LES JEUNES ET LE PROBLÈME DE LA COLÈRE
(2° partie)
La Bible dit : « L’insensé laisse voir à l’instant sa colère, mais celui qui cache un outrage est un homme prudent. » (Proverbes 12.16) Et encore :
« L’insensé met en dehors toute sa passion, mais le sage la contient. » (Proverbes 29.11). Elle dit aussi :
« Une réponse douce calme la fureur, mais une parole dure excite la colère. » (Proverbes 15.1)
Les effets de la colère
On a constaté que la colère, ou l’hostilité, constitue « un facteur clé dans la formation de nombreuses maladies graves » et qu’elle est « une cause essentielle de souffrance, de dépression, d’accidents, et de perte de temps de travail... » Quel que soit le problème – conflit conjugal, alcoolisme, révolte de l’un des enfants, maladie nerveuse ou physique – l’élimination de l’hostilité est un facteur clé de sa solution.
La fuite.
Cher jeune, peut-être trouves-tu que la fuite est le moyen le plus facile de gérer tes problèmes de colère. C’est certainement, en tout cas, le moins efficace. Les moyens de « fuir » ne manquent pas : la pensée de quitter la maison t’a souvent traversé l’esprit ; ou bien tu as tenté d’oublier le problème en te plongeant dans le travail ou dans d’autres activités ; tu as fait tous tes efforts pour penser à autre chose ; tu t’es évadé au moyen de la télévision, d’internet, des jeux vidéo jusqu’à des heures très tardives...Et la colère gronde toujours au fond de ton cœur.
Alors tu as décidé de boire. Après tout, n’est-ce pas un phénomène de mode chez les jeunes ? Tu penses faire d’une pierre deux coups : échapper à la gangrène de la colère, et rester « branché ». A moins que tu n’aies choisi l’évasion par les couloirs des lectures – saines ou malsaines.
La drogue ? Franchement, la colère n’est nullement impressionnée par tes états seconds. Entre deux « pilules ou piqûres miracles », elle montrera le bout de son nez, bien éveillée et consciente.
Le refoulement.
Parfois, les jeunes enfouissent la colère au-dedans d’eux. Ils ne l’expriment pas. Très curieusement, ils peuvent être calmes à l’extérieur et bouillants de rage intérieurement. Un véritable rôle de composition !
Si tu es expert dans ce genre de camouflage, tu as fait le triste constat, à coup sûr, chez toi ou chez d’autres, de la force considérable de la colère qui s’est exprimée extérieurement de plusieurs façons :
Par des symptômes physiques allant d’une légère migraine à des ulcères, une tension trop élevée...
Des réactions psychologiques : anxiété, crainte, sentiments de tension ou dépression…
Des tentatives inconscientes – ou conscientes – de te blesser toi-même : accidents fréquents, tendance à commettre des erreurs, ou même des tentatives de suicide ;
Apitoiement sur toi-même, pensées de vengeance, rumination des injustices commises à ton égard ; et enfin...des luttes spirituelles.
Le défoulement sur un substitut.
Un spécialiste a écrit que « les manuels de base de la psychologie décrivent souvent la tendance humaine fréquente à blâmer des innocents lorsque tout ne va pas comme on veut ». Il a aussi noté que la personne en colère peut « attaquer verbalement, physiquement ou indirectement une personne totalement innocente, qui sert de bouc émissaire. Parfois même, d’innocentes victimes se font agresser de façon illégale ou criminelle pour cette raison. »
La découverte de l’origine de la colère
Sais-tu que l’on peut y faire face de deux manières : l’une destructrice, l’autre constructive. A toi de choisir.
Les réactions destructrices ? Elles ne manquent pas : l’agression verbale et physique, les sarcasmes, le cynisme, le refus de coopérer ou l’implication dans des actes qui vont blesser ou embarrasser quelqu’un d’autre. Par exemple, un jeune peut décider de boire de l’alcool ou de faire l’école buissonnière : moyen subtil de se venger de ses parents. Ça te dit quelque chose ?
Par contre, il est beaucoup plus utile d’admettre que tu es en colère, d’essayer d’en discerner les causes, puis de faire tout ton possible pour modifier la situation qui t’irrite ou, peut-être, pour la considérer sous un angle différent. Si tu penses ne jamais y parvenir, sache que Dieu veut t’aider.
Le chemin de la victoire sur ta colère
La Parole de Dieu déclare : « Laisse la colère, abandonne la fureur ; ne t’irrite pas, ce serait mal faire. » (Psaume 37.8)
Pour apprendre comment vaincre la colère, plonge-toi dans la Parole de Dieu. Elle est la parole de vérité et une source efficace de puissance pour contrôler et gérer tes pulsions et tes sentiments d’irritations. Voici, par exemple, ce qu’elle déclare :
« Il [Dieu] nous a engendrés selon sa volonté par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures. Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu. C’est pourquoi, rejetant toute souillure et tout débordement de méchanceté, recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous, et qui peut sauver vos âmes. » (Jacques 1.18-21)
Ce passage, ainsi que d’autres textes de la Bible (Éphésiens 4.25-27 ; Galates 5.22-23), cités dans mon précédent article, t’apprennent les faits suivants qui t’aideront à gérer ta colère :
1. Tu dois apprendre à traiter les problèmes qui suscitent la colère dès que tu constates ton irritation (avant le coucher du soleil, comme il est dit dans Éphésiens). Entretenir ta colère sans régler le problème donne au diable l’occasion de marquer des points.
2. Certaines colères ne sont pas des péchés. Jésus lui-même s’est parfois mis en colère – sans pécher, bien évidemment (Marc 3.1-5 ; Jean 2.13-17). La colère est, dans ce cas, une émotion créée par Dieu pour nous permettre de faire face à certaines situations.
Mais d’autres colères sont franchement coupables. Elles entravent alors l’action de Dieu dans notre vie.
3. Ces colères irrationnelles et sans but ne mènent qu’à des querelles, et elles doivent être réglées immédiatement devant le Seigneur.
4. La maîtrise de soi est essentielle. Toi qui es jeune chrétien, tu dois avoir pour but de développer la maîtrise de toi-même en toutes choses, surtout en ce qui concerne la colère qui ronge actuellement ta vie.
Quelques bonnes questions…
Élabore toi-même un plan d’action pour traiter ton problème de colère, et en triompher. Comment ? En te posant les questions suivantes :
« Suis-je en colère ? »
Sache alors discerner tous les symptômes qui montrent de façon évidente que tu es irrité.
« Pour quelle raison suis-je en colère ? »
Évalue ce qui t’irrite, te remplit d’amertume ou de ressentiment.
« Comment m’en sortir ? »
Réfléchis : veux-tu vraiment t’en sortir, ou te complais-tu dans tes réactions négatives ? Dois-tu te réconcilier avec quelqu’un ?
Et si Dieu venait à ton secours…
Rappelle-toi que Dieu est tout-puissant.
Prie en lui rendant grâces.
Prie pour que ton cœur soit en paix.
Lis, médite, et apprends par cœur certains passages de ta Bible concernant ton problème.
Prie pour la personne qui te met en colère.
« Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche. » (Colossiens 3.8)
Dieu te donnera la force et la capacité de vivre ce qu’il te demande. N’en doute jamais !
Paul BALLIERE
www.batissezvotrevie.fr
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Patrac (jeudi, 28 mai 2020 14:27)
Merci pour c’est conseil gue dieu meus dépouiller de tout colère tout animosité tout clameur tout méchanceté dit paresse de ma vie être bonne enver les autres prier pour svp jeu sius dans la fournaise jaî mal et jeu souffre jeu sius fatigué pour suivant toujours merci dieu vous bénisse ���❤️����