DEUX CAMPS OPPOSES
A travers tout l’enseignement de Jésus-Christ et des apôtres apparaît une frontière divisant les hommes en deux camps opposés. L’Écriture emploie les images et expressions les plus diverses pour caractériser ces deux camps :
1) Dans les Évangiles Jésus oppose :
- la lumière, les ténèbres: Jean 1.4-5 : « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue. »
- le blé, la paille : Matthieu 3.12 : « Il a son van à la main; il nettoiera son aire, et il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint point. »
- les fils du royaume, les fils du malin : Matthieu 13.38 : « Le champ, c'est le monde; la bonne semence, ce sont les fils du royaume; l'ivraie, ce sont les fils du malin. »
- les enfants de lumière, les enfants de ce siècle : Luc 16.8 : « Le maître loua l'économe infidèle de ce qu'il avait agi prudemment. Car les enfants de ce siècle sont plus prudents à l'égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière. »
- les fils du Père, affranchis du péché, ceux qui ont pour père le diable ; qui sont esclaves du péché : Jean 8.32-44 : « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Ils lui répondirent: Nous sommes la postérité d'Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne; comment dis-tu: Vous deviendrez libres ? En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. Or, l'esclave ne demeure pas toujours dans la maison; le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. Je sais que vous êtes la postérité d'Abraham; mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous. Je dis ce que j'ai vu chez mon Père; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père. Ils lui répondirent: Notre père, c'est Abraham. Jésus leur dit: Si vous étiez enfants d'Abraham, vous feriez les œuvres d'Abraham. Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l'a point fait. Vous faites les œuvres de votre père. Ils lui dirent: Nous ne sommes pas des enfants illégitimes; nous avons un seul Père, Dieu. Jésus leur dit: Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens; je ne suis pas venu de moi-même, mais c'est lui qui m'a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. »
- ceux qui sont de Dieu, ceux qui ne sont pas de Dieu : Jean 8.47 : « Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu; vous n'écoutez pas, parce que vous n'êtes pas de Dieu. »
- tout homme né de l’Esprit, ce qui est né de la chair : Jean 3.6-8 : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit. »
- celui qui croit en lui, celui qui ne croit pas : Jean 3.18 : « Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. »
- celui qui est avec lui et qui assemble avec lui, celui qui est contre lui et qui disperse : Matthieu 12.30 : « Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse. »
- ses brebis qu’il connaît et qui le connaissent, le suivent, ceux qui ne sont pas ses brebis, les étrangers, les mercenaires, les loups: voir tout le chapitre 10 de Jean.
- les serviteurs, les infidèles : Luc 12.46 : « Le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s'y attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas, il le mettra en pièces, et lui donnera sa part avec les infidèles. »
- les serviteurs d’un futur roi, les concitoyens qui le haïssaient, ses ennemis qui ne voulaient pas qu’il règne sur eux : Luc 19.13, 14, 27 : « Il appela dix de ses serviteurs, leur donna dix mines, et leur dit: Faites-les valoir jusqu'à ce que je revienne. Mais ses concitoyens le haïssaient, et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire: Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous. »
- les vierges sages, les vierges folles : Matthieu 25.1-13 : « Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux. Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq sages. Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d'huile avec elles; mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l'huile dans des vases. Comme l'époux tardait, toutes s'assoupirent et s'endormirent. Au milieu de la nuit, on cria: Voici l'époux, allez à sa rencontre ! Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes. Les folles dirent aux sages: Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. Les sages répondirent: Non; il n'y en aurait pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais il répondit: Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas. Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l'heure. »
- les brebis, les boucs : Matthieu 25.31-33 : « Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire. Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs; et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. »
2) Dans les épîtres.
Cette même ligne de démarcation se retrouve dans les épîtres des apôtres qui distinguent :
- ceux du dedans, ceux du dehors : 1 Corinthiens 5.12 : « Qu'ai-je, en effet, à juger ceux du dehors? N'est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger ? »
- les concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu, et les étrangers, gens du dehors : Éphésiens 2.19 : « Ainsi donc, vous n'êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. »
- vous qui croyez, les incrédules : 1 Pierre 2.7 : « L'honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les incrédules, la pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l'angle, et une pierre d'achoppement, et un rocher de scandale. »
- des enfants de Dieu, une génération perverse et corrompue : Philippiens 2.14-15 : « Faites toutes choses sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d'une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde. »
- les saints, les injustes : 1 Corinthiens 6.1 : « Quelqu'un de vous, lorsqu'il a un différend avec un autre, ose-t-il plaider devant les injustes, et non devant les saints ? »
- les fidèles, les frères, et les infidèles : 1 Corinthiens 6.6 : « Mais un frère plaide contre un frère, et cela devant des infidèles ! » ; 2 Corinthiens 6.15 : « Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle ? »
- les frères, les ennemis, les faux frères : 2 Thessaloniciens 3.15 : « Ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère » ; 2 Corinthiens 11.26 : « Fréquemment en voyage, j'ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères » ; Galates 2.4 : « Et cela, à cause des faux frères qui s'étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus Christ, avec l'intention de nous asservir. »
- les frères en la foi, tous : Galates 6.10 : « Ainsi donc, pendant que nous en avons l'occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. »
- les nôtres, pas des nôtres : 1 Jean 2.19 : « Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n'étaient pas des nôtres; car s'ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous, mais cela est arrivé afin qu'il fût manifeste que tous ne sont pas des nôtres. »
- nous qui sommes sauvés, ceux qui périssent : 1 Corinthiens 1.18 : « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu » ; 2 Corinthiens 2.15 : « Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent. »
- les croyants, le monde, les non-croyants : 1 Corinthiens 7.14 : « Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints. »
- l’homme spirituel, l’homme psychique : 1 Corinthiens 2.14-15 : « Mais l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge. L'homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n'est lui-même jugé par personne. »
- des hommes dans lesquels Jésus-Christ vit, les réprouvés : 2 Corinthiens 13.5 : « Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus Christ est en vous? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés. »
- celui qui est né selon l’Esprit, celui qui est né selon la chair : Galates 4.29 : « Et de même qu'alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, ainsi en est-il encore maintenant. »
- les enfants de la lumière, du jour, les enfants de la nuit, des ténèbres : 1 Thessaloniciens 5.5 : « Vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres. »
- ses saints, ceux qui auront cru, ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus : 2 Thessaloniciens 1.6-10 : « Car il est de la justice de Dieu de rendre l'affliction à ceux qui vous affligent, et de vous donner, à vous qui êtes affligés, du repos avec nous, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, au milieu d'une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de notre Seigneur Jésus. Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force, lorsqu'il viendra pour être, en ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru, car notre témoignage auprès de vous a été cru. »
- ceux qui ont la foi pour sauver leur âme, ceux qui se retirent pour se perdre : Hébreux 10.39 : « Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. »
- le juste, l’impie, le pécheur : 1 Pierre 4.18 : « Et si le juste se sauve avec peine, que deviendront l'impie et le pécheur ? »
- quiconque confesse le Fils, quiconque nie le Fils : 1 Jean 2.23 : « Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père; quiconque confesse le Fils a aussi le Père. »
- celui qui est né de Dieu, connaît Dieu, aime Dieu, croit au Fils, a le Fils et la vie, et celui qui n’est pas né de Dieu, ne connaît pas Dieu, ne l’aime pas, ne croit pas au Fils, n’a pas le Fils, ni la vie : 1 Jean 5.12 : « Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. »
- celui qui est saint, le juste, et celui qui se souille : Apocalypse 22.11 : « Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. »
Fréquemment, par opposition aux destinataires de leurs épîtres qu’ils appellent « vous », les apôtres appellent ceux de l’autre camp :
« les païens » : 1 Pierre 2.12 : « Ayez au milieu des païens une bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu, au jour où il les visitera » ; 1 Corinthiens 5.1 : « On entend dire généralement qu'il y a parmi vous de l'impudicité, et une impudicité telle qu'elle ne se rencontre pas même chez les païens; c'est au point que l'un de vous a la femme de son père » ; 1 Thessaloniciens 4.5 : « ...sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu » ; Éphésiens 4.17-20 : « Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c'est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l'intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur cœur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d'impureté jointe à la cupidité. Mais vous, ce n'est pas ainsi que vous avez appris Christ ».
« les hommes du peuple et les non-croyants » : 1 Corinthiens 14.23 : « Si donc, dans une assemblée de l'Église entière, tous parlent en langues, et qu'il survienne des hommes du peuple ou des non-croyants, ne diront-ils pas que vous êtes fous ? »
« des gens dont l’église ne fait aucun cas » : 1 Corinthiens 6.4 : « Quand donc vous avez des différends pour les choses de cette vie, ce sont des gens dont l'Église ne fait aucun cas que vous prenez pour juges ! »
« les impies » : 2 Pierre 3.17 : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, mettez-vous sur vos gardes, de peur qu'entraînés par l'égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. »
« les fils de la rébellion » : Éphésiens 2.3 : « Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres... »
« ceux qui n’ont pas cru à la vérité, ceux qui périssent » : 2 Thessaloniciens 2.10-12 : « ...et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés. »
3) Caractéristiques des membres de ces deux camps.
Jésus-Christ et les apôtres caractérisent les membres de ces deux fractions de l’humanité par un grand nombre de traits.
Dans son enseignement, Jésus dépeint les privilèges de celui qui est avec lui:il vivra par lui, demeure en Christ comme Christ demeure en lui, il a la vie éternelle, ne périt point, ne vient point en jugement, ressuscitera pour la vie, il n’aura jamais soif mais trouvera en lui une source jaillissante, des fleuves d’eau vive coulant de son sein, il entre dans le Royaume, adore en esprit et en vérité, possède la lumière de la vie et ne marche pas dans les ténèbres, il est réellement libre, il appartient à Christ, le suit, connaît sa voix, fait les œuvres que Christ a faites, ne verra jamais la mort.*
Les apôtres disent des chrétiens qu’ils ont été arrachés du présent siècle mauvais, sont devenus fils de Dieu par la foi, ont revêtu Christ, lui appartiennent, Christ est formé en eux et fait d’eux de nouvelles créatures, ils ont reçu Christ parce qu’ils ont connu la vérité, ils ont été engendrés par la parole de vérité et sont devenus participants de la nature divine, ils ont été rachetés de la vaine manière de vivre héritée de leurs pères. Ils sont ressuscités en Christ, des hommes nouveaux, élus de Dieu, saints et bien-aimés de Dieu, participants de Christ, fils de Dieu, co-héritiers avec lui ; ils ont la liberté de s’approcher de Dieu, mènent une vie cachée avec Christ en Dieu, sont conduits par l’Esprit de Dieu, aiment Dieu, et sont appelés en Christ à la gloire éternelle, à partager la gloire et l’héritage de Jésus-Christ.
A ceux de l’autre camp, Jésus dit :
« Vous ne recevez pas notre témoignage, vous ne croyez pas, vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie, vous n’avez point en vous l’amour de Dieu, vous ne me recevez pas, vous ne cherchez pas la gloire qui vient de Dieu, vous êtes esclaves du péché, votre péché subsiste, vous mourrez dans vos péchés, ma parole ne pénètre pas en vous, vous n’êtes pas de Dieu, vous avez pour père le diable, vous ne connaissez pas Dieu, vous êtes menteurs, vous n’êtes pas de mes brebis. »
Les apôtres parlent des hommes qui ont préféré les ténèbres à la lumière, qui repoussent la parole, agissent contre le nom de Jésus, un peuple rebelle, incrédule, éloigné, sans Dieu, sans espérance dans le monde, vivant sous la puissance de Satan en ennemi de la croix de Christ et dont la fin sera la perdition.**
Deux camps fortement tranchés, nulle part une catégorie intermédiaire, partout l’abrupt de « l’un ou l’autre ».
« Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie » (1 Jean 5.12) ; tel est l’enseignement de Jésus-Christ et des apôtres.***
Alfred KUEN
www.batissezvotrevie.fr
* « Jésus a tracé la véritable ligne de séparation entre les hommes. Il a apporté ce « ou bien – ou bien » dans notre race...Il passait à travers son peuple et l’a partagé en deux parts : en ceux qui l’écoutaient et se laissaient sauver et en ceux qui s’achoppaient à lui et qui, à cause de cela, se perdaient. De la même manière Jésus a traversé toutes les générations de tous les siècles. Il a divisé les hommes en deux camps : ceux qui choisissaient de le suivre et ceux qui choisissaient de le rejeter...Il est l’écueil, au milieu du fleuve du temps qui partage la race humaine en deux camps. » (O. Hallesby)
** « Les écrivains du N.T. emploient pour parler de la différence entre un chrétien et un non-chrétien les vocables les plus forts que la langue possède. C’est, disent-ils, une différence comme entre la vie et la mort... » (O. Hallesby)
*** « Chaque frontière est à la fois défensive et offensive...elle donne aux relations des uns avec les autres, positivement et négativement, de la clarté et de l’assurance. » (Karl Müller)
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