et prétentieux ; pense avoir seul raison, tandis que tous les autres ont tort » ; ou encore : « aime critiquer et mettre le doigt sur les erreurs des autres ». L’objection la plus fréquente est la suivante : « Dès que Wang Ming tao ouvre la bouche en public, il se met à calomnier les autres ». Les « calomnies » dont ils parlent concernent le péché et l’iniquité que je condamne vertement. Si nous ouvrons la Bible, nous constatons que c’est la façon dont les prophètes rappelaient à l’ordre les hommes de leur temps. Et leurs reproches étaient d’ordinaire beaucoup plus percutants que les miens.
WANG-MING TAO
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Nous publions aujourd’hui la suite et la fin de notre article « Les jeunes et le suicide ». Quels sont les facteurs personnels qui poussent les jeunes au suicide ? Perturbations familiales, fuite, culpabilité...Quelle est la réponse de Dieu à notre jeunesse en souffrance ? Pour lire notre article, cliquer sur le lien :
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