LES ASPECTS MÉDICAUX DE LA CRUCIFIXION
L'agonie de l'amour !
La veille de sa crucifixion, Jésus était assemblé avec ses disciples dans la chambre haute, partageant avec eux quelques-unes des vérités les plus intimes de son ministère tout entier. En discutant de l'amour du Père et de son amour pour ses disciples, il a déclaré :
« Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » (Jean 15:13)
Bien qu'ils ne le sachent pas à l'époque, les disciples n'étaient qu'à quelques heures de la réalisation pratique de cette vérité. Une des preuves subtiles de l'origine surnaturelle des textes bibliques est que les événements étonnants sont souvent décrits dans des récits extrêmement brefs.
Ceci est peut-être mieux illustré dans la façon évidente avec laquelle la crucifixion de Jésus-Christ, l'événement le plus crucial de l'histoire de l'univers, est décrite dans les récits évangéliques.
Après que Jésus ait été jugé et déclaré sans faute par le procurateur romain, Ponce Pilate, il l'a livré pour être jugé par la foule. Lorsque l'occasion s'est présentée pour décider du destin de Jésus, la foule et les dirigeants juifs criaient en disant : « Crucifie-le ; crucifie-le ».
Les terribles événements des six heures suivantes ont été précédés par les simples paroles :
« Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus, et l'emmenèrent. » (Jean 19.16)
Les grandes gouttes de sang
Les souffrances physiques de Jésus ont commencé dans le jardin de Gethsémané, la veille de sa crucifixion. Alors que les disciples dormaient, l'Évangile de Luc (22.44) rapporte que le Seigneur « étant en agonie, priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. »
La notion que quelqu'un puisse en fait suer du sang semble artificielle. Cependant, il existe une affection rare, mais reconnue, appelée hématohydrosis, dans laquelle les vaisseaux capillaires sanguins qui alimentent les glandes sudoripares se rompent, les obligeant à expulser du sang. Cela se produit généralement sous des conditions de stress physique ou émotionnel extrême. Jésus ne suait pas du sang parce qu'Il avait peur des douleurs physiques de la croix. En effet, le livre des Hébreux nous dit :
« Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu. » (Hébreux 12.2)
Les tribunaux
Après l'arrestation de Jésus, ils l'emmenèrent vers le grand prêtre Caïphe, où les scribes et les anciens étaient assemblés. Au cours de cette inquisition, il nous est dit que « quelques-uns se mirent à cracher sur lui, à lui voiler le visage et à le frapper à coups de poing, en lui disant : Devine ! Et les serviteurs le reçurent en lui donnant des soufflets. » (Marc 14.65)
Des coups dans le visage reçus par un individu ayant les yeux bandés causent un traumatisme encore pire parce que la victime ne peut pas « voir venir les coups ». Dans les heures qui ont suivi, Jésus a été battu à deux autres reprises aux mains des soldats romains. Une sévère déformation du visage aurait certainement résulté de ces traitements brutaux. Il est fort probable que les paupières enflées étaient fermées à la suite de tels coups. Ceci a été fait afin d'accomplir Ésaïe 52.13-14 :
« Voici, mon serviteur prospérera; il montera, il s'élèvera, il s'élèvera bien haut. De même qu'il a été pour plusieurs un sujet d'effroi, tant son visage était défiguré, tant son aspect différait de celui des fils de l'homme. »
La flagellation
Après son procès devant Ponce Pilate, Jésus a été flagellé (fouetté) par les gardes romains. Ce processus implique généralement un fouet avec plusieurs lanières de cuir, de 18 à 24 pouces de long, avec des morceaux de métal, d'ossements ou de verre intégrés dans le cuir. Parfois, ils utilisaient une tige de fer pour battre le prisonnier. Selon la coutume juive, un prisonnier était généralement fouetté 39 fois. (Quarante moins un était un signe de la miséricorde juive !)
La flagellation était une forme extrême de châtiment. La peau du dos de la victime était habituellement déchiquetée, exposant ainsi les muscles sous-jacents et la structure du squelette. De sévères pertes de sang et une déshydratation étaient la règle. De nombreuses victimes succombaient à de telles flagellations.
Après la flagellation de Jésus, les soldats romains l'ont battu une seconde fois avec leurs mains et avec un roseau. Puis, ils lui ont mis une « couronne d'épines ».
Jésus n'avait pas bu depuis la veille, de sorte que la combinaison des passages à tabac, de la couronne d'épines et de la flagellation aurait mis en branle un processus irréversible de sévère déshydratation et une insuffisance cardio-respiratoire. Tout cela a été fait pour que la prophétie d'Esaïe soit accomplie :
« J'ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe; Je n'ai pas dérobé mon visage aux ignominies et aux crachats. » (Ésaïe 50.6)
Et :
« Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » (Ésaïe 53.5)
Crucifixion
La crucifixion a été inventée par les Perses entre 300 et 400 avant Jésus-Christ. Elle a été « perfectionnée » par les Romains au premier siècle avant Jésus-Christ. C'est sans doute la mort la plus douloureuse jamais inventée par l'homme. Elle était réservée principalement pour les criminels les plus vicieux.
Le dispositif le plus couramment utilisé pour la crucifixion était une croix de bois, qui se composait d'un poteau vertical fixé de façon permanente dans le sol avec une barre transversale amovible, pesant normalement entre 75 et 100 livres. Les victimes de la crucifixion étaient généralement déshabillées et leurs vêtements divisés par les gardes romains. Dans le cas de Jésus, cela a été fait afin d'accomplir le texte du Psaume 22.19 : « Ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique. »
Dans un geste de « bonté romaine », le prisonnier recevait un mélange de vinaigre et de vin comme anesthésique doux. Cet anesthésique a été refusé par Jésus. Par conséquent, il a tout porté ! L'apôtre Pierre a dit de Jésus :
« Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » (1 Pierre 2.24)
La victime était ensuite placée sur le dos, les bras tendus puis cloués à la barre transversale. Les clous, qui étaient généralement d'environ de 7 à 9 pouces de long, étaient placés entre les os de l'avant-bras (le radius et le cubitus) et les petits os des mains (les os du carpe).
Le placement des clous à cet endroit a plusieurs effets. D'abord, cela fait en sorte que la victime reste effectivement accrochée là jusqu'à sa mort. Deuxièmement, un clou placé à cet endroit causerait la rupture du plus grand nerf dans la main appelé le nerf médian.
La rupture de ce nerf est une catastrophe médicale. En plus des sévères douleurs de brûlures, la destruction de ce nerf entraîne une paralysie permanente de la main. En outre, en clouant la victime à cet endroit dans le poignet, il y aurait un minimum de saignements et il n'y aurait aucun os brisé ! Ainsi, les Écritures sont accomplies :
« Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent. » (Psaumes 22.18)
« Il garde tous ses os, aucun d'eux n'est brisé. » (Psaume 34.21)
Le positionnement des pieds est probablement la partie la plus critique du mécanisme de la crucifixion. D'abord, les genoux sont fléchis à environ 45 degrés et les pieds sont également fléchis (pliés vers le bas) d'un autre 45 degrés jusqu'à ce qu'ils soient parallèles avec la perche verticale. Un clou de fer d'environ 7 à 9 pouces de long est planté dans les pieds entre le 2ième et 3ième os métatarsiens. Dans cette position, le clou causerait la rupture de l'artère pédieuse dorsale du pied, mais, les saignements qui en résultent seraient insuffisants pour provoquer la mort.
Le résultat catastrophique
Le résultat de la position sur la croix met en place une séquence d'événements horribles qui entraîne une mort lente et pénible. Après avoir été cloué sur la croix, la victime a maintenant une position impossible à maintenir.
Avec les genoux fléchis à environ 45 degrés, la victime doit supporter son poids avec les muscles de ses cuisses. Toutefois, il s'agit d'une tâche presque impossible à accomplir avec les genoux fléchis à 45 degrés pendant plus de 5 minutes. Comme la force des jambes abandonne, le poids du corps doit désormais être pris en charge par les bras et les épaules. Le résultat est que quelques minutes après avoir été cloué sur la croix, les épaules se disloqueront. Quelques minutes plus tard, les coudes et les poignets se disloquent. Le résultat de ces dislocations est que les bras sont maintenant jusqu'à 6 à 9 pouces plus longs que la normale.
Avec les bras disloqués, un poids corporel considérable est transféré à la poitrine, en provoquant à la cage thoracique d’être élevée dans un état perpétuel d'inhalation. Par conséquent, afin d'exhaler, la victime doit pousser sur ses pieds pour permettre aux muscles de sa cage thoracique de se détendre. Le problème est que la victime ne peut pas pousser très longtemps, car les jambes sont extrêmement fatiguées. À mesure que le temps passe, la victime est de moins en moins en mesure de supporter son poids sur ses jambes, ce qui provoque une plus ample dislocation des bras et une plus grande élévation de la paroi thoracique, ce qui rend la respiration de plus en plus difficile.
Le résultat de ce processus est une série d’effets physiologiques catastrophiques. Parce que la victime ne peut pas maintenir une bonne ventilation de ses poumons, le niveau d'oxygène du sang commence à diminuer et le niveau de dioxyde de carbone dans le sang (CO2) commence à augmenter. Cette élévation du niveau de CO2 stimule le cœur à battre plus rapidement afin d'augmenter l'apport d'oxygène et afin d'éliminer le CO2.
Toutefois, en raison de la position de la victime et des limites de l'apport d'oxygène, la victime ne peut pas fournir plus d'oxygène et l’augmentation de la fréquence cardiaque augmente également la demande en oxygène. Donc, ce processus met en place un cercle vicieux de demande croissante en oxygène qui ne peut pas être satisfaite, suivi par une constante augmentation de la fréquence cardiaque. Après plusieurs heures, le cœur commence à manquer, les poumons s'effondrent et se remplissent de fluides, ce qui diminue encore davantage l'apport d'oxygène aux tissus. Les pertes de sang et l'hyperventilation se combinent pour causer une déshydratation sévère. C'est pourquoi Jésus a dit : « J'ai soif. »
Sur une période de plusieurs heures, la combinaison de l'effondrement des poumons, la défaillance du cœur, la déshydratation et l'impossibilité de fournir de l’oxygène vers les tissus adéquatement cause la mort éventuelle de la victime. La victime, en effet, ne peut pas respirer correctement et elle suffoque lentement vers la mort. En cas de stress cardiaque sévère, comme la crucifixion, le cœur de la victime peut même éclater. Ce processus est appelé « rupture cardiaque ». Par conséquent, on peut dire que Jésus est mort le « cœur brisé ! »
Pour ralentir le processus de la mort, les bourreaux pouvaient mettre un petit siège en bois sur la croix, ce qui permettait à la victime le privilège de porter son poids sur ses fesses. L'effet était que cela pouvait prendre jusqu'à neuf jours pour mourir sur une croix.
Quand les Romains voulaient accélérer la mort, ils brisaient tout simplement les jambes de la victime, ce qui le faisait suffoquer en quelques minutes. À trois heures de l'après-midi, Jésus a dit : « Tetelastai », ce qui signifie, « tout est accompli ». Puis, il rendit l'âme. Lorsque les soldats s'approchèrent de Jésus pour lui casser les jambes, il était déjà mort. Pas un seul de ses os n’a été brisé !
Alors, comment devrions-nous vivre ?
Je me rends compte qu'il est difficile de lire les détails des souffrances physiques de Jésus. Et pourtant, lorsque nous nous rendons compte qu'il attendait avec impatience, en notre nom, la croix, nous sommes submergés par sa démonstration pratique de l'amour et, espérons-le, une réalisation personnelle de notre indignité. Comment devrions-nous alors vivre ? Je crois que l'apôtre Paul l’a dit le mieux :
« Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; Et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » (Philippiens 2.5-11)
Dr Mark Eastman
www.batissezvotrevie.fr
Écrire commentaire
Patrac (mardi, 10 septembre 2019 09:41)
L éternité sera tro courte pour Liu dire merci ����❤️