JOIE A CAUSE DE LUI
« Nous nous égaierons, nous nous réjouirons à cause de toi. »
Cantique des cantiques 1.4
Seigneur, nous nous égaierons, nous nous réjouirons à cause de toi. Nous n’ouvrirons pas l’année sur une note de tristesse, mais sur les doux accents de la harpe joyeuse, et le son retentissant des cymbales de l’allégresse. « Venez, chantons avec allégresse à l’Éternel ! Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut » (Psaume 95.1). Nous, qui avons été appelés, fidèles et élus, nous chasserons nos chagrins et nous fixerons les étendards de notre confiance sur le nom de Dieu. Que les autres se lamentent de leurs difficultés. Nous, qui possédons le bois capable d’adoucir l’amertume des eaux de Mara, nous exalterons l’Éternel avec joie. Esprit éternel, vrai Consolateur, nous qui sommes le temple où tu demeures, nous ne cesserons jamais d’adorer et de bénir le nom de Jésus.
Nous le ferons, nous y sommes résolus, car Jésus doit couronner les délices de notre cœur. Nous ne porterons pas déshonneur à l’Époux en prenant le deuil en sa présence. Puisqu’il nous appelle à entrer dans les chœurs célestes, répétons notre cantique éternel avant d’arriver dans les parvis de la nouvelle Jérusalem. Nous nous égaierons, nous nous réjouirons. Voici deux expressions qui renferment la même signification. C’est une joie double, la bénédiction par-dessus la bénédiction. Notre réjouissance dans le Seigneur doit-elle aujourd’hui se limiter ? Le peuple de la grâce ne trouve-t-il pas que son Seigneur est pour lui, aujourd’hui même, comme les épices et les parfums ? De quels autres parfums plus riches goûteront-ils au ciel ?
Nous nous égaierons, nous nous réjouirons à cause de toi. Ce dernier mot est le délice du repas, l’amande du fruit, l’âme véritable du texte. Combien de richesses reposent en Jésus ! Quels fleuves de félicité infinie prennent leur source et même toute leur substance en lui ! Doux Seigneur Jésus, tu es, dès aujourd’hui, l’héritage de ton peuple. Viens nous bénir pendant cette année d’un sentiment de ta richesse tel que, du premier au dernier jour, nous puissions nous égayer et nous réjouir en toi. Que janvier s’ouvre sur la joie en l’Éternel, et que décembre s’achève dans la félicité en Jésus !
Charles SPURGEON
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Francis (lundi, 13 janvier 2020 14:04)
... "Mais moi je veux me réjouir en l'Éternel, je veux être dans l'allégresse à cause du Dieu de mon salut. L'éternel, le Seigneur est ma force, il rend mes pieds semblables à ceux des biches, et il me fait marcher sur les hauteurs". (Ha. 3.18).
Le message de ce jour a rappelé ces versets à ma mémoire.
Habakuc les a exprimés après avoir prophétisé des temps difficiles ; mais lui, face à cette situation a choisi de chercher un appui en Dieu, son Sauveur, pour ne pas tomber dans la "sinistrose", car Dieu est au dessus de tout cela, il est maître de tout.
Je pense, que les temps d'aujourd'hui sont les mêmes, c'est pourquoi cette parole est d'actualité. L'apôtre Paul, lui aussi, nous exhorte à nous réjouir. Se réjouir c'est l'action qui conduit à l'état d'allégresse.
Ce que j'avance ici est l'expression de ce qui me guide parfois dans mes combats. Et ce message de Charles Spurgeon me fait du bien.
Francis (lundi, 13 janvier 2020 19:42)
Dans mon premier commentaire de ce jour, j'ai oublié de parler du verset qui m'a touché le cœur, et qui a fait que je l'ai gardé en mémoire. C'est l'annonce que Dieu rend nos pieds semblables à ceux des biches. J'ai tout de suite eu à l'esprit l'image des chamois, isards, et bouquetins, dont les pattes minces mais fermes leur donne la possibilité d'accéder à des endroits très inaccessibles : pentes abruptes et vertigineuses à flanc de montagne, et à des vitesses surprenantes ; et aussi pitons rocheux très étroits, oú, pour tenir, ils rassemblent leurs quatre pattes sur un espace réduit, en défiant là encore les lois de l'équilibre.
Pour moi, j'y ai vu l'image des possibilités que notre Seigneur nous attribue pour avancer dans les difficultés ; pour aller dans des endroits difficiles d'accès il faut être équipé. J'y aperçois son aide.
C'est en toute humilité que j'ai écrit ces deux commentaires, je ne veux surtout pas jouer au Pasteur. Mais la parole nous propose de nous aider entre frères en nous exhortant par elle. N'y voyez que cette intention. Je rends grâce à Dieu pour sa parole.