LE MARIAGE LÉGAL
Les formes extérieures du mariage varient selon les coutumes des peuples. C’est l’intention du couple qui compte. C’est son « oui » qui scelle son union.
Bien que les normes de la société aient considérablement évolué depuis quelques années, il est indispensable de considérer le mariage selon la pensée divine qui, elle, ne change pas. Notre Dieu est « l’Éternel qui ne change pas ». Il n’y a en lui « ni changement, ni ombre de variation ». C’est une erreur pernicieuse pour l’Église que de vouloir s’aligner sur les voies d’une société permissive, qui dérive de plus en plus, et s’éloigne toujours un peu plus de la sainteté de Dieu.
Pourquoi, le mariage d’un jeune homme et d’une jeune fille chrétiens, devant un représentant de l’autorité civile, demeure-t-il nécessaire ?
Nous y voyons six raisons :
1) Le mariage légal est une obéissance à la Parole de Dieu. La Bible dit : « Que le mariage soit honoré de tous » (Hébreux 13.4). Le mariage civil est autant valide que le « mariage religieux ». Il se contracte également devant Dieu, même si son nom n’est pas invoqué – et pour cause ! - à la mairie ; et il se contracte devant la loi. Jésus dit : « Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu’on y ajoute vient du malin. » (Matthieu 5.37)
2) Le mariage légal est une bénédiction. Jésus dit : « Rendez à Dieu ce qui est à Dieu. » (Matthieu 22.21)
Le mariage dit « religieux » se contracte aussi devant Dieu, mais cette fois, devant l’église où son nom est officiellement invoqué.
Il a lieu à la face de l’église, qui est le corps de Christ, et qui est régie par des principes et des lois spirituelles. L’église (fidèle à la Parole de Dieu et soucieuse de maintenir la sainteté en soin sein) impose sa discipline qui est celle du Seigneur. Elle est témoin de l’union du jeune homme et de la jeune fille.
Les conjoints s’unissent au nom du Seigneur et sous son regard, et se soumettent à son autorité.
3) Le mariage légal est une nécessité. Tout disciple de Jésus-Christ a le devoir de sauvegarder et de protéger la moralité. La Bible dit : « L’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissures dans leur propre conscience, prescrivant de ne pas se marier... » (1 Timothée 4.1-3)
La conversion à Jésus-Christ impose la régularisation d’une situation de concubinage, en mariage légal. Le concubinage est incompatible avec l’esprit de l’Évangile. Il est vrai que notre société évolue. Le tout est de savoir si c’est une évolution vers le bien. Ce qui était encore une honte, il y a des décades, a été banalisé, et est devenu un mode de vie « normal ».
Ce style de vie est la porte ouverte à l’union libre et au « mariage à l’essai » ; ce qu’on ne peut admettre au sein de l’église !
Même si les chrétiens, sur le plan individuel, ne sont pas toujours ce qu’ils doivent être (ni les foyers non plus), l’institution divine, elle, demeure intacte et sacrée. Nous ne pouvons pas toucher à la dignité, à la sainteté, à l’indissolubilité du mariage.
La famille est la base, la cellule de la société et de l’église. Nous ne pouvons pas porter atteinte à la moralité de l’Évangile. Rappelons encore une fois ce que dit l’Écriture : « Que le mariage soit honoré de tous. » (Hébreux 13.4)
4) Le mariage légal est une démarche logique. Il est nécessaire de rappeler ici ce que Jésus a dit : « N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. » (Matthieu 19.4-6)
Si les deux ne sont plus qu’une seule chair, avec tout ce que cela signifie, pourquoi alors ne seraient-ils pas unis sous le même nom ?
En parlant du mariage chrétien, l’apôtre Paul a écrit : « Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église. » (Éphésiens 5.32) L’Église est appelée l’épouse de Jésus-Christ, la femme de l’Agneau, pas la concubine !
L’apôtre Paul écrit encore : « ...Je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre... » Paul dit « son nom », et non pas « ses noms ». Une famille selon Dieu a un nom, et non pas deux (ceux du concubinage).
5) Le mariage légal permet l’attachement aux vraies valeurs. Le concubinage prend souvent sa source dans des motifs peu louables. Le domaine financier, s’il n’est pas le seul, tient une bonne place dans la liste des motifs impurs du concubinage.
Jésus dit : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais, amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur...Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses [le manger, le boire et le vêtement] vous seront données par-dessus» (Matthieu 6.19-21, 33)
6) Le mariage légal permet un témoignage évangélique irréprochable. Quoi qu’on en pense ou dise, le monde a parfois une notion assez exacte de ce que doit être, sur certains points, un vrai chrétien. Lorsque le témoignage chrétien est sali, les incroyants se livrent à des critiques justifiées et, souvent, le nom du Seigneur est blasphémé.
Examinons, pour terminer, l’arrière-plan du concubinage. Il est foncièrement mauvais :
* il est souvent l’aveu d’un manque de confiance dans l’autre.
* il est aussi le reflet d’un manque de confiance en soi.
* d’où la possibilité d’envisager, au cas où « ça ne marcherait plus » l’éventualité d’une séparation à moindres frais. Une telle vision du mariage est contraire à la sainteté du mariage selon Dieu.
Le mariage légal, pour tout disciple de Jésus-Christ, est un témoignage de foi et de fidélité.
Paul BALLIERE
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