L’APPEL A UNE REPENTANCE NATIONALE
« Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne
à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise
pas ; mais je n’en trouve point. Je répandrai sur eux ma fureur, je les consumerai par le feu de ma colère, je ferai retomber leurs œuvres
sur leur tête, dit le Seigneur, l’Éternel. »
Ézéchiel 22.30-31
Être présent sur cette brèche ou non est le facteur décisif pour nos villes. Nous devons reprendre le manteau* et obéir. Dieu suscite des intercesseurs qui courront se tenir à la brèche, qui retarderont le jugement et qui renouvelleront l’alliance. Nous ne devons pas laisser nos villes devenir semblables à Sodome et Gomorrhe.
La destruction qui finit par échoir à ces villes ne vint pas à cause de la grande méchanceté de leurs habitants, mais parce qu’il ne s’y trouva pas même dix justes ! Il leur manqua l’essence du réveil : un noyau d’intercesseurs, de saints hommes et femmes qui assiègent sans répit le trône de la grâce en faveur de leur ville et dont les vies même aient un effet purifiant et préservateur, comme le sel de la terre que le peuple de Dieu est appelé à être. Quand nos villes et nos nations sont pesées dans les balances du ciel, une poignée de ceux qui sont consacrés peut faire pencher la balance du côté du réveil plutôt que de celui de la destruction.
Dieu est en train de lancer un appel à l’Église pour qu’elle sorte de son sommeil. Si nous voulons que nos villes et notre nation échappent à la dévastation qui approche, nous devons nous lever comme des intercesseurs devant le trône et accomplir la fonction sacerdotale qui est décrite dans le deuxième chapitre du prophète Joël : pleurer sur notre pays, confesser ses péchés et de nouveau supplier le Seigneur de retenir le bras de son jugement.
« Qu’entre le portique et l’autel pleurent les sacrificateurs, serviteurs de l’Éternel, et qu’ils disent : Éternel, épargne ton peuple ! Ne livre pas ton héritage à l’opprobre, aux railleries des nations ! Pourquoi dirait-on parmi les peuples : Où est leur Dieu ? » (Joël 2.17)
Il n’existe pas d’autre chemin pour expérimenter les bénédictions de la restauration et du réveil qui sont notre héritage promis. Comme le dit Mario Murillo : « Avant tout grand réveil, il doit y avoir un brutal éveil des consciences. »
Autrefois, en Israël, souffler du shofar, c’est-à-dire dans la corne du bélier pour annoncer le jubilé, c’était bien plus que l’annonce du pardon et de l’annulation des dettes, bien plus que l’affranchissement et la liberté pour les Juifs en esclavage. Le son du shofar, lors du jubilé, annonçait également le jour des Expiations. Il appelait donc aussi le peuple à une repentance nationale […]
Le Seigneur appelle à nouveau son peuple à une repentance nationale. C’est la rapidité avec laquelle nous répondrons à cet appel et la profondeur de notre repentance et de notre consécration qui détermineront l’étendue avec laquelle la main du Seigneur visitera nos pays, soit par le jugement, soit par la bénédiction.
Lou ENGLE
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* 2 Rois 2.11-14
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