ÂMES AFFAMÉES DE RÉVEIL
Quand j’ai visité la Russie, j’ai pu voir Dieu à l’œuvre d’une façon remarquable. Les gens n’hésitaient pas à faire 20 kilomètres à pied, d’autres venaient en charrette ou à cheval, parcourant 200 kilomètres pour assister aux réunions. Les cultes duraient deux ou trois heures consécutives, et il y avait parfois jusqu’à trois réunions par jour. Et encore, ces braves gens trouvaient qu’ils n’en avaient pas assez et venaient dès le matin prier ensemble, avant l’arrivée des prédicateurs.
Pas besoin de publicité ; chacun le disait à son voisin et ils arrivaient de tous côtés, remplissant les salles jusque dans les moindres recoins, même les plus grandes étaient combles. Je me souviens d’avoir prêché, entre autres, dans une chapelle luthérienne à 3.000 personnes. Oh ! comme ils buvaient la Parole ! En plein air, c’était pareil, et la réunion pouvait se prolonger pendant trois heures sous la pluie ; tous écoutaient avidement, hommes, femmes et enfants, tous des âmes affamées !
Et comme Dieu a opéré puissamment là-bas ! Dès le début de la campagne c’était l’atmosphère du réveil. On priait, on chantait, on rendait témoignage, et les larmes coulaient sur bien des visages. Le cœur brisé, ils écoutaient le message et, quand venait le moment de l’appel, un grand nombre se levaient pour venir s’agenouiller devant l’estrade et crier à Dieu avec larmes pour obtenir son pardon.
Voici quelques extraits de mon journal durant la campagne :
« Impossible de décrire les scènes qui se déroulèrent au cours de ces journées, car ce que Dieu a fait est tout simplement miraculeux. Chaque soir le grand auditorium était plein à craquer, les gens se tenant debout dans les couloirs, sur l’estrade et partout. Le devant de la chaire se remplissait sans cesse de pénitents dont beaucoup acceptèrent le Sauveur pour la première fois. Je ne saurais en fixer le nombre.
Mais le culte de 10 heures du matin fut le point culminant de ce festin spirituel. Une fois la salle remplie on ajouta des chaises dans le chœur et un peu partout, beaucoup durent rester debout. Alors la puissance d’En Haut descendit sur cette immense assemblée ; hommes et femmes tombèrent à genoux de tous côtés, et quelles prières ! Quelle repentance ! Quelles confessions avec larmes, mais aussi quelle joie inexprimable dans les témoignages ! Et comme ils chantaient, ces chers Russes ! Vraiment, c’était le ciel sur la terre.
A la fin du culte, on me demanda si je ne voudrais pas prêcher une fois de plus à 4 heures. J’y consentis, et à l’heure indiquée ils étaient de nouveau tous là. Une fois de plus, la puissance de l’Esprit était à l’œuvre, et il y eut bien des larmes. Une joie ineffable et glorieuse se reflétait sur bien des visages. Nous nous agenouillâmes tous dans le silence, et l’Esprit descendit pour faire sa demeure dans plusieurs vies.
A 6 heures et demie je parlai encore, puis à 8 heures : quatre réunions dans la journée !
Peu après m’être retiré dans ma chambre, j’entendis frapper à la porte. Un étudiant entra et me dit que Dieu lui avait parlé. Il avait le cœur affamé de la vie d’En Haut et m’annonça sa décision de rester toute la nuit en prière jusqu’à ce que l’Esprit le remplît entièrement. Nous avons prié ensemble et il sanglotait éperdument…
Quelques instant après, un autre frappait à son tour et venait me demander de me joindre à un groupe dans la chambre voisine. Je trouvai là plusieurs jeunes prosternés devant le Seigneur, face contre terre. Dieu leur avait parlé à eux aussi. Et la prière recommença, ardente, précise, passionnée, montant tout droit vers Dieu. Le péché fut confessé, des vies furent consacrées au Seigneur, et le Saint-Esprit, une fois de plus, eut la voie libre parmi nous.
Puis ce fut toute la troupe des étudiants qui arriva au grand complet et, tombant à genoux, les cœurs se répandirent librement devant le Seigneur, en russe, en allemand, en letton, en anglais. Oh ! Quelle heure bénie où ces cœurs brisés pleuraient ensemble aux pieds de Jésus ! Quelle joie de se trouver dans une pareille atmosphère de réveil et de voir le Saint-Esprit à l’œuvre ! Quand finalement ils se retirèrent pour continuer à prier dans leurs chambres – jusqu’à quelle heure, je ne sais – je pus, moi aussi, rentrer dans la mienne, vers minuit, et prendre du repos, bénissant Dieu pour cette journée ».
Oswald SMITH
www.batissezvotrevie.fr
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Florian (vendredi, 25 octobre 2019)
Merci seigneur pour ce témoignage !
Que nous puissions vivre cela en France! J'ai soif d'un réveil dans ma vie ainsi que dans notre pays.