En 1965, il s’est produit en Indonésie, dans l’île de Timor, un puissant Réveil. Vous en lirez la genèse, dans deux articles de cette même rubrique : « Un souffle violent », 1° et 2° partie. Lors de ce Réveil, Dieu a accompli de nombreux miracles. (NDLR)
LE VIN DE DIEU
Nous abordons maintenant une série de miracles qui paraîtront incroyables à nombre de chrétiens. C’est ainsi par exemple que celui des noces de Cana se répéta huit fois dans la localité de S. sur l’île de Timor.
Écoutons plutôt ce qu’en dit le surintendant Daniel, qui dirige la circonscription des églises du centre. Daniel est un théologien réformé et ses études ont été marquées par l’occident. Le 12 juillet 1969, il présenta un rapport complet à la conférence qui réunissait 120 missionnaires et étudiants originaires de quatre continents. J’y étais moi-même présent. Un exemplaire de ce rapport rédigé en anglais me fut remis après la conférence. Cette introduction au récit des faits qui vont suivre m’a paru indispensable, à défaut d’une autre explication, car ils résistent à tout examen rationaliste. J’ai prêché plusieurs fois dans l’église même qui vit ces miracles s’accomplir.
Voici maintenant le témoignage du surintendant Daniel :
Nous n’avons pas de vigne sur l’île de Timor. Nous n’avons pas de vin provenant de ce fruit, l’extrême pauvreté des gens les empêchant d’en importer. On fabrique cependant dans l’île un vin de palme très alcoolisé, responsable de bien des malheurs. Avant le réveil, l’alcoolisme était le fléau de Timor. Lorsque l’Esprit de Dieu souffla sur la région, bien des gens brisèrent leurs vases de vin et de liqueur. De nombreux bars fermèrent leurs portes. Celui qui se convertissait à Timor cessait de boire de l’alcool.
Une difficulté surgit toutefois dans la pratique du culte. L’Église réformée se servait de vin de palme lors de la célébration de la sainte cène. A chaque fête, l’odeur de l’alcool se répandait à travers toute l’église et cela devint bientôt un piège pour les anciens buveurs, maintenant libérés de leur passion. Ceux qui en étaient encore esclaves trouvaient là prétexte à garder leur mauvaise habitude. Ils disaient : « Si l’on consomme de l’alcool à l’église sans que ce soit un péché, nous ne voyons pas pourquoi nous ne pourrions pas en boire ailleurs. »
Les chrétiens prièrent Dieu d’intervenir à ce sujet. La réponse divine ne se fit pas attendre. Le 9 septembre, une femme entendit la voix du Seigneur lui disant : « C’est moi qui transformerai l’eau en vin lors du service de sainte cène du mois d’octobre. » La même annonce se répéta les 13 et 17 octobre. Cette femme, membre d’une des équipes d’évangélisation, en parla aux frères responsables. Lors du service du 5 octobre déjà, les vases furent remplis d’eau et l’on pria : la promesse se réalisa, l’eau était devenue du vin. La communauté de Soe venait d’assister au premier miracle de ce genre…
A ce point du rapport, le surintendant Daniel nous informe qu’il fut lui-même témoin de l’événement.
Au cours du service de sainte cène suivant, le miracle se renouvela de la même manière. Le Seigneur le faisait toujours précéder d’un avertissement donné quelques semaines à l’avance. En vue de sa réalisation, il choisissait aussi chaque fois une équipe différente chargée de prier à cet effet.
Le surintendant Daniel a affirmé dans son rapport que depuis le mois d’octobre 1967, le miracle s’est renouvelé à chacun des huit services de sainte cène.
Peter Oktavian, qui prit part à la cène du 7 décembre 1968 en compagnie de sa femme, fut témoin avec elle de ce miracle. Il me dit qu’à la vue de cette intervention divine, il s’était senti un misérable pécheur et que malgré le pardon dont il jouissait déjà, il avait encore confessé bien des péchés.
Une fois, il resta deux cruches pleines de ce vin. Lorsque le service de sainte cène suivant approcha, on ne disposait, pour chercher l’eau, que de cinq vases au lieu des sept nécessaires. Un membre des équipes chargées de prier en vue du prochain miracle obtint du surintendant Daniel la permission de vider les deux récipients. En rentrant chez lui, il trouva sa femme atteinte d’une hémorragie. Elle avait certainement perdu autant de sang qu’il avait été répandu de vin. Cet homme s’agenouilla auprès de sa femme pour demander au Seigneur sa guérison. Puis il se rendit en toute hâte auprès du surintendant Daniel pour lui raconter ce qui s’était passé. Ils convoquèrent les anciens auprès de la malade et, tous ensemble, supplièrent le Seigneur ; la guérison ne se fit guère attendre.
Après cette expérience, les hommes demandèrent au Seigneur : « Que devons-nous faire du vin qui reste si tu ne veux pas que nous le versions ? » C’est alors qu’ils reçurent l’ordre de l’utiliser pour les malades en vue de leur guérison. Il devrait être administré en tout premier lieu dans les cas d’anémie. On se conforma aux instructions divines.
On découvrit encore que le vin devenait progressivement acide lorsqu’on le gardait au lieu de le remettre aux malades. Au bout d’une semaine, il prenait un petit goût piquant, mais au bout de la quatrième, il était complètement aigre.
N’oublions pas que la manne du désert devenait immangeable lorsqu’on la conservait au-delà du délai imparti.
Lorsqu’ils entendirent ce rapport, plusieurs missionnaires demandèrent au surintendant Daniel : « Est-ce qu’il s’agit vraiment de vin, ou de jus de fruit au sens où l’entend la Croix-Bleue ? » Des discussions à ce sujet s’élevèrent alors entre les membres de cette organisation et ceux qui les critiquaient. Ce fut l’occasion d’y mettre un terme, à la satisfaction des uns et des autres, ce vin possédant toutes les qualités d’un cru authentique sans toutefois contenir une goutte d’alcool. Ceux de la Croix-Bleue et leurs adversaires, qui avaient usé de part et d’autre d’arguments d’égale valeur, n’avaient ni tort ni raison : il en est, hélas, souvent ainsi dans bien des disputes théologiques.
Cette répétition du miracle de Cana risque de scandaliser les théologiens occidentaux. Plusieurs d’entre eux nient d’ailleurs les interventions surnaturelles mentionnées dans la Bible. Comment pourraient-ils, dès lors, entrer dans l’esprit de ce qui se passe à Timor ? Mon livre leur paraîtra relever de la pure fantaisie et je les comprends.
Si l’on m’avait remis un tel ouvrage seulement cinq ans plus tôt, je n’en aurais rien accepté. C’est pourquoi je puis sans peine excuser les sceptiques.
Le seul moyen de surmonter le doute, c’est de se rendre à Timor*, d’y constater, comme je l’ai fait moi-même, la parfaite exactitude de ces faits, de les contrôler et d’y participer même, pour peu que le Seigneur le permette.
Cependant, le réveil de Timor ne peut être un « show » pour touristes. Que personne ne s’approche de la table du Seigneur s’il n’est prêt à le suivre ! La simple curiosité peut attirer de terribles châtiments. Dans cette île, le Saint-Esprit manifeste ses dons avec une telle puissance que celui qui s’en approche avec des péchés non confessés ou un cœur encore endurci doit s’attendre à être découvert. Il se peut même qu’un membre d’une équipe reçoive un message direct à l’adresse d’un assistant impénitent.
Kurt KOCH
www.batissezvotrevie.fr
* Ce rapport a été écrit dans la période du réveil de Timor qui avait débuté, comme précisé en tête d’article, en Indonésie en 1965 (NDLR).
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