DONALD GEE TÉMOIGNE

 

DONALD GEE TÉMOIGNE

 

          Par la grâce de Dieu, j’acceptai personnellement le Seigneur Jésus-Christ pour mon Sauveur personnel, en octobre 1905 , lorsqu’un prédicateur du Réveil du Pays de Galles dirigea une série de réunions dans l’Église congrégationaliste dont ma mère était membre.

 

Mais comment était ma vie d’église ?

 

          Pendant sept ans je me consacrai, corps et âme, à toutes ses activités. Je penchais de plus en plus du côté purement social et mondain. A l’occasion d’un service de sainte-cène, je fus amené à m’examiner sérieusement et la frivolité de ma vie m’apparut.

          En ce temps-là, ma mère recherchait ardemment une vie plus abondante en Christ. Elle fut baptisée dans l’Église baptiste la plus proche. J’assistai à ce service, mais devins furieux lorsque quelqu’un me suggéra de faire le même pas. Cependant, Dieu me parla de différentes façons et j’acceptai, après bien des conflits intérieurs, d’être baptisé en février 1912.

 

Le baptême dans le Saint-Esprit

 

          C’est à cette époque que ma mère fit la connaissance d’une missionnaire baptiste, revenant des Indes et en repos pour quelque temps. Cette dame avait reçu le baptême dans le Saint-Esprit et parlait en d’autres langues. Nous nous attendions à la trouver – pour le moins – étrange, mais nous nous rendîmes rapidement compte qu’elle était parfaitement saine d’esprit et dans un état tout à fait normal. En réalité elle ne cessait de se réjouir, précisément à cause de cette expérience. Cependant, j’en étais encore à combattre cette vérité lorsque cette dame vint à nous rendre visite. Tandis qu’elle parlait à ma mère, je m’assis au piano et je frappai à coups redoublés une mélodie de prière, afin de rendre leur conversation difficile. La missionnaire prit cela avec beaucoup de douceur, et c’est ce qui me fit le plus d’impression.

 

Une nuit inoubliable

 

          Au cours de l’été 1912, j’assistai pour la première fois à une réunion pentecôtiste. La direction de la réunion me parut très étrange en la comparant à la « routine » de nos réunions de prières. Je fus vraiment impressionné quand j’entendis réellement, par moi-même, « parler en langues ». Il ne subsistait plus le moindre doute en moi, il s’agissait bien là d’une manifestation parfaitement conforme aux Écritures. Mais je ne voulais rien avoir à faire avec ces gens-là.

 

          A vrai dire je me sentais plutôt effrayé par les pentecôtistes et leurs réunions. Ensuite je passai une nuit inoubliable. C’était en janvier 1913 ; il y avait une nuit entière de prières dans la maison de repos pour missionnaires de Madame Cantel, à Londres. Ma mère désirait y assister, mais seulement jusqu’à minuit. Comme je ne voulais pas qu’elle se trouvât seule à cette heure tardive dans les rues de Londres, je me proposai de l’accompagner. Dans cette mémorable réunion, Dieu mit sa main sur moi ! Le fait que le premier cantique fut l’un de mes plus familiers me mit tout de suite à l’aise. Jamais je n’avais entendu prier ainsi, comme si Dieu était réel, comme si sa présence était évidente dans ce lieu et...c’était la vérité ! A partir de ce moment, je fus immédiatement et complètement « sevré » des vieilles relations avec l’Église de mon enfance. J’assistai autant que possible à ces réunions. J’étais pleinement convaincu du « témoignage de Pentecôte », j’aimais ces réunions. Cependant je ne fis aucun effort immédiat pour rechercher le baptême dans le Saint-Esprit.

 

Un mercredi de mars 1913

 

          J’assistai à un service de semaine de l’Église congrégationaliste et, aussitôt après, je courus pour participer à la fin de la réunion chez la sœur Cantel. Le frère qui l’avait dirigée, un respectable pasteur irlandais, me fit passer par une espèce de catéchisme :

          - « Êtes-vous sauvé ?

          - Oui !

          - Êtes-vous baptisé ?

          - Oui !

          - Avez-vous reçu le baptême dans le Saint-Esprit ?

          - Non !

          - Mais, pourquoi pas ? »

          Je lui expliquai mon aversion pour ces temps fatigants et interminables « d’attente ». Il « m’électrisa » en m’affirmant qu’ils n’étaient pas essentiels. Ouvrant sa Bible, il me lut premièrement Luc 11.13 : « Si méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent. »

          Et ensuite Marc 11.24 : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. »

          Il me demanda si je croyais à ces déclarations. Au moment où je déclarai ma foi en ces promesses, mon cœur reçut l’assurance absolue d’avoir, par la foi, été baptisé dans le Saint-Esprit. Depuis ce jour, ma joie fut intense au point que je ne savais comment m’exprimer dans mes prières et mes actions de grâces. Cet état dura environ deux semaines. Puis une certaine nuit, étant seul en prière à genoux au pied de mon lit, je ne trouvai plus de paroles pour exprimer la gloire qui remplissait mon âme. Je me surpris alors à prononcer des paroles en... « une nouvelle langue » ! Entièrement transporté avec le Seigneur, je connus l’expérience dont il est parlé dans 1 Corinthiens 14.2 : « Celui qui parle en langues ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en Esprit qu’il dit des mystères. »

          Toute mon expérience chrétienne fut révolutionnée et je cessai d’aller ici et là pour chercher la satisfaction spirituelle. Je l’avais déjà trouvée !

 

Donald GEE (Source : « Pentecôte »)

www.batissezvotrevie.fr

 

          Dans la rubrique « Saint-Esprit » vous trouverez un article de Donald Gee, intitulé « Le fruit de l’Esprit et les dons spirituels ».

 

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