LE SYMBOLISME DU CHIFFRE 5
Nous l’avons écrit à maintes reprises dans nos précédents articles, la Bible emploie bon nombre de symboles. Les nombres, en particulier, ont souvent un sens symbolique. Cette découverte stimule l’étude des Saintes Écritures et nous permet de mieux apprécier la sagesse infiniment variée de Dieu.
Quel est le symbolisme du chiffre 5 ? Des textes de l’Écriture, dans lesquels figure ce chiffre, font apparaître les ressources de la grâce de Dieu face à la défaillance (ou la faiblesse) de l’homme. Voyez plutôt...
Pour la dédicace du Tabernacle, les chefs des tribus d’Israël firent de riches offrandes. L’Écriture déclare : « Pour le sacrifice d’actions de grâces...cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux d’un an ». Cette parole revient douze fois dans le chapitre sept des Nombres (v.17, 23, 29, 35, 41, 47, 53, 59, 65, 71, 77, 83) Pour le sacrifice d’actions de grâces ! Quelle infinie miséricorde, quelle grâce et quelle puissance Dieu avait déployées pour sortir son peuple de la servitude de L’Égypte !
Comment David, le jeune berger de Bethléhem, triompha-t-il du redoutable géant Goliath ? « Il choisit dans le torrent cinq pierres polies, et les mit dans sa gibecière de berger et dans sa poche. » (1 Samuel 17.40). Merveilleux symbole du secours de la grâce du Dieu Tout-Puissant dans la faiblesse naturelle.
Elisabeth, stérile et avancée en âge, enfanta un fils. Elle devint ainsi la mère de Jean-Baptiste ! L’Évangile précise : « Elisabeth...devint enceinte. Elle se cacha pendant cinq mois, disant : C’est la grâce que le Seigneur m’a faite, quand il a jeté les yeux sur moi pour ôter mon opprobre parmi les hommes. » (Luc 1.24-25)
Comment Jésus nourrit-il une foule de plusieurs milliers d’hommes, de femmes et d’enfants rassemblés auprès de lui et n’ayant rien à manger ? Les disciples ne disposaient que des cinq pains d’orge et des deux poissons d’un jeune garçon (Jean 6.9). Jésus les prit et les multiplia ! (Matthieu 14.19-20). N’est-ce pas la manifestation de la grâce divine devant l’insuffisance humaine ?
A Jérusalem, près de la porte des brebis, il y avait une piscine appelée en hébreu Béthesda. L’Évangile précise que cette piscine avait cinq portiques. Cinq portiques abritant la misère, la souffrance, le désespoir, l’impossibilité humaine, et sous lesquels étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques (Jean 5.2-3). Là se trouvait un homme malade depuis des dizaines d’années et qui n’attendait plus rien de la vie. Mais Jésus vint et « agita l’eau de la grâce ». Cet homme fut guéri instantanément (Jean 5.6-8)
La femme samaritaine ne connaissait que l’amertume, la déception et une soif de vie véritable après avoir eu cinq maris (Jean 4.17-18). Le Seigneur Jésus, plus grand que le plus grand prophète, se révéla à elle comme le Messie qui devait venir. Cette rencontre avec Jésus bouleversa la vie de cette Samaritaine (Jean 4.28-29, 39-42). La grâce coule surabondamment là où le péché a abondé.
Paul mentionne cinq choses qu’il éprouve, affronte et endure : les faiblesses, les outrages, les calamités, les persécutions et les détresses pour Christ. Et il dit se complaire dans ces cinq choses. Comment est-ce possible ? Le Seigneur lui a appris une grande leçon : « Ma grâce te suffit, lui a-t-il dit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. » (2 Corinthiens 12.9-10)
Paul BALLIERE
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Eva felly la manne (lundi, 30 octobre 2023)
La grace de dieu merci
Branhamnawej5@gmail.com (mercredi, 23 octobre 2024 21:06)
Que Dieu vous bénisse en abondance je suis très satisfait de la grâce du seigneur sur vous amen
AGBOWAKOUNOU (jeudi, 24 octobre 2024 06:38)
Je suis très satisfait, merci.