COMMENT GAGNER A CHRIST LES DISCUTEURS
1. Ceux qui se plaignent de Dieu.
Vous rencontrerez beaucoup d’âmes, parmi celles que vous cherchez à gagner, qui vous diront que Dieu est cruel et injuste. Répondez-leur par Job 41.1-2 : « Qui donc me résisterait en face ? De qui suis-je le débiteur ? Je le paierai. Sous le ciel tout m’appartient » ; et Romains 9.20 : « O homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu ? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé : Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? » Ces textes sont tout particulièrement appropriés à ces cas-là. Il est bon de faire précéder cette lecture de quelques remarques comme celle-ci : « Savez-vous de quel grave péché vous vous rendez coupable en accusant ainsi Dieu de cruauté et d’injustice ? Lisons un peu ce que Dieu en pense dans sa Parole. » Puis vous lisez ces passages. Romains 11.33 : « O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles ! » fera comprendre à ces gens qui se posent en juges que, si les voies de Dieu leur paraissent injustes et cruelles, c’est parce qu’elles sont cachées et insondables, et que la faute n’est pas à Dieu, mais à l’intelligence humaine, toujours bornée et limitée.
Hébreux 12.5, 7, 10, 11 : « Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend...Supportez le châtiment : c’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ?...Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice ». Ce texte répond à ceux qui se plaignent de leurs propres malheurs et de leurs propres épreuves. Esaïe 55.8-9 est aussi utile dans les cas de ce genre : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées. »
Vous rencontrerez fréquemment des gens qui vous diront que Dieu est injuste « d’avoir créé l’homme pour le damner ensuite. » Renvoyez ces âmes-là à Ézéchiel 33.11, passage qui prouve d’une manière évidente que Dieu n’a aucun plaisir à faire mourir les méchants, qu’il désire leur bonheur, mais que ceux-ci s’attirent le jugement et la condamnation par leur refus de se repentir : « Dis-leur : Je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Éternel., ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie ; et pourquoi mourriez-vous… ? »
Vous leur ferez voir par 1 Timothée 2.3-4 que, bien loin de créer l’homme pour le damner, Dieu veut que tous les hommes soient sauvés : « Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. » La même déclaration se retrouve dans 2 Pierre 3.9 : « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » ; Jean 5.40 : « Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! » ; Matthieu 23.37 : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! ». Ces passages affirment que l’unique cause de la condamnation est le refus obstiné de l’homme de venir à Christ. Lisez-leur aussi Jean 3.36 : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » ; et Jean 3.16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »
2. Ceux qui se plaignent des contradictions de la Bible.
Vous entendrez souvent dire que la Bible est remplie de contradictions et d’absurdités. Il y a deux classes de passages bien appropriés à ces cas-là.
a) 1 Corinthiens 1.18 : « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. »
1 Corinthiens 2.14 : « Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. »
2 Corinthiens 4.3-4 : « Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu. »
Daniel 12.10 : « Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés ; les méchants feront le mal, et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront. »
Romains 11.33-34 : « O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et ses voies incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller ? »
Et pour les cas extrêmes, 2 Thessaloniciens 2.10-12 : « ...avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés. »
b) Jean 7.17 : « Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. »
Psaume 25.14 : « L’amitié de l’Éternel. est pour ceux qui le craignent, et son alliance leur donne instruction. »
Matthieu 11.25 : « En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les a révélées aux enfants. »
Il y a des cas où la meilleure chose que vous puissiez faire est de placer votre Bible entre les mains de votre contradicteur en le priant de vous montrer une de ces contradictions. La plupart du temps, il se récusera, car ceux qui accusent la Bible sont le plus souvent ceux qui n’en connaissent pas le contenu […]
3. Ceux qui blâment Dieu d’avoir donné son Fils pour sauver les pécheurs.
Vous entendrez beaucoup de gens dire : « Je ne comprends pas pourquoi Dieu ne pouvait pas sauver les hommes par un autre moyen que par la mort de son Fils. Esaïe 55.8-9 : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées » et Romains 11.33 : « O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et ses voies incompréhensibles ! » vous aideront à répondre à ces critiques. Je me suis souvent servi de Romains 9.20 avec d’excellents résultats dans nos entretiens avec ces gens-là : « O homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu ? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé : Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? » […]
4. Ceux qui se plaignent des chrétiens.
Quand nous tâchons de persuader les âmes d’accepter Christ, ces gens vous répondent « qu’il y a trop d’hypocrites dans les églises ». Lisez leur :
Romains 14.4 et 12 : « Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir...Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. »
Romains 2.1 : « O homme, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable ; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses. »
Matthieu 7.1-5 : « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. »
Jean 21.21-22 : « En le voyant, Pierre dit à Jésus : Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? Jésus lui dit : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. »
Ces passages leur montreront qu’ils sont seuls responsables de leur relation personnelle avec Christ, et qu’ils n’ont pas à s’occuper des autres.
Souvent aussi on se plaindra de la manière dont on a été traité par les chrétiens. Tâchez alors d’attirer l’attention de ces mécontents sur la manière dont Dieu les a traités et, dans ce but, lisez-leur :
Jérémie 2.5 : « Ainsi parle l’Éternel. : Quelle iniquité vos pères ont-ils trouvée en moi, pour s’éloigner de moi, et pour aller après des choses de néant et n’être eux-mêmes que néant ? »
Esaïe 53.5 : « Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. »
Romains 5.6-8 : « Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. A peine mourrait-on pour un juste ; quelqu’un peut-être mourrait pour un homme de bien. Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. »
Demandez à votre interlocuteur si le fait d’avoir été traité durement par certains chrétiens l’excuse de traiter son Père céleste de cette manière, lui qui l’a traité avec tant de bonté ? […]
Les versets suivants nous font voir l’absolue nécessité de pardonner à nos ennemis :
Éphésiens 4.31-32 : « Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. »
Matthieu 6.14-15 : « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. »
Voyez encore Matthieu 18.23-35.
R.A. TORREY
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