COMMENT GAGNER A CHRIST LES CALCULATEURS
1. Il y a plusieurs catégories de ces âmes qui préfèrent remettre à plus tard le moment de se convertir. La plus nombreuse comprend ceux qui disent : « Je veux attendre », ou bien : « Pas ce soir », ou encore : « Je veux réfléchir », et : « Je reviendrai demain soir. » La meilleure réponse se trouve dans Esaïe 55.6 : « Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le, tandis qu’il est près », que vous ferez lire à votre interlocuteur ; puis demandez-lui quel est le moment propice pour chercher le Seigneur, et quand il vous aura répondu : « Pendant qu’il se trouve », amenez-le à vous dire que cela signifie aujourd’hui. Demandez-lui encore s’il est sûr de le trouver demain, s’il ne le cherche pas maintenant.
Vous pouvez aussi prendre Proverbes 29.1. Après lui avoir fait lire ce passage, il sera bon de lui demander ce qui arrive à celui qui résiste : « Un homme qui mérite d’être repris, et qui raidit le cou, sera brisé subitement et sans remède », et quand il vous aura répondu qu’ « il sera brisé », poussez cet interrogatoire plus loin, et demandez-lui comment il sera brisé, et sur sa réponse : « subitement », demandez-lui s’il est prêt à courir un pareil risque. Matthieu 25.10-12 est aussi un bon passage pour des cas de ce genre ; après l’avoir fait lire à votre interlocuteur, demandez-lui quelles furent les jeunes filles qui entrèrent dans la salle des noces ; et après qu’il vous aura répondu : « celles qui étaient prêtes », demandez-lui s’il est prêt.
Continuez à le serrer de près, en lui demandant ce qui arriva après que la porte fût fermée. Et ensuite où se trouvaient celles qui n’étaient pas prêtes. Enfin, posez-lui une dernière question : « Désirez-vous rester en dehors de la salle du festin ? »
Luc 12.19-20 est très utile aussi. Demandez à votre « patient » pour combien de temps cet homme riche croyait avoir fait des réserves. Puis allez plus loin et demandez-lui s’il serait prêt, au cas où Dieu viendrait à le rappeler cette nuit même ?
A ceux qui vous disent : « Je ne suis pas prêt », lisez Matthieu 24.44, ainsi que 1 Rois 18.21. Un très bon moyen d’utiliser ce passage est de demander à l’âme troublée si elle voudrait rester une année entière sans avoir une seule occasion d’accepter Christ. Si elle vous répond : « Non, car je pourrais mourir au cours de cette année », demandez-lui si elle serait disposée à attendre un mois. Et descendez jusqu’à une semaine et ensuite une journée en lui demandant si elle ne craindrait pas d’être complètement abandonnée pendant une journée entière par Dieu, par le Saint-Esprit et par tous les chrétiens, sans qu’il lui soit offert la moindre occasion d’accepter le salut. Toute personne réfléchie vous répondra négativement et vous pourrez l’amener à accepter Christ immédiatement.
Voici d’autres passages utiles dans des cas semblables : Proverbes 27.1 ; Jacques 4.13-14 ; Job 36.12 ; Luc 13.24, 28 ; Jean 8.21 ; Jean 12.35 ; Jean 7.33-34.
2. Il en est qui disent : « Je me convertirai quand mes affaires seront prospères », ou bien : « J’ai autre chose à faire pour le moment. » Le grand passage à employer dans ces cas-là est Matthieu 6.33 qui montre que nous devons chercher premièrement le royaume de Dieu et sa justice.
3. Il y a encore ceux qui vous répondent : « J’attends mon heure », ou bien « l’heure de Dieu ». Demandez à ces gens-là s’ils sont disposés à accepter Christ quand ce sera « l’heure de Dieu » et que vous leur aurez montré quelle est cette heure de Dieu. Puis lisez-leur 2 Corinthiens 6.2, ou Hébreux 3.15.
4. A ceux qui disent : « Je suis trop jeune, je veux attendre d’être plus âgé », répondez-leur par Ecclésiaste 12.1, 3 ; Matthieu 19.14 ; Matthieu 18.3, qui leur prouveront que la jeunesse est le meilleur moment pour venir à Christ, et que même s’ils sont déjà vieux, il faut devenir comme de petits enfants pour entrer dans le royaume des cieux. Pour ceux qui veulent remettre leur conversion à plus tard, il est utile de prendre les passages indiqués dans le chapitre consacré aux indifférents [voir dans notre site, la rubrique « Évangélisation », chapitre « Les indifférents »]. Parlez-leur solennellement jusqu’à ce que vous leur ayez fait une profonde impression en leur montrant leur pressant besoin d’un Sauveur. Puis amenez-les à ne pas se soustraire plus longtemps au devoir d’accepter Christ.
En parlant aux âmes, il vaut mieux en général ne prendre qu’un seul passage et enfoncer le clou en le répétant plusieurs fois.
R.A. TORREY
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