DOUGLAS SCOTT, SOUVENIRS…
Souvenirs de Clarice Scott, mission au Congo
Cette période du travail de Douglas Scott est souvent oubliée, alors qu’elle fut l’une des plus fructueuses.
En mission sur cette terre païenne, on rencontre des sociétés missionnaires qui évangélisent les indigènes par d’autres moyens que ceux de la Parole de Dieu. On pense ainsi que l’éducation à l’européenne arrivera à élever et transformer les Noirs. D’autres croient qu’en fondant des hôpitaux et en leur envoyant des médecins, les indigènes arriveront facilement à la « conversion ».
A notre départ de France en 1939, un chrétien anglais nous dit : « Vous avez eu de beaux résultats en France, mais maintenant qu’allez-vous faire en Afrique ? » Nous avons répondu : « Nous ferons exactement comme en France, car devant Dieu, c’est le cœur qui a de la valeur, et non la couleur de la peau. »
En conséquence, nous avons employé les mêmes méthodes, nous nous sommes tenus aux mêmes principes et nous avons obtenu les mêmes résultats. Quand nous avons quitté ce pays en 1946, il y avait 223 Assemblées, alors que nous n’en avions trouvé que 65 en 1939. Gloire à Dieu !
Souvenirs du pasteur Léonard Laroudie, fondateur du centre « Le temps des vacances » à Jozerand
Je me souviens de ce que m’a raconté Douglas Scott au sujet du démarrage de l’œuvre à Clermont-Ferrand. Lorsqu’il est arrivé dans cette ville, probablement en collaboration avec André Nicolle, il a entendu Satan lui dire : « Tu ne feras rien ici, tu ferais mieux de partir ! » Le missionnaire a persévéré. Malgré les débuts laborieux, il y a eu quelques guérisons et conversions. Dieu a fait une œuvre qui s’est développée et qui forme aujourd’hui une Assemblée majeure à partir de laquelle d’autres ont pu éclore. Des réunions jusqu’aux visites, le salut des âmes le dévorait au point qu’il est mort en prêchant.
Souvenirs du pasteur Lucien Clerc
En 1957, l’Église baptiste de Niort a grandi après une semaine d’évangélisation avec le pasteur Douglas Scott. Il y a eu plusieurs guérisons et conversions marquantes. A partir de ce moment-là cette Assemblée s’est véritablement développée.
Je me souviens d’une anecdote lors de son passage. Après avoir entendu le témoignage d’une sœur qui expliquait comment le Seigneur l’avait protégée de la mort, il a prié de la manière suivante, avec un accent anglais très prononcé : « Seigneuw, je te wemercie de ce que tu as fait pour notwe sœur car sinon elle pawtait directement au boulevard des allongés ! » Une dame était maquillée de manière exagérée ; il la regarda et lui dit : « Va d’abord laver ton pot », au lieu de dire « ta peau ! » Un pasteur mennonite lui a téléphoné, car sa femme était malade. Douglas Scott a prié pour elle avec foi. Lorsque ce pasteur l’a rappelé pour lui dire que sa femme était complètement guérie, Douglas Scott s’est exclamé avec un grand et fort : « Alléiluia ! » Il a raccroché, nous a regardés et a dit, avec son accent : « Je n’ai pas twouvé beaucoup d’échow à mon Alléiluia ! »
Sa femme était une femme de Dieu merveilleuse, très douce. C’était une femme de prière, consacrée.
Souvenirs du pasteur Lucien Vivier
Le médecin a dit à mon père : « C’est la fin, votre femme ne passera pas la nuit. » Mais la voisine lui a aussi dit qu’elle avait assisté à des réunions sous un chapiteau ; on y priait pour les malades. Mon père a accepté de faire appel à M. Scott qui a prié en anglais pour ma mère, en lui imposant les mains.
Le lendemain, le médecin est repassé au magasin pour présenter ses condoléances à mon père. Mais quel n’a pas été son étonnement de constater que ma mère était entièrement guérie ! A cause de ce miracle, toute ma famille a commencé à suivre les réunions.
Le zèle de Douglas Scott pour l’évangélisation était sans égal, il prêchait en moyenne entre dix et douze sermons par semaine. Il démarrait toutes ses missions en commentant Marc 16.16-18 : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. » Il prêchait l’Évangile aux quatre angles : « Jésus sauve, guérit, baptise dans le Saint-Esprit et revient. »
Dans chaque mission, le nombre de guérisons était surprenant, les décisions pour le baptême ne se faisaient pas attendre.
C’était un homme simple, mais intelligent, à l’esprit vif et aux réparties cinglantes. Au cours d’un exposé sur la doctrine de Pentecôte, dans une faculté de théologie protestante, le doyen lui dit sur un ton narquois :
- « Monsieur Scott, vous faites de Jésus une bonne à tout faire. »
- « Et vous, Monsieur le Doyen, vous en faites un bon à rien. »
En 1935, à Marseille, il a baptisé 168 personnes en six mois de mission. Il devait ces résultats à la puissance du Saint-Esprit qui agissait au travers de son ministère.
Chaque matinée était réservée à la prière et la méditation avec Madame Scott, qui était une femme de qualité, une aide précieuse dans le ministère de son mari.
Pianiste de talent, elle accompagnait le chant des cantiques, ses conseils étaient précieux pour tempérer le zèle excessif de son époux. L’après-midi était réservé aux réunions et aux visites.
Souvenirs de Nadine, fille du pasteur Gérald Obert
Douglas Scott disait : « Si Dieu avait voulu que l’on fume, il nous aurait fait une cheminée sur la tête ! »
Il était très désordonné et tête en l’air, il disait : « Chez moi, mon homme, c’est ma femme ! » Il est vrai qu’elle passait derrière lui, car il oubliait souvent quelque chose !
Souvenirs de Lester Sumrall
C’était l’un des hommes les plus drôles que j’aie jamais rencontrés. Sans avoir beaucoup d’instruction ni de formation biblique, Douglas Scott se sentit poussé par Dieu à venir en France.
Il prononçait le français avec un accent épouvantable ; il y mettait une telle candeur que ses auditeurs se tordaient de rire, mais lorsqu’il imposait les mains aux gens, ils étaient guéris. Douglas Scott parvint à s’élever jusqu’aux échelons les plus hauts de la société française, grâce aux guérisons miraculeuses qui accompagnaient son ministère.
Il portait des bretelles et avait coutume d’enlever sa veste en public. S’il avait été un Anglais guindé, il ne serait probablement pas devenu aussi vite populaire, mais il faisait partie de la classe laborieuse. Il avait un visage poupin et sa bouche expressive était digne d’un acteur de cinéma. Les Français aimaient regarder la façon dont il remuait les lèvres pour tenter de prononcer correctement les mots dans leur langue. Lorsqu’il faisait une grosse erreur, tout l’auditoire le reprenait en chœur. Il s’écriait alors : « Merci beaucoup ! » et continuait. Cela ne l’ennuyait absolument pas d’être ainsi corrigé. Douglas Scott laissa sa marque sur toute une génération de Français, dont il fit la conquête. Il les aimait, et c’était réciproque, en dépit de toutes ses facéties. Comme il était rempli de la Parole de Dieu, il conduisit ce peuple dans la bonne direction et provoqua un véritable Réveil. Douglas Scott fut reconnu comme un homme rempli de l’Esprit qui cherchait toujours la direction du Seigneur avant d’agir. Il prêchait de façon directe, rendait les Écritures vivantes, avait un grand sens de l’humour et était rempli de compassion. C’était un homme de Dieu, il en était conscient, et il apportait de grandes bénédictions. Il était un peu plus jeune que la plupart des autres pionniers du pentecôtisme.
Je pense qu’il ne rencontra jamais une personne sans l’aimer. Il admettait qu’il n’avait pratiquement reçu aucune formation et que c’était par la grâce de Dieu que les Églises naissaient.
Certains autres pionniers prêchèrent en France, mais ils ne firent que passer, tandis que Douglas Scott prit le temps d’établir des Églises et de former des jeunes gens pour les diriger.
(Source : Pentecôte)
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Patrac (lundi, 23 novembre 2020 08:39)
Merci à dieu pour c’est ministère même mort ont parle encore deux il nous fait tellement du bien dans la Foix �❤️