TROIS ÉCOLES DE DIEU
(2° partie)
L’école de la honte
« Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée;
ils m'ont frappée, ils m’ont blessée; ils m’ont enlevé mon voile,
les gardes des murs. Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous
trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ?…
Que je suis malade d’amour. »
(Cantique des cantiques 5.7-8)
L’éducation spirituelle de la bien-aimée ne s’arrête pas à l’école de la souffrance. Elle est maintenant placée à l’école de la honte.
Les gardes des murs, ou l’école de la honte
Après avoir mentionné « les gardes qui font la ronde », l’Écriture évoque « les gardes des murs ». « Ils m’ont enlevé mon voile, les gardes des murs ».
Ces gardes, chargés eux aussi de surveiller et de protéger, « dévoilent » la Sulamithe. Elle se trouve ainsi découverte. De cette façon, les autres peuvent constater son échec et mesurer sa honte.
J’attire votre attention sur le texte d’Esaïe 62.6-7: « Sur tes murs, Jérusalem, j’ai placé des gardes; ils ne se tairont ni jour ni nuit. Vous qui la rappelez au souvenir de l’Éternel, point de repos pour vous ! Et ne lui laissez aucun relâche, jusqu'à ce qu’il rétablisse Jérusalem et la rende glorieuse sur la terre ».
A la lumière de ce texte, nous comprenons que « les gardes des murs », dans le Cantique des cantiques, ont manqué de discernement, tout comme « les gardes qui font la ronde ». Mais, ainsi que nous le disions dans notre précédente étude, le Seigneur peut se servir de ces choses pour que nous prenions conscience de nos propres échecs. Les gardes peuvent se tromper, mais jamais le Seigneur. Il peut permettre de tels comportements pour nous éduquer.
Chaque nouvelle souffrance faisait réaliser à Sulamith combien elle désirait maintenant son bien-aimé. Le travail spirituel se faisait dans son âme.
Apprenons ici une très grande leçon. Lorsque les âmes s’éloignent du Seigneur, elles sont « relativement » tranquilles. Les épreuves, les difficultés, les tribulations, les persécutions et autres oppositions du diable surviennent à l’heure où les cœurs attiédis décident de retrouver Jésus. Mes lecteurs qui se trouvent actuellement dans ce chemin-là en savent quelque chose. Ils découvrent ce qu'il en coûte de prendre le chemin des retrouvailles avec Christ ! Mais au terme de cette éprouvante école, le bonheur de la présence du Seigneur est inégalable.
(à suivre)
Paul BALLIERE
www.batissezvotrevie.fr
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